Smacksumé du 29 janvier "C’est comme un RAWSUMÉ, mais jeudi"

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Les quatre personnes qui me suivent sur Twitter savent que j’ai pété les plombs à la suite du Rumble. Je n’épiloguerai pas sur la question. Les forums de discussion sont remplis de nos cris. Sachez que je suis de votre bord! Un match Ziggler vs Bryan pourrait panser mes plaies À LA SEULE CONDITION que les scénaristes y consacrent de l’énergie et qu’ils nous offrent une histoire étoffée à la Shawn Michaels/Chris Jericho à WM19 ou Shawn Michaels/Kurt Angle à WM21.

Il paraît que la NFL n’a pas de couilles, mais HHH si et nous sommes supposés rire

HHH nous accueille à Smackdown, qu’il confond avec RAW ironiquement. Il «no-sell» la tempête, vante le million d’abonnés au Network et se moque de la NFL. Le bon vieux complexe d’infériorité de Vince McMahon, mesdames et messieurs! Dès qu’il aborde le Royal Rumble, la foule hue éperdument. HHH name-drop Bill Simmons (reporter vedette de ESPN) et son Tweet où il affirmait que Philly avait renversé et mis en feu le «train» (bandwagon) Roman Reigns. Lundi, il annoncera quelque chose qui ébranlera la WWE en lien avec la «controverse» du Rumble. Reigns arrive pendant que Michael Cole nous ressert le même discours qu’il utilise pour justifier les huées contre Cena : «Je fais mon affaire, qu’ils réagissent comme ils veulent». Reigns ne voit pas de controverse. HHH répond qu’il a un match

Analyse : Au moins c’était court. HHH ne nous a pas donné grand-chose, ici. Des blagues plates sur la NFL avec le jeu de mots évident sur les «balls» parce que les Patriots ont dégonflé des ballons, une annonce qu’il convoquera Sting à Fast-Lane et qu’il traitera de l’issue du Rumble à RAW. Bref, rien qui donne envie de regarder Smackdown ce soir! Un peu trop de moussage d’égo aussi et, croyez-moi, je connais ça, mousser son égo avec les moyens du bord!

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Phase 2 de nous enfoncer Roman dans la gorge

Match #1 : Roman Reigns vs Big Show

Je déteste écrire ça, mais j’espérais encore plus de huées contre l’Empire Roma(i)n. On est seulement au niveau «Hué comme du poisson pourri». Oui, par chez nous, on hue les morues avariées. Big Show renverse une souplesse, applique un Body Slam; les commentateurs dissertent sur la «réaction mixéeTM» que reçoit Roman. Cole répète TROIS fois l’expression en deux minutes!  Big Show lance Roman comme une poupée de chiffon, mais Roman prend le contrôle avec un croc-en-jambe et il «élimine» Big Show en lui faisant un coup de la corde à linge qui l’envoie par-dessus la 3^e corde. Pendant ce temps, les commentateurs vantent les «exploits» de Reigns dans le Royal Rumble et on part en pause. Digression : À quoi ça sert une pub de «Smackdown a changé de jour» PENDANT qu’on écoute l’émission? On le sait! Faudrait la mettre le vendredi pour que ce soit efficace. Big Show tient Roman dans une clé de jambe, Roman grimpe dans les cordes et IL RATE COMPLÈTEMENT UN CISEAU DE TÊTE! Big Show vend la prise néanmoins en se lançant par-dessus la 3^e corde et la foule CHIE sur Reigns! Imaginez : 200 kilos et Big Show se projette alors que l’autre ne lui a presque pas touché le cou. Désolé de mon plaisir malsain, les Allemands appellent ça le schafreunde. Show avec le chokeslam sur Reigns pour 2. Show veut monter sur la 3^e corde mais Reigns avec deux Superman punches et il press slam Big Show sous les huées. Son grognement pré-Spear se mérite une chorale de huées mais par le Spear en tant que tel.

Analyse: *1/2 Un match correct, mais extrêmement prévisible. Comme dans le cas de Cena en 2005, la réaction de la foule devient plus intéressante que ses matchs en tant que tels.

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Arnold Schwarzenegger sera la vedette intronisée au Temple de la renommée. On nous ajoute les mauvaises imitations assumées de ses répliques célèbres par les superstars.

Appel à tous : Seth veut se battre!

Seth Rollins parade dans le ring : il a brisé les côtes de Brock, il conserve sa valise. Il se sent frais comme une rose, joyeux comme un chiot dans les prés, il en profite pour lancer un appel à tous pour l’affronter. Ryback répond et c’est parti! J&J attaque Ryback avant la cloche, mais Erik Rowan sauve les meubles, puis Ziggler, puis plus rien. À suivre?

Analyse : J’espère que ça va mener à quelque chose, sinon c’était une perte de temps. Aussi, le ressentiment à l’endroit de Rollins est tel au sein des faces qu’il me semble irréaliste que seul Ryback réponde au défi!

Kane avec de la petite musique de salon funéraire, genre MIDI bon marché

Une question à tous : est-ce que Kane terrorise encore quelqu’un? Vos enfants réagissent-ils? Moi, il m’ennuie autant que les conversations de mes voisins dans les files d’attente du McDonald’s. Ou, je sais pas, il me fait penser au gars qui a déjà sauvé un chat dans une maison en feu, il y a 30 ans, et qui continue de surfer sur son quinze minutes de gloire en participant à des levées de fonds pour la salle paroissiale de son quartier.

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Dire que Tyson Kidd et Adrian Neville ont eu 15 minutes et un match ***1/2 hier à NXT…

Match #2 : Tyson Kidd vs Un des Usos

C’EST QUOI LE MAUDIT TRUC pour différencier les Usos? Suivez l’exemple des Bellas et posez des faux seins à l’un des deux, bâtinsse! Tyson vend le Samoan Drop comme s’il s’agissait d’un lance-roquettes. Cesaro se mêle des hostilités, un des Usos saute dans le tas, Kidd profite de la bisbille pour voler le match.

