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Archive: http://rawsume.blogspot.ca
EN DIRECT de Newark, New Jersey. Vos hôtes sont Michael Cole, JBL et Booker T.
Avertissement : Cette chronique n’est pas une récapitulation traditionnelle des événements du dernier épisode de Monday Night Raw, mais plutôt une critique humoristique en temps réel de l’émission. Un résumé en bonne et due forme se trouve à la section Cartes & Résultats.
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Avertissement : Cette chronique n’est pas une récapitulation traditionnelle des événements du dernier épisode de Monday Night Raw, mais plutôt une critique humoristique en temps réel de l’émission. Un résumé en bonne et due forme se trouve à la section Cartes & Résultats.
Veuillez excuser mon absence de la semaine
dernière. Je suis convaincu que vous vous en êtes remis. J’ai eu une offre de
sortie avec des amis lundi dernier et j’ai choisi ma vie sociale aux dépens de
RAW. J’ai commis l’erreur de lire les résultats à mon retour, si bien que je
n’avais pas envie d’écouter une émission si… euh… beige.
FastLane et le défilé de «on fait tout pour rendre
Roman Reigns crédible pour Wrestlemania» en sont venus à pire que me rendre en
colère : je suis indifférent. Wrestlemania m’excite peu, je me sens
comateux face au produit de la WWE.
Fin des plaintes, essayons d’aborder ce RAW avec un
brin d’optimisme : je vais me forcer pour dégager un élément positif de
chaque segment. (En passant, et là c’est le grammar nazi en moi qui parle, ne
confondez jamais l’optimisme et le «positivisme» ce n’est PAS la même chose).
Allons-y!
Seth
Rollins confronte une vedette et je suis supposé être excité?
Je sais que les McMahon adorent l’attention de la
presse à potins, mais QUI EST-CE JOHN STEWART, BORDEL DE ZEUS? Je comprends
qu’il anime un talk-show dont je me balance, mais en quoi la rivalité du
quinquagénaire avec Rollins devrait-elle me rendre excité? Et comme si tout
n’était pas assez horrible, voilà ROMAN REIGNS AVEC SON SOURIRE NIAIS ET SES
JOKES PLATES SCRIPTÉES PAR VINCE MCMAHON LUIO-MÊME. La foule hue Reigns
copieusement. Ah, le bon vieux New Jersey. Rollins clame être meilleur que
Jordan et manger plus que Mark Henry et meilleur lutteur que Reigns. Dès que
Reigns reprend le micro, la foule le noie avec des chants de CM PUNK. Bon,
c’est à la limite d’être cochon, mais c’est de bonne guerre. Rollins déblatère
sur son contrat de MITB. Reigns en a assez et démolit J&J sous les huées.
Rollins expose
Analyse :
En bon Québécois, je dirais que Rollins a «torché» Reigns au micro. On
a deux exemples parfait d’un projet qui fonctionne (Rollins) parce que
l’individu a travaillé pour établir son personnage et de celui qui floppe
(Reigns) parce que la direction nous FORCE à l’aimer comme ELLE VEUT qu’on
l’aime. Reigns a absolument BESOIN de virer heel à Wrestlemania pour éviter de
devenir le prochain Lex Luger.
Le
point positif : Ça n’a pas été long. Rollins continue de
s’améliorer. On le compare volontiers à Edge et il chausse bien les souliers du
Rated R Superstar. Lui manque juste une Lita. #Zahra?
(Publicités)
Randy Orton n’avait-il pas déjà trahi Rollins?
Randy Orton n’avait-il pas déjà trahi Rollins?
La
semaine dernière, Randy Orton a effacé ses actions de FastLane et il prétend
désormais rejoindre l’Autorité. Ici, il incite Rollins a affronter Reigns pour
corriger l’humiliation qu’ont subi J&J. Dois-je comprendre qu’il joue à
l’agent double?