Analyse : *. Trop court pour valoir de quoi. Je suis content qu’ils remplacent la trope «Les champions perdent un match sans titre en jeu pour préparer leur prochain feud» par «un de deux champions perds un match individuel pour préparer le prochain feud», ça affecte moins la crédibilité de la ceinture… de peu. Mais j’arrive toujours pas à croire que TOUTE L’ÉQUIPE de producteurs sache pas trouver de meilleure finale aux matchs que: «Ouep, m’semble qu’on s’rait dus pour une p’tite distraction; c’est un peu comme les pommes : une par jour éloigne le spectateur pour toujours, euh…»

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Est-ce qu’apprécier le personnage de Rusev fait de moi un hipster?

J’ai de la difficulté à prendre le pouls de la communauté sur le cas de Rusev. Personnellement, voir Lana «troller» les américains patriotiques avec des affiches de Vladimir Poutine sur son cheval blanc me ravit. Le personnage est 30 ans en retard sur son temps et c’est glorieux. En même temps, Rusev ne refuse jamais un combat, il ne perd pas, il aime son pays, je prendrais une Vodka avec lui! Cena répond aux insultes de Rusev («C’EST UN LOSER!» — mais qui gagne tout le temps Note de Shane) avec une assertion tout aussi sage : «TA GUEULE!» Les bonnes vieilles querelles de cour d’école! Parlant d’humour de niveau pré-scolaire, Cena scande qu’il était champion alors que Rusev n’avait pas encore de poils pubiens. Que connaît-il de la pilosité du Bulgare? S’il prenait des stéroïdes depuis sa jeunesse, il avait peut-être un poil bien avant ses pronostics…

Analyse : Je suis d’accord avec un feud Cena contre Rusev, mais je ne comprends pas vraiment pourquoi ils se battent. J’aurais préféré un primaire «J’AIME L’AMERICUH!» En espérant que Rusev, d’ici Wrestlemania, démolisse un des copains de Cena, genre Zack Ryder, en le poussant d’une chaise roulante du haut du stage, idéalement.

Paige obtiendra une chance au titre féminin à Fast Lane

Nikki vole l’humour de lacet de bottines à son amant en traitant Paige de vampire. Oh la la je suis sûr qu’elle l’avait jamais entendue celle-là! Les Bellas l’assoment et partent. Si seulement Vince McMahon donnait plus de respect à la division féminine. On voit à NXT que les fans peuvent aimer autant la lutte féminine que masculine si les bookers y mettent la même énergie. Paige se débrouille dans le ring, elle a une légion de fans : qu’attendez-vous pour faire de l’argent avec elle? Au lieu d’un calendrier de bikini, réimprimez l’édition 3,5 du manuel D&D avec sa face sur tous les personnages et engrangez les profits. Oui, je sous-entends que les geeks trippent sur Paige.

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L’Ascension est-elle «endommagée» irrémédiablement?

Match #3 : Poussière d’or et d’étoile vs Ascension

Je vous jure, Ascension, pour des raisons qui m’échappent, est le nom le plus chiant à taper de ce Smacksumé après Schwarzenegger. Depuis le massacre de la NWO, je suis officiellement débarqué du «bandwagon» de l’Ascension. Viktor commence contre Stardust, prend rapidement le contrôle. À noter que l’Ascension se trouve dans le coin «face caméra» normalement destiné aux faces. Soit la WWE veut les virer, soit il s’agit simplement de les «montrer» mieux, entendu que ce combat sert à les mettre en valeur. L’Ascension malmène Stardust avec des relais rapides. Goldust reçoit le hot tag et répète sa séquence habituelle avec l’Atomic Drop, Powerslam, son magnifique Sunset flip en pirouette. Stardust vole le tag, Konnor bloque le Disaster Kick et le Fall of Man termine les Dust.

Analyse : *1/2. Hélas, je ne suis pas vendu à L’Ascension. Ils n’ont pas le style assez brutal pour correspondre à leurs personnages. Ils ont les grognements, mais je trouve qu’ils ont quand-même trop l’air de des «bon gars». J’imagine pas Konnor et Viktor dans un spectacle de Black Metal à s’enfoncer des pics dans les orifices avec Shagrath, mettons. C’est bien ça qu’ils font, dans ces concerts-là, n’est-ce pas?

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N’importe quoi pourvu que Miz et Mizdow en ont fini avec les Usos!

En coulisses, une vedette de série F réalise des tours de magie avec les jobbers habituels (R-Truth, Zack Ryder, Summer Rae) et Miz se présente. Le magicien préfère sa doublure au Miz, au détriment de ce dernier. Miz se trouve à avoir un œuf à la coque étampé dans le visage (je ne délire pas) et j’imagine qu’on doit rire. Décidément, c’est la soirée de l’humour pour 6 ans et moins : farces sur les couilles, les comparaisons de la goth avec un vampire, des œufs dans le visage, des «t’es un perdant» et des «ferme ta gueule»… manque juste les flatulences et les déclarations d’amour hipster à Rusev et on atteint le niveau de puérilité d’un RAWSUMÉ! Ça ne devrait pas être une cible à atteindre…

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Match #4 : Match de cercueil — Kane vs Daniel Bryan

Pour ceux qui se le demandent, Bryan ne reçoit pas une «réaction mixée», mais plutôt un tonnerre d’approbation et d’appréciation. La foule scande «Daniel Bryan!» mais Vince McMahon croit encore que c’est seulement le «YES!» qui est «over». Les sceptiques appellent un tel entêtement un «biais de confirmation». Bryan attaque les jambes de Kane en ouverture. Bryan avec les 10 coups de poing dans le coin, mais Kane le repousse. Kane tente un press slam, Bryan glisse, le dropkick sur le bord du ring où se trouve le cercueil, mais Kane évite la charge de Bryan qui voulait le propulser dans le cercueil et nous prenons une pause. Au retour, Kane brutalise Bryan et il le pousse vers le cercueil sous les cris de la foule. Bons «teases». Kane subjugue Bryan d’un second Big Boot. L’éternel Side Slam suit. Bryan «dépèce le chat» (skin the cat) pour se sortir d’une mauvaise situation et il réussit son ciseau de tête pour transporter Kane avec lui dans le cercueil. Kane se sauve, mais Bryan lui saute dessus de la 3^e corde et le mitraille de droites. Bryan se réessaie mais Kane l’attrape, l’enfonce dans le poteau et le BOOT dans le cercueil. Bryan se sauve. Kane le couche de nouveau et Bryan maintient le couvercle avec ses jambes. Il ne manquait que quelques centimètres! Bryan le cogne, saute du haut du cercueil mais Kane l’atrappe avec un uppercut en descendant. Hélas, l’angle de caméra montre l’écart entre sa main et la gorge de Bryan. Une rare erreur de Kevin Dunn et son équipe. Le match s’en va encore en pub. De retour avec un échange de coups, mais Kane le plante avec un DDT. Aucun mot des commentateurs sur la réaction populaire à l’endroit de l’élimination prématurée de Bryan du Rumble. Bryan avec son «hulk-up»! Kane évite le Yes Kick final mais Bryan rétorque avec son suicide dive. Hors du ring, Bryan fauche Kane et lui écrase le visage avec ses bottes le long de la rampe de sécurité. Bryan vend le cou. Kane le projette par-dessus la barricade dans le cagibi du chronométreur. Maintenant, ils visitent la table des commentateurs. Kane avec des coups de chaise au dos de Bryan. Les arbitres ouvrent le cercueil et Kane en profite pour envoyer Bryan face première dedans! TOMBSTONE! NON! Bryan avec une guillotine et un dropkick! DEUX DROPKICKS! KANE TIENT BON! TROIS! NON! CHOKESLAM! Douche d’eau froide sur la foule! Il roule Kane dans le cercueil, MAIS BRYAN LUI BOTTE LA TRONCHE! TASSE-TOÉ MONONCLE! YES LOCK DANS LE CERCUEIL! Envoye, crie, le démon! CRIE! Kane se fatigue, Bryan ferme le couvercle… NON! Kane lève le bras! YES KICKS! NON! Kane bloque! Corde à linge et Bryan la vend en faisant un backflip! J’aime ce spot! CHKOESLAM! NON! Bryanb bloque, le fait tomber sur le bord, YAKUZA KICK! KANE EST KO! KNEE PLUS! Il enferme Kane dans le cercueil!

Analyse : ***1/4. Non seulement un des meilleurs matchs de cercueil que j’ai vus, mais un des meilleurs matchs de Kane dans la dernière décennie!

Analyse globale :

Je donne à ce Smackdown un 6 sur 10. Je suis généreux, mais j’ai aimé le rythme de l’émission. Kane et Bryan ont livré la marchandise dans un match de cercueil rempli de bons «teases». J’avais l’impression que tout avait une importance et une direction, ce qui n’est pas le cas à RAW! Pas de remplissage éhonté non plus (récapitulations, ploguage de leurs succès dans les cotes d’écoute). Seuls bémols : l’humour douteux et une absence de matchs solides dans le mid-card. J’aurais préféré qu’on ajoute un peu de temps à Kidd contre Uso ou au segment en coulisses avec Paige et les Bellas, dont je suis un fan fini.

RAWSUMÉ 19 janvier 2014 «Au moins, pas de haricot magique cette semaine…»

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Et bien sûr dans la section «Lutte!» du forum de fnlutte.com

Je me présente rapidement. Je suis amateur de la WWE depuis 1994. J’ai été accroché par The Undertaker qui se battait contre Yokozuna, son urne, la voix de Paul Bearer et le match Undertaker contre lui-même à Summerslam. Comme quoi ce ne sont pas toujours les bonnes histoires qui vous marquent…

Mon Top 5 de favoris, de tous les temps, se lit comme suit :

1.      Undertaker
2.      Chris Jericho
3.      Edge  
4.      Mick Foley 
5.      Daniel Bryan

Oui, Bryan occupe déjà le 5^e échelon. Le Top 3 lui deviendra sans doute accessible!

Maintenant, passons aux vraies affaires!

Il faut surveiller trois histoires présentement dans la WWE : l’insertion de Seth Rollins dans le match de championnat originalement prévu entre John Cena et Brock Lesnar, le retour flamboyant de Daniel Bryan qui demande ouvertement un match contre ledit Brock Lesnar à Wrestlemania et, enfin, le pauvre Roman Reigns, prisonnier des pires textes de promos depuis Val Venis, et encore…

Nous sommes en direct de Dallas, vos commentateurs sont JBL, Michael Cole et Booker T et le thème de la soirée est la «réunion» de la NWO ou plutôt désormais le «Finalement, les accusations contre Kevin Nash ont été retirées, la NWO se réunira, mais avec un tas de légendes aussi que nous avions bookées à l’origine pour ne pas perdre la face et ça semblerait impoli de leur dire de retourner chez eux maintenant que Nash s’est réconcilié avec son fils (et HHH)» . Pas mal moins vendeur que «Réunion» , comme titre…

Attendez, on ne commence PAS avec l’Autorité???