Le point positif : Le match éventuel entre Rollins et
Orton m’excite au plus haut point. Je crois qu’ils pourraient «voler le show» à
Wrestlemania. Surtout si Daniel Bryan est enfermé dans un match de mid-card…
Le fabuleux destin de la
ceinture de BnB (/sarcasme)
Match #1 : Bad News Barrett vs Dean Ambrose
J’ai
raté Smackdown aussi, or j’y ai appris que le championnat intercontinental a
voyagé comme une patate chaude pendant que Bad News Barrett perdait. R-Truth
livre sa routine aux commentaires. J’ai entendu sur un podcast que Truth
représentait ce que votre grand-mère se faisait comme image d’un noir dans les
années 1990, et je ne peux plus m’en défaire.
Ambrose
et Barrett continuent un feud semblable à tous ceux impliquant les Usos et le
titre IC lors de la dernière année et demie : ils s’affrontent CHAQUE SEMAINE
jusqu’à ce qu’on ne ressente plus rien. Imaginez manger un hamburger CHAQUE
JOUR pendant un mois : c’est l’effet que le booking du midcard de la WWE
me donne.
On
a droit à un vaudeville de mauvais goût comme finale : R-Truth dérobe la
ceinture, Luke Harper sort de nulle part et la harponne, Barrett est distrait
et Ambrose en profite pour appliquer le Dirty Deeds.
Analyse : *1/2. J’ai envie de m’arracher les
yeux à chaque fois qu’ils recyclent l’horrible «distraction».
Le point positif : Un match d’échelle pourrait s’avérer
divertissant, peu importe comment on y arrive. EN espérant qu’on permette à
Bryan et Ziggler de s’affronter plutôt que de participer à ce match, ceci dit.
UNE JOKE DE VIAGRA EN
2015!
Même
moi je ne m’abaisse plus à ces farces, c’est dire… M’enfin. Miz a volé la
vedette à Mizdow dans une pubilicité lors de Smackdown et on assiste à la
PREMIÈRE MONDIALE dans les coulisses avec les jobbers et les prochains «future
endeavoured» tels que Fandango, Summer Rea, Adam Rose et les Matadores. Et là,
préparez-vous à vous époumonner comme lors de votre première rencontre avec un
vidéo de chat hystérique : ILS ONT TOURNÉ UNE PUB DE «NIAGARA» (GENRE DU
FAUX VIAGRA COMME) À LEUR INSU! HAHAHAHAHAHA!!! OH MY!!! HUMILIATION! Miz blâme
Mizdow pour le fiasco. On a droit à une baffe et une confrontation virile, sans
plus.
Analyse : On parle ici d’humour digne d’un
enfant de 6 ans. Je le dis et le répète : rien n’est moins pourri que le
sens de l’humour de Vince McMahon. The Miz en heel était un de mes personnages
favoris et, malheureusement, il a peut-être trop attiré l’attention des
scripteurs de sitcom…
Le point positif : The Miz en trou de cul est
divertissant et j’aime le haïr.
On fait semblant que la
rumeur selon laquelle Undertaker n’apparaîtra qu’à Wrestlemania n’a pas coulé
Bray
Wyatt avec une cercueil déblatère à propos du Dead Man. Il
brûle un cercueil. «You have to wonder if Taker is in there!», nous dit JBL,
SANS RIRE. Il faut
réellement nous prendr epour des imbeciles…
Analyse: Mon amour pour Wyatt est connu. Hélas,
j’ai peur qu’il ne réussisse pas à transporter cette rivalité sur ses épaules
pendant encore un mois. J’aurai besoin de plus de variété que les monologues de
Wyatt.
Le point positif : La foule n’a pas chanté CM Punk.