Je préfère lorsque RAW démarre avec un générique et des pyros comme ce soir. Nous accueillons Paul Heyman et Brock Lesnar et l’avocat n’aime PAS que la foule anticipe son speech. Brock lui harponne le micro, demande à Rollins d’amener son «cul de belette» pour qu’il le corrige. HHH répond, sans doute frustré qu’on lui ait volé ses quinze minutes de gloire hebdomadaires en ouverture de RAW. HHH déblatère et je remarque une affiche d’un fan : «Seth Rollins est le nouveau Rated R Superstar» . Avec qui l’imagineriez-vous tenir une «Live Sex Celebration» ? Dommage que Kaitlyn ait quitté, nous aurions pu voir leurs chevelures bicolores enfin se réunir. Après des tergiversations, Rollins apparaît sur le Titan Tron. Heyman le traite de «gamin» et de «chiot» et y va de son providentiel «Spoiler» quand John Cena rejoint la ribambelle, portant un nouvel uniforme bleu royal et traitant de son feu au cul. Apparemment, tout son discours culmine avec l’insulte la plus commune de la WWE : «L’Autorité sont des trous de culs» . Et McMahon emploie une armée de scénaristes de sit-coms, je vous le rappelle… Stéphanie et Seth Rollins jouent aux trolls contre Cena. HHH en appelle à sa fierté pour qu’un match survienne lors duquel Cena met tout en ligne : s’il gagne ce soir, ses trois camarades reviennent; s’il perd, il abandonne son combat contre Brock. Cena reste bouche bée et HHH choisit de laisser le choix aux amateurs sur l’App à savoir si Cena doit accepter le match.

Analyse : 23 minutes, 6 interlocuteurs, le tout pour introduire une infopub sur l’App et OH MON DIEU LE TUROTIEL EST MAINTENANT POUR ANDROID! Tout ce temps à chercher l’App-Store d’Apple sur vos Samsung, maintenant, Michael Cole a réglé vos dilemmes!

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Match #1 : Daniel Bryan vs Bray Wyatt

Vous avez bien lu. On comprend désormais pourquoi Daniel Bryan nous a tant manqué pendant sa convalescence. Avant, nous devions endurer les Usos dans le spot de «1^er match de la soirée après la gymnastique verbale de l’Autorité» . Maitnenant, nous avons le meilleur lutteur au monde contre une étoile montante, membre du club sélect des «Choix de Shane» (lire : mon Top 3) avec le susmentionné Bryan et Dean Ambrose. Bryan nous montre qu’il s’est rétabli, alors qu’il prend des bumps extrêmes sur le bord du ring, dans le coin et dans la barricade. Après 10 minutes à travailler le cou de Bryan, Wyatt est victime du come-back sous les chants de «This is awesome!» Kane fait trébucher Bryan sur le tablier et Wyatt le saisit dans le Sister’s Abigail pour le tombé.

Analyse : ***. Difficile de donner davantage lorsqu’on perd près de 40% du match au profit des publicités… Après le match, Kane le brutalise avec un Chokeslam, le tout afin de lui donner un avantage pour leur combat de Smackdown où la place de DB dans le Rumble est en jeu. Je ne suis pas très chaud à l’idée de voir perdre Bryan à son premier match de retour à RAW. N’empêche, s’il gagne le Royal Rumble, tout sera oublié.

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La Kilq se réunit en coulisses. Saviez-vous que HHH était le chauffeur désigné du groupe, dans les années ’90, alors que les autres imitaient la consommation d’Ozzy Osborne? Mizdow, déguisé en X-Pac, veut joindre la bande (sans le volet «défonce» ), mais Pac se moque de lui. Miz, furieux, réclame sa doublure. Pensez-vous que la WWE va honorer le sobriquet «X-Pac heat» pour désigner les huées qui signifient «Ah non, pas encore lui, je change de poste…» ?

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Récapitulations, un Tweet de Ryback avec une faute de grammaire et John Cena discute avec Renee Young qui a pris 10 ans en se coupant les cheveux. J’adore néanmoins son travail, surtout comme analyste à NXT et je crois qu’elle pourrait revigorer l’équipe de commentateurs de RAW, sur le «cruise control» depuis 1999.

Hulk Hogan, Ric Flair et Shawn Michaels nous joignent pour discuter du Royal Rumble, de John Cena et de son dilemme étrange compte tenu que le personnage de Cena, logiquement, dirait «Je ne recule devant rien! Amenez-en des matchs handicap contre Tyson Kidd, Cesaro et Justin Gabriel!» Même si ces trois légendes n’ont plus rien à prouver du point de vue des facultés oratoires, reste que le performance me laisse sur ma faim. Faut-il blâmer les textes formatés? Michaels se choque parce qu’Hogan n’a pas choisi la même prédiction que lui, comme lors du «legend’s panel» avant Summerslam. Pas d’électricité pour moi, hélas. Reste que le trio aligne les banalités sur leur expérience du Royal Rumble, entrecoupées de photos de leurs exploits. Je suis étonné que Michael Cole n’en ait pas profité pour nous crier à tue-tête de nous abonner au Network.

Shawn Michaels sélectionne Bray Wyatt

Hulk Hogan, lui, choisit lui-même Daniel Bryan

Ric Flair conclut avec… Dean Ambrose (et une petite danse)

Big Show se pointe, non pas pour commenter la froque de chasse horrible de Shawn Michaels, mais pour les traiter de has beens. (Je prie pour que Roman arrive avec une histoire de «has beans» , question de suivre sa promo légendaire de la semaine passée). Big Show relate sa victoire contre Hulk Hogan dans la WCW en 1995, mais oublie de rappeler son désastreux passage dans la version Vince McMahon de la NWO, menée par HBK, en 2002. Oui, désolé, il y aurait fallu garder ça dans l’oubli… Flair en a assez et s’en prend à Show, qui rétorque avec son KO. Roman Reigns s’amène, environ 10 minutes après que tout le monde avait compris la finalité du segment. Reigns projette Big Show par-dessus la 3^e corde et la foule adore.

Analyse : Wow, quelle perte de temps. Les légendes spéculent sur le Royal Rumble en moussant leur gloire passée, Big Show passe 5 minutes de trop à les humilier et Reigns intervient, comme tout le monde l’avait deviné.  J’ai senti les légendes sur l’autopilote; manque d’émotion. Les annonceurs qui capotent sur Reigns qui vire Big Show :

<blockquote class="twitter-tweet» lang="fr"><p>Nobody that can throw you over the top rope??  Remember me Big Show? <a href="https://twitter.com/hashtag/RAW?src=hash">#RAW</a>… <a href="http://t.co/PI2tp031vB">http://t.co/PI2tp031vB</a></p>&mdash; Cesaro (@WWECesaro) <a href="https://twitter.com/WWECesaro/status/557361480166039552">20 Janvier 2015</a></blockquote>

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Cesaro devrait commencer à se chercher des gigs dans les petites announces…

John Cena certifie à Rene Young qu’il se bat et qu’il n’abandonne pas.