Un pétage de coche
contre Patricia Arquette
Je
veux donner mon opinion sur le mouvement #GiveDivasAChance. Grâce aux
commentaires de HHH au podcast de Steve Austin et au brio des femmes à NXT, les
amateurs, moi le premier, se sont révolté contre le mauvais traitement réservé
aux Divas. Nous sommes prêts à voir les divas s’extirper du «pop corn match»
(ou de la pause pipi). La réaction d’AJ Lee, qui a insubordiné Stéphanie
McMahon sur Twitter, s’inscrivait dans cette mouvance et on a une storyline
plus qu’intéressante qui se développerait entre les deux, surtout considérant
leurs maris respectifs qui ne s’aiment
pas la face. Coïncidence, le mouvement #GiveDivasAChance a suivi le
discours soi-disant enflammé de Patricia Arquette aux Oscars, un plaidoyer
soi-disant vibrant pour l’égalité salariale. Or, j’ai un réel problème avec le
discours d’Arquette, à savoir qu’il nous a été présenté comme une info-pub sur
les «belles valeurs» des stars hollywoodiennes. On a entendu parler davantage
de la ferveur militante de l’actrice et du fait qu’elle reçoive la bénédiction
de J-Lo et Merryl Streep que des enjeux plus concrets. J’ai l’impression de me
faire dire quoi penser par la machine bien-pensante hollywoodienne et ce, même
si elle endosse une cause avec laquelle je suis objectivement d’accord! Mais
bon, c’est une irritation que j’ai avec l’engagement des vedettes en général
plus qu’une plainte directe contre Arquette…
Devinez comment ça se
termine
Match #2 : Les Usos
& Naomi vs Kidd, Cesaro & Natalya
J’étais trop occupé à réfléchir aux
divas et j’ai manqué le match. J’ai réussi à voir la finale : Natalya s’est
fait mal, Kidd lui a donné un relais précoce et Natalya a tombé sous le pouvoir
d’un ROLL-UP OF DEATH! Faudrait envoyer une légion de lutteurs au Nigéria,
armés de leurs seuls Roll-Up pour combattre Boko Haram. Fin de la violence
garantie.
Analyse : Ils vont devoir trouver quelque chose
de plus enlevant s’ils ne veulent pas moisir dans le pre-show de WM.
Le point positif : Kidd & Cesaro à la télévision.
La bataille royale d’Andre
le Géant est autre chose qu’une excuse pour mettre tout le monde sur la carte
de WM?
John
Cena aborde le refus de Rusev de lui donner une revanche. J’attends encore qu’il
joue la carte de ‘MURICA! Hulk Hogan doit se chercher quelque chose à faire
pour WM, non? Ramenez le Real American pour parader avec Cena, allez!
Finalement, Cena me surprend et nous annonce son intention d’honorer la légende
d’Andre! Son annonce nous envoie Stéphanie et ses talons de huit pouces.
Stéphanie lui indique qu’on ne peut pas participer à ce match en le voulant
simplement. Cena souligne que ça n’a pas posé problème lorsque Fandango l’a
fait. Stéphanie montre une photo d’elle avec Andre pour expliquer qu’elle ne
veut pas que l’homme aux 15 championnats du monde et aux 400 vœux de rêve d’enfants
représente Andre. Cena répond avec une magnifique réponse d’enfant de 4e
année : t’es une maudite chienne. Le bon vieux ad hominem. Stéphanie
essaie ensuite de nous faire croire que Cena n’est pas leur petit favori.
#AxelMania en a assez et rappelle sa prouesse de RoyalRumble. Après Heath
Slater, Damien Sandow en costume, «AxelMania remplit le role du «comedy jobber»
qui se leurre sur son véritable talent. La foule répond avec un chant
«AXELMANIA»! Quand on dit que c’est lorsque les choses arrivent par elles-mêmes
(je déteste le terme «organique»), spontanément, sans que les bookers essaient
de la contrôler avec leurs stupides farces de pénis durs et mous, eh bien ça
marche…
Axelmania
paraphrase Hogan et Cena, exaspéré, le menace de lui démolir la gueule.
Stéphanie dit que son seul espoir d’être sur la carte de WM est de convaincre
Rusev de lui donner un match retour.
Analyse : C’est vraiment ridicule d’entendre l’Autorité
dire que Cena n’est pas la «face de la WWE» alors qu’il l’est clairement. Nous
huons précisément Cena parce qu’il est la poupée «corporate» parfaite, merde!
La foule a même scandé YES YES YES quand elle a proposé que Cena ne participe
pas à Mania!
Point positif : Outre la couleuvre à avaler que l’Autorité
n’aime pas Cena parce qu’il n’est pas un «company man», j’ai beaucoup aimé, en
fait. Cena est devant un mur. Axel continue de faire une montagne avec un rien
et il obtient du temps au micro. Oui, il est un jobber, mais au moins il est à
la télévision et la foule s’investit en lui. C’est un début…
Pas besoin de me forcer
à trouver un point positif…
Match #3 : John Cena vs #AxelMania
Je
suis tombé sur la tête ou la parodie d’Hogan par Axel est un coup de génie? Si
ça ouvre vers l’implication de Hogan dans l’histoire de Cena, j’embarque! Il
nous faut un vrai scénario de Rock 4 entre Cena et Rusev, c’est juste trop
simple pour échouer. Deux cordes à ling, le FU et le STFU BRISENT Axel en
morceaux.
Analyse : J’ai apprécié! Il fallait s’attendre à
un squash, mais j’aime voir Cena sombrer dans des pensées plus sombres. C’est
plus pertinent que de nous agacer avec une énième tentative de pseudo-heel turn :
juste de le faire douter un peu de lui-même. Il y a quand-même un bon «hook» :
comment Cena convaincra-t-il Rusev de l’affronter, puisque c’est sa seule
chance de particper au gala? On le sait qu’il réussira, mais le COMMENT me
laisse quand-même optimiste.
Après le match, Rusev annonce sa décision : NON! Le
drapeau russe fait sursauter Cena.
Je suis vraiment inquiet
de ce match HHH vs Sting…
L’histoire
révisionniste m’irrite là-dedans. La WCW a perdu et ce, si on en croit HHH,
parce que la DX a envahi Nitro en 1998. Il faudrait donc qu’on se loge derrière
Sting, parce que…? Les amateurs aiment la WWE, non? Alors, on doit huer celui
qui représente la WWE, non? HHH veut «effacer» Sting, certes, c’est pas
mauvais, mais pourquoi ne peut-on pas avoir le perspective de Sting? Ça ne
serait pas grand-chose d’expliquer que Sting voit HHH comme le cancer de la
WWE!
HHH
invite Booker T à monter sur le ring pour discuter WCW est j’espère presque qu’il
ramène Wrestlemania 19. HHH mentionne plutôt que les fans sur internet ne
connaissent rien et qu’il n’a pas usé de politiques pour garder Sting hors de
la WWE. Booker T maintient que HHH a peur de Sting. HHH en a assez et… IL VIRE
BOOKER! Mais non! Il faisait simplement nous montrer son pouvoir. Il en profite
pour aller FULL HEEL et il veut tuer le dernier vestige de la WCW. BON! Mes
craintes se résorbent! C’est ça que je veux! HHH en mégalomane intoxiqué par sa
place dans la hiérarchie de la WWE.
Le point positif : Il y a un magnifique «non-dit» dans
cette rivalité HHH/Booker, où T est le porte-parole de Sting par proxy. On a
encore sur le cœur Wrestlemania 19 (avec les commentaires limites racistes de l’époque)
et sans qu’on le mentionne explicitement, on sent que la tension est là entre
les personnages.
Analyse : Pourquoi HHH se garde toujours les
meilleures histoires? C’est navrant de voir qu’ils sont capable de structurer
une histoire stimulante avec des motivations assez claires et complexes pour
HHH et Cena, mais que le mid card et les divas fermenent avec des blagues de
viagra, des roll-up of death, des ceintures de patates chaudes et des Paige en
serviette…
Si ça dure 30 seconde et
que ça se finit en roll-up, on pourra dire que les bookers nous «trollent»
Match #4 :
Championnat féminin, Paige vs Nikki Bella
Le
cynique en moi voit ce match comme une infopub pour l’épisode final de la
saison de Total Divas. Bon, les commentateurs m’énervent : on a vu environ
2 minutes du match, la publicité l’a tronqué et Michael Cole traite un spot de
double corde à linge comme si c’était Shawn Michaels vs Undertaker dans le Hell
in a Cell. ALERTE! PAIGE A ÉVITÉ UNE
DISTRACTION DE BRIE! Qui l’eut cru? Brie prend sa revanche avec une attaque
sournoise pendant le PTO. ET VOILÀ AJ LEE! Paige et Aj s’unissent pour se débarrasser
des Bellas et, argh, la foule scande CM PUNK.