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Après 90 minutes…

Match #2 : Bad News Barrett vs Dean Ambrose

Dean Ambrose trône dans les «Choix de Shane» (bien plus prestigieux que le «Choix du président» ). Ambrose a perdu à Smackdown parce que son genou l’a lâché. Or, il démarre en trombe et envoie Barrett s’envoler à l’extérieur du ring avec un saut chassé. Voyons si la blessure resurgit. Cole répète qu’on ne peut établir de plan de match contre Ambrose. La blessure sévit alors qu’Ambrose contrôlait le match. Ambrose est le métaphorique «unijambiste dans un concours de bottage de culs» . Ambrose l’emporte néanmoins avec le Dirty Deeds.

Analyse : **1/2. La malédiction du titre IC se poursuit. Son détenteur perd un AUTRE match non-title. Ouch. Une béquille de booking vraiment chiante.

Le temps consacré aux légendes aurait mieux servi à BnB et Ambrose afin d’expliquer pourquoi ils voulaient gagner le Royal Rumble, comme l’ont fait (sans profondeur) Big Show et Reigns. #MiserSurLePrésent

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Le Rumble en chiffres. Vous l’avez déjà vu. Ça reste infaillible pour nous donner envie de voir le show!

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Quatre talents qui sont passés dans les craques du plancher…

Match #3 : New Day (Kofi & Big E) vs Kidd & Cesaro (avec Natalya, Adam Rose et les Rosebuds)

Natalya danse avec Adam, et Kidd se choque. Le match commence néanmoins. Joli combo Flap Jack/Saut Chassé de New Day. Cesaro tient Kingston en souplesse en chandelle À UNE MAIN, PENDANT 20 SECONDES, le tout pendant que Kidd lui fait un cross-body block de la 3^e corde en tombant! WOW! Laissez ces gars-là se battre 15 minutes, je vous en prie! Cesaro et Kidd avec le Swing combiné avec un diving dropkick de Kidd, OUCH! Cesaro brutalise Kofi avec des uppercuts au sol. LÀ TU PARLES! Cesaro commet une erreur en frappant Kidd sur le bord du ring alors qu’il transportait Kingston et Kofi vole la victoire!

Analyse : **. Ces deux équipes m’ont divertit. Elles ont un potentiel certain et j’espère les revoir en action avec plus de temps. Laissez-les nous impressionner!

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Kevin Nash prend le crédit pour avoir changé le monde de la lutte et les vieux ramènent l’Asecnesion à NXT

La NWO avec X-Pac, mais sans Hogan. C’est comme demander une pizza garnie et recevoir un bruschetta. L’Asecnsion arrive et lance de vagues insultes au trio de légendes. Konnor et Viktor peine à se souvenir de leurs lignes et heureusement la foule sauve le segment avec un chant «NWO» . JBL, qui a passé les 3 dernières semaines à insulter l’Ascension, décide de les d.molir verbalement et les traiter comme des «Ripoffs» . Ouch. Vince McMahon a l’habitude de perdre intérêt pour les talents de NXT vite (voir : Adam Rose, Bo Dallas), mais là, c’est un record. JBL ramène son Acolyte Farooq (Ron «DAMN» Simmons) et la pauvre Ascension est à 7 contre 1 avec l’ajout des New Age Outlaws pendant que Booker T se marre comme un chat dans un tas de laine.

Analyse : Question qu’il ne faut pas poser : «Pourquoi ne ramènent-ils pas les Hardyz ou les Dudleyz?» Héhé. La foule a apprécié, mais humilier votre équipe dominante pour un «nostalgia pop» , ça ne vaut pas l’investissement. Au moins, d’habitude, ils utilisent un lutteur de comédie (genre Damien Sandow) pour subir ces raclées. On a donné aucune véritable chance à l’Ascension et j’espère que HHH n’acceptera pas qu’on brûle ses poulains de NXT avec la même paresse. C’est comme flamber votre 10 000$ que vous recevez en héritage plutôt que l’investir dans les valeurs mobilières.

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Qui sont les heels?

Match #4 : Paige & Natalya vs Summer Rae & Alicia Fox

Est-ce que j’entends des chants de «CM Punk» ? #1 : Chanter «CM Punk» n’apporte rien d’intéressant au produit. #2 : Je sais qu’elles exploitent la même marque («fille marginale^TM» ), mais Paige et AJ, anciennement «frennemies» (vous vouliez l’oublier celle-là, hein?) se ressemblent pas du tout. Paige l’emporte avec le PTO sur Fox. Nikki et Brie les dévisagent en vue de leur match par équipe au Rumble.

Analyse : *. Difficile de donner plus compte tenu de la brièveté du match. Dire que HHH & Stéphanie ont pris 3 minutes à annoncer avant, faux batteur en prime, que Cena affronterait Big Show, Kane et Seth Rollins. Après toutes ces années, n’ont-ils pas compris que Cena, comme une sorte de super sayien, devient PLUS FORT dès que les «ODDS ARE STACKED!!!» .

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On troll les internets?