Analyse : * J’ai été déçu du match. Trop court,
encore. Mais c’est mieux que les 3 minutes précédentes, alors saluons le progrès…
Par contre, j’espère que l’union AJ/Paige ne signifie pas le retour de la
storyline moribonde du «frennemies». Oui, je m’excuse de vous rappeler ça, c’est
comme vous rappeler la fois que vous avez vomi vos fruits de mer arrosés de vin
rosé dans les plates-bandes de vos beaux-parents…
Le point positif: Nous aurons un bon match 4-way à Wrestlemania
entre les 4 si les scripteurs se forcent. Je suis un rêveur, mais j’ai espoir
avec le #GiveDivasAChance
Après le match, en
coulisses, Paige nous
remémore la saga frennemies tout en name-droppant les Karadashians. Les
légendes voulant que Vince McMahon soit en retard de 5 ans sur la pop culture
se démontrent encore.
Je ne pige pas du tout l’intérêt
de ces parodies de Jon Stewart
Rien
de plus ennuyant qu’une parodie de quelque chose que tu ne connais pas. Je ne
suis pas très à jour sur les phénomènes télévisuels et c’est d’ailleurs
pourquoi j’ai décroché de South Park autour de la saison 15. Je suis content
que Seth Rollins ait une opportunité de briller, mais je n’en suis pas très
émoustillé pour autant.
Stewart,
résident du New Jersey, traite Rollins de «Swat Team Stripper with Lady Gaga
hair» et il compare J&J aux jumelles Olsen. C’est moins drôle que ça en a l’air.
N’empêche, si les lutteurs avaient tous l’habileté au micro de Stewart, nous
aurions droit à un produit foutrement plus relevé. Rollins en a assez de se
faire dire qu’il n’a pas mérité son prestige et il l’intimide. La musique d’Orton
retentit, Stewart botte les couilles de Rollins et s’enfuit. Tout ça pour ça?
Analyse : Je ne comprends pas les aboutissements
d’un tel segment, sinon d’être une info-pub de la WWE pour essayer de se
convaincre qu’elle est «main stream». Je l’ai vu ailleurs et le relaie :
la WWE par rapport à Hollywood est comme le petit frère de 6 ans qui veut jour
avec son grand frère ado : les seuls moments où ils jouent ensemble, c’est
quand ils sont forcés et personne a vraiment de fun…
Le point positif : Stewart nous a montré que c’est
possible de transformer le script aseptisé de RAW en quelque chose de potable
lorsqu’on sait manipuler un micro. C’est paradoxalement un désaveu des talents
d’orateurs des lutteurs, mais il faut essayer de trouver du positif, alors…
Daniel Bryan, mid carder
(même s’il a les plus gros pops)
Match #5 : Luke Harper vs Daniel Bryan
Harper
se rue sur Bryan avec un Big Boot avant la cloche! La foule est fermement
derrière Bryan. Très déçu qu’on traite Bryan ainsi, mais en même temps, c’est
mieux que de le mettre dans un AUTRE segment parlé, déjà que nous avons eus
Rollins à deux reprises, Cena, Wyatt et HHH qui ont parlé. C’est devenu un
irritant de la saison de Wrestlemania : il y a tellement de part-timers qui
ne font que parler que les vrais lutteurs temps plein doivent s’occuper de la
partie «action» et confier à Michael Cole les soins d’expliquer leurs
histoires. Et on s’entend que conférer une telle mission aux commentateurs, c’est
comme demander à Facebook de pas utiliser vos informations personnelles à des
fins questionnables. Au retour de la pub, Harper avec une half-nelson suplex et
BRYAN ATTERIT DRETTE SUR LA TÊTE! SACRAMANT! Bryan vend même son bras droit.
Bryan est KO, il vend la blessure. Il rate un sunset flip, reçoit un big boot
encore. Crossface par Harper, mais Bryan renverse avec le Yes Lock. TAP TAP
TAP. Déjà?
Analyse : Un autre match, comme celui des divas,
qui a été absorbé par les publicités.
Après le match, Bryan vend encore le bras droit.
Est-ce un retour de la blessure? Ambrose reprend la ceinture, mais Barrett se
pointe. Harper arrache la tête d’Ambrose avec un big boot et il reprend la
ceinture, mais Truth lui dérobe alors qu’il se reposait. Harper le rejoint, le
frappe avec une corde à linge et se retire avec la ceinture. La foule scande
«We want Ziggler». Et le voilà! SUPERKICK! Il pose avec le titre, Bryan le «Yesse»
de la table des commentateurs, son bras droit bien en l’air (fiou!)
Le point positif : C’est donc dire qu’on met Bryan dans
un match pour le titre IC? Déjà que j’étais très froid à l’idée de renouveler
mon abonnement au Network, je crois que je vais économiser mon 12$ et regarder
la reprise quand je me réabonnerai pour le NXT Takeover suivant… Oops, j'étais
supposé être optimiste, moi.
Alundra
Blayze dans le Temple de la renommée. Bien mérité. Je me souviens encore qu’elle
était la championne quand j’ai commencé à suivre la WWF, lorsque j’étais en âge
de saisir l’humour de Vince McMahon et que je trouvais que Duke Dumpster Droese
était digne d’être champion.
Quand même Heyman qui
parle me désole…
Encore
des monologues? Ça commence à être lourd… Pas sûr que c’est une bonne idée de
nous rappeler le match que nous voulions mais que nous n’aurons pas (vs Bryan).
C’est étrange de voir Heyman tenter de positionner Reigns comme le favori de la
foule alors que les huées fusent dès qu’on mentionne son nom. Heyman est
furieux et il reprend son speech de «Roman se fera conquérir» en ajoutant qu’il
va lui «Ronda-Rouser le derrière». Ça serait meilleur s’il y avait un doute sur
l’issue du combat… Reigns interrompt le monologue fielleux de Heyman en vue de
son match imminent contre Seth Rollins.
Le point positif : Heyman fidèle à lui-même. Hélas, j’ai
un gros biais de confirmation par rapport à tout ce qui se rapporte à Roman
Reigns. Je l’ai déjà écrit : je ne supporterai pas un nouveau John Cena.
Match #6 : Roman Reigns vs Seth Rollins avec l’Autorité
Ça
démarre bien avec un «You can’t wrestle» dirigé vers Reigns. Il ne mérite pas
ça, mais en même temps, il faut bien que la direction sache que nous n’aimons
pas nous faire dire qui aimer, surtout quand ladite vedette n’est pas prête à
occuper cette place. J’ai été distrait pendant le match par un ennui technique
sur mon téléphone et ça témoigne de l’intérêt que je porte au match… M’enfin,
Orton distrait Reigns pour un magnifique DISTRACTION ROLL-UP DANS UN MAIN EVENT
et Reigns pète les plombs : un joli saut de l’ange dans l’autorité et des
Spear pour tout le monde.
Analyse : Je suis désolé, mais je suis vraiment
de mauvaise foi avec Reigns. L’histoire de son ascension a été bâclée, un point
c’est tout. Seul un heel turn pourrait le remettre dans mes bonnes grâces.
Le point positif : Au moins son saut de l’ange par-dessus
la 3e corde valait la peine d’être vu.
Analyse globale :
Je
donne à RAW un 4 sur 10. Pas de
Ryback, de Rowan, de StarDust, mais ÉNORMÉMENT de blabla. C’était pénible cette
semaine.
J’ai
de la difficulté à rester optimiste, même en me forçant. Je suis navré de mon
ton laconique. À la fin, je n’avais plus envie d’écouter. J’aimerais être plus
stimulé, avoir envie de faire plus de blagues, mais la finale de FastLane m’a
fait l’effet d’une anesthésie et ça se ressent même dans mon aptitude à écrire
ce RAWSUMÉ. On se dirige vers un main event que je ne veux pas voir pour WM et
même les autres matchs me laissent froid, à part Rollins vs Orton et HHH vs Sting,
et même à ça, ce dernier m’excite environ autant que les nouvelles recettes de
poutine dans les rôtisseries St-Hubert (désolé mes amis européens pour la
référence locale). Des chroniqueurs comme Scott Keith ont fait leur renommée en
chiant sur des mauvaises émissions de RAW et Nitro avec un sarcasme acide, mais
je suis meilleur quand j’ai du plaisir à regarder RAW. Sur la route de
Wrestlemania, après un hiver pénible, je me sens encore en dérive et en
déprime.
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