Match #5 : Rusev vs R-Truth

Bon, l’an dernier, une mini controverse avait éclaté lors du Jour Martin Luther King parce que Seth Rollins avait  humilié Big E avec un Curb Stomp. M’enfin, je ne m’en souviens plus, mais apparemment des gens sur Twitter, eux, tenaient à nous rappeler que voir un lutteur noir démoli par un blanc lors du Jour MLK était de mauvais goût. Ce soir, donc, c’est R-Truth qui recevra une rossée par Rusev (voyez le petit calembour?) On peut justifier que la volée est reçue d’un «méchant étranger» qui vénère un pays qui fait les manchettes ces temps-ci pour des raisons contraires à celles que défendait le pasteur King, mais bon…

Analyse : SQUASH. Encore là, on ne sait pas pourquoi Lana et Rusev tiennent au Royal Rumble. Tout ce blabla a été «investi»  pour un segment nostalgie. Ne vous méprenez pas. J’aime sporadiquement ces segments. Mais lors du gala «hard sell» pour le Rumble, c’est inopportun.

Dans les coulisses, Brock Lesnar croise Seth Rollins. Oh la la, quand c’est rendu qu’on oublie même que Brock était au début du gala, on se rend compte des tortions que RAW nous fait subir au cerveau quand les scénaristes n’ont pas bu leur Red Bull avant la vingtième demande de réécriture du scénario de RAW le lundi sur l’heure du souper.

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Prise #65 084

Match #6 : Miz vs Un des Usos

Maintenant nous avons des matchs! Quel étrange rythme ce soir. J’ai l’impression d’avoir vu The Miz affronter les Usos d’une façon ou d’une autre chaque semaine depuis que je suis dans le berceau. C’est leur mise en scène du mythe de Sisyphe? (La référence philosophique du jour : parce qu’en lisant les jeux de mots douteux et les jokes de flatulences du RAWSUMÉ, ON PEUT NÉANMOINS S’INSTRUIRE!) Uso bloque le SCFinale, botte Miz et l’emporte avec le Superfly Splash. Une victoire sans flafla! Qui l’eut cru!

Analyse : *. Comment s’investir dans un match de 3 minutes? Les entrées et les reprises durent plus longtemps que la compétition! Vous avez 3 heures, bon sang! Pas moyen de laisser les lutteurs s’exprimer dans le ring?

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Match #7 John Cena vs Big Show, Seth Rollins & Kane

Il faut donner ça à la WWE, leur machine de promotion fonctionne à vive allure. Pour en arriver à ce match, il a fallu que les fans votent sur l’App pour que John Cena accepte le match. Que Cena accepte devant Renee Young ledit match, puis que l’Autorité engage un batteur pour annoncer le match handicap, et qu’ensuite les commentateurs passent la soirée à hyper, en demandant aux légendes de commenter la situation dans le ring et même à Hogan de parler à Renee Young pendant une pause publicitaire pour être diffusée sur l’App où il parle du match. On a quoi, selon le kayfabe, 12 personnes impliquées directement et indirectement dans un main event qui est la même maudite affaire que chaque main event depuis l’instauration de l’Autorité??? Je commence à voir flou à travers tous ces artifices. Je comprends le but : une histoire qui traverse tout le gala, en THÉORIE, est une manière optimale de stimuler le spectateur. Or, ici, tout est trop clair, tout suite trop la même logique de la WWE; il était évident que les fans voteraient comme ils ont voté, que Cena répondrait comme il a répondu à Renee, que les légendes s’en mêleraient en endossant John Cena moralement, que les annonceurs en profiteraient pour ploguer l’App pour en venir ultimement avec un match handicap que Cena trouvera le moyen de gagner parce que #CENAWINSLOL. J’avoue que je me suis fait prendre de cours quand Cole a parlé de l’App pour Android au lieu d’Apple, mais est-ce vraiment la seule chose qu’ils veulent que je retienne du gala? Quand je parle de «cruise control» , «autopilote» , de rigidité du scénario, c’est ce manque de spontanéité qui me préoccupe.

Si vous ignorez ce qui se passe, vous n’avez pas vu les 500 derniers matchs de Cena. Comme 3 vs 1 ne suffit pas à STACKER LES ODDS contre Cena, il faut même que J&J s’en mêlent. Manque juste HHH et Steph et on a un 7 vs 1. Cena avec le AA sur Rollins mais Kane le tire hors du ring avant qu’il ne l’emporte. Michael Cole s’indigne, mais après tout, on est dans les paramètres d’un handicap match! Je déteste tellement ce que je regarde présentement : la même chose depuis 10 ans. Je veux dire… je scande les vertus du couple et je ne verrais aucun mal à regarder la même personne pour le reste de ma vie, mais au moins cette personne évoluerait, vieillirait avec moi,, contrairement au personnage de John Cena.

ET LÀ ET LÀ SACRAMANT OH MAMAN MAMAN C’EST STING CÂLISSE!!!! IL A MÊME TEINT SES CHEVEUX COMME IL FAUT CETTE FOIS-CI! Cena profite de la distraction et l’emporte, il embrasse les bébés dans la foule et réagit comme s’il venait de gagner un jambon à la foire municipale.

Analyse : Retenez ça : quand vous sentez votre vie monotonne, demandez à Sting ou à quiconque que vous n’avez pas vu en vingt ans de débarquer chez vous.

Après le match, pendant que HHH s’époumonne à la recherche de Sting, Brock Lesnar, qui avait dit qu’il se fichait de Rollins en coulisse, se dit AH PIS DANS L’CUL J’ME F’RAI PAS OVER-STAGER PAR UN SCORPION MOI CHUIS UNE BÊTE il arrive et F-5 KANE et F-5 BIG SHOW parce qu’il faut rentabiliser son contrat, berslakk’!

Analyse finale :

Je donne à RAW la note de 6 sur 10.

Dallas a sauvé le show pour moi. Sans leur enthousiasme pour les personnages qui m’ont laissé froid (Roman Reigns et les légendes), j’aurais voulu pleurer en me roulant en boule. Le retour de Daniel Bryan aide grandement. Ça nous assure un quinze minute divertissant. Sur trois heures, ça représente quand-même 8,75% du temps #VerreMoitié8,75%Plein.

Les dernières 5 minutes valaient la peine de se taper un match handicap de John Cena moribond! Mais entre vous et moi, il vous suffira d’aller sur WWE.com demain voir les faits saillants et vous aurez votre dose de Sting et Brock Lesnar.

Je suis désolé si je vous ai fait une mauvaise impression. Je ne veux pas que vous pensiez que je suis un petit hipster qui chie sur tout ce qu’il voit  parce qu’il se sent mal avec ses propres échecs artistiques (seule la deuxième partie de l’assertion est vraie). Non, le fait reste que ce gala était poche. Trop de blabla, des segments sans âme (à part la NWO, qui a au moins reçu l’approbation de la foule) et des matchs trop courts. Quand tu brûles tes 2 meilleurs talents (Bryan et Wyatt) après le 1^er segment, la soirée va être longue après! Je crois que les promos préscriptées, ce soir, on VRAIMENT affecté les légendes, des acteurs pas habitués de fonctionner dans ces paramètres rigides. Mais je me considère malgré tout comme un fan enthousiaste qui apprécie le produit! Ça commence du mauvais pied, c’est tout.

Note positive : la carte du Royal Rumble m’enthousiasme et mérite définitivement une inscription au Network, pour ceux qui sont capables d’y accéder (maudit deal de marde au Canada avec une compagnie absente du Québec…)

RAWSUMÉ #2 12 janvier 2015

Je suis satisfait de la tournure du premier Rawsumé. J’espère que vous appréciez!

Vos hôtes sont JBL, Michael Cole et Booker T. Jerry Lawler est désormais « rétrogradé » à Smackdown. Nous sommes à la Nouvelle-Orléans pour la première fois depuis Wrestlemania XXX.

Au menu ce soir : rumeurs de Macho Man dans le Temple de la renommée, Ultimate Warrior et sa famille, Brock Lesnar qui casse le party et moi qui essaie de faire des jeux de mots douteux pour en rire.

Suivez-moi sur Twitter @Rawsume et sur Facebook. Le bon vieux courrier électronique à rawsume@gmail.com

John Cena, pas vraiment un « bon gars »/ « chic type » (selon votre continent)

Les feux d’artifice sont de retour pour la Route vers Wrestlemania. Budget! Cena se présente pour effectuer un post-mortem sur le renvoi de ses acolytes par le « sociopathe avide de pouvoir » HHH. Il plaide pour que les amateurs votent par Twitter avec #AuthoritySucks, #AutoritéSuce pour les francophones. Ça y est, Cena vole la stratégie de Daniel Bryan. Je me demande pourquoi monsieur Cena déteste autant l’Autorité. Il reçoit main-event par-dessus main-event, du temps d’antenne, il vend encore ses babioles… Ce n’est pas comme si on le forçait à lutter dans une série de 1001 matchs contre Hornswoggle. L’Autorité se présente et Stéphanie n’est pas convaincue de la stratégie de communications via Twitter de Cena. Stéphanie soulève un bon point en déconstruisant la psyché narcissiste de Cena : tout doit tourner autour de lui et ses équipiers sont « jetables » pour John. C’est pourquoi, ce soir, John Cena devra démontrer sa ténacité et son esprit d’équipe en remportant son match de bûcherons ce soir contre… Seth Rollins. S’il l’emporte, Rowan, Ryback et Ziggler reviennent. Et ça se passe DRETTE LÀ!

Analyse : J’ai lu quelque part qu’en 2014, Cena et Rollins s’étaient affrontés, en solo ou en équipe, 37 fois à la tél.. Ajoutons ce soir et le Royal Rumble, et nous arriverons à 40 bientôt. J’aime la pizza. Mais après 40 repas, même si on me met du saumon fumé avec du chocolat extra cacao dans la croûte, ça suffit, je veux des sandwiches.

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Cena contre Rollins et 10 autres lutteurs : d’autres « épreuves insurmontables » pour Cena

Match #1 : Combat de bûcherons : John Cena vs Seth Rollins (si Cena gagne, ses amis reviennent)

L’Autorité fait preuve d’austérité budgétaire, alors que seulement une poignée de heels patrouille les abords du ring. Faudrait peut-être regarnir cette frange de l’alignement, ça ne fait pas peur…  N’empêche, ça reste que « CENA EST AU PIED DU MUR!^TM », par conséquent, il gagne.

#CENAWINSLOL

Photo : memegene.net

La chanson de Seth Rollins ressemble à une sorte de « beat générique hard rock » qu’on trouve par défaut dans les logiciels de type « Garage band ». Cena reçoit sa première correction des mains de Tyson Kidd, Justin Gabriel et Fandango. Rollins est épargné. Booker T spécifie que Cena a « des affaires » contre tous les bûcherons, mais je me demande vraiment si Cena savait que Titus O’Neil existait avant ce match. Cena revient avec ses « Five moves of doom! » mais les bûcherons l’empêchent de disposer de Rollins en 5 minutes; puis, il se lance sur les méchants hors du ring, réalisant un abat. J’aurais pu taper ça pendant la pause commerciale et ne me serais pas trompé. Les rivaux vendent la bataille comme HHH versus Undertaker à Wresatlemania 28, mais en réalité, ils se battent depuis 5 minutes. Dans la hiérarchie de la douleur de la WWE, on s’entend qu’une claque de Justin Gabriel se loge à peine au dessus d’un pet de Natalya… En tout cas, le match se déroule exactement comme vous le pensiez : Cena a Rollins vaincu à quatre ou cinq reprises, mais les méchants interviennent sans cesse en faveur de Rollins jusqu’à ce que Big Show mette Cena Ko pour le triomphe de Rollins.

Analyse : *. Un match prétentieux. Il ne suffit pas de 2-3 taloches entre deux pubs pour justifier un selling aussi ampoulé. On nous raconte la même histoire avec Cena depuis 10 ans. Y en a marre. Au moins, il faudra être plus inventif pour trouver un moyen de ramener Ziggler et cie.

Et comme si on en n’avait pas assez de Cena, il reviendra dans le main event pour signer le contrat avec Rollins et Lesnar. Une chance que Daniel Bryan sera des nôtres!

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Le poster vraiment cheap du Royal Rumble où Rollins a l’air de porter une moumoute

En coulisses, Stéphanie punit les Usos et Dean Ambrose pour avoir été critiques de l’Autorité derrière la pire image photoshoppée du Royal Rumble 2015 :

Image : Wikipédia

Quelqu’un a-t-il vraiment acheté le DVD de mise en forme de McMahon? En tout cas, Naomi, la femme de Jimmy, doit combattre les mains liées ce soir. Dean Ambrose, quant à lui, doit subir une évaluation psychiatrique. On se dirige vers les pubs avec Ambrose hypnotisé par l’horlogue du monsieur qui ressemble à votre beau-frère. Ambrose : hypnotisé avant de passer aux capsules publicitaires de crème à raser, céréales et fats-foods; on ne pouvait rêver d’une meilleure métaphore de la société de consommation. WWE : art postmoderne. Pas pour rien qu’Andy Warhol a assisté à un spécial de la WWF en 1985 :

Image : Huffington Post

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Match #2 : New Day (Woods & Kingston) vs Kidd & Cesaro accompagnés de Rose et des Rosebuds

Kidd & Cesaro avec une belle manœuvre à deux : Cesaro projette l’adversaire dans les cables et Kidd lui botte la figure. New Day rétorque avec une sorte de Single-Arm DDT combiné avec un Double Foot Stomp de Kingston sur la 3^e corde.

Analyse : Match de trios minutes remporté par New Day, malgré une intervention de Rose pour les distraire. Je déteste la gimmick de New Day, j’estime Kidd & Cesaro négligés, mais une chose reste certaine : personne ne peut se faire valoir en si peu de temps (Voir : les Divas). Même pas moi, d’ailleurs : comme trouver un gag illuminant pour vous avec si peu de matière à ridicule?

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La semaine prochaine, RAW Reunion avec la NWO Hulk Hogan, Scott Hall, Kevin Nash, (Ric Flair et Shawn Michaels). Si seulement Le Gros Sexy ne s’était pas battu avec son fils ivre à Noël…

Big Show avec une promo heel très de base

Big Show traite les fans de perdants ouvertement. Encore. Et encore. Moi je suis un géant. Vous faites semblant d’être des travailleurs honnêtes mais vous êtes justes jaloux de votre prochain. C’est efficace, mais, en même temps, assez cheap. Il essaie, par une logique vaseuse, d’associer Roman Reigns à nous et de le traiter de perdant. Oui, le beau gars, joueur de football d’élite, cousin de The Rock, qui n’a pas perdu de match depuis 6 mois, est un perdant… Je m’identifie autant à lui qu’à la Reine d’Angleterre dans le rayons des « pauvres gens dépourvus ». Roman rétorque avec un CONTE (je ne déconne pas). Il a des haricots magiques et il y a un perdant dans le royaume et… OUI! LA FOULE CHIE SUR SON HISTOIRE MERDIQUE et moi non plus j’en ai rien à foutre. Merci, Louisianais, vous faites ma soirée.

Analyse : Vince McMahon veut se magasiner un Batista redux? Il va l’obtenir avec des promos aussi a-troces.

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Roman Reigns devrait ajouter le Charlie Horse à son arsenal

Match #3 : Roman Reigns vs Luke Harper

Les chants de «Let’s Go Harper» sont désormais de la musique à mes oreilles. J’ai essayé avec Reigns, mais si je suis pour l’entendre déblatérer des pastiches de superhéros, des contes ou des alitérations tirées droit d’un rap de John Cena comme à Smackdown, je préfère encore revoir Cena « AU PIED DU MUR!^TM » plutôt que de me taper des CONTES. Qui connaissez-vous a déjà remporté une joute d’intimidation avec une allégorie de haricot magique? Bon, vous avez peut-être des habitudes rhétoriques atypiques, mais, par chez nous, on se contente de citer les jokes dans les gommes Bazooka Joe. À chaque fois de Roman « arme » son avant-bras avant le Superman punch, je pense toujours à la fameuse prise du « feu indien » où on est censé causer des douleurs impossibles à quelqu’un en lui tordant la peau de cette zone. Ça appartient au panthéon des trucs de petits gars pour se battre, avec le « frottage de cuir chevelu avec un poing », le « charlie horse » qui marche une fois sur dix, les « jambettes en se tenant les épaules au lieu de se donner des coups de poings dans la figure » et le célèbre « wedgie », aussi connu sous le nom de « bobettes pries dans la craque ». Ah, pour ceux qui lisent ça encore pour la lutte : Roman revient avec l’espèce de souplesse semblable à Cena, Harper lui assène des coups de pied, mais Reigns s’en tire avec le Spear pour le tombé. Big Show, cette semaine, a décidé qu’il n’y avait pas d’intérêt à ce que le match finisse en disqualification. Pourquoi? Fouillez-moi (ou pas).

Analyse : J’étais trop occupé à lire sur la technique propice à infliger une paralysie temporaire du nerf sciatique (un Charlie hors lu par la science!) pour m’intéresser au déroulement prévisible du match. Quelque chose autour de *.

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À Retenir : un match de Diva qui ne finit pas en Distraction roll-up^TM!

Match #4 : Naomi (main attachée derrière le dos) vs Alicia Fox

Je crois que ces deux femmes ont un potentiel indéniable et je serais heureux qu’elles puissent se faire valoir plus de 3 minutes et sans un handicap idiot qui n’a jamais produit de bon match dans l’histoire de l’humanité, sauf peut-être dans la Rome antique avec les gladiateurs et les lions. Naomi se défend bien, mais Alicia la tire hors du ring et elle l’emporte avec une Savate du Ciseau (Scissors Kick). Un match féminin qui ne se termine PAS en Diva Roll-Up^TM? C’est la pleine lune?

Analyse : Très court, pas grand-chose à dire. Pourquoi j’ai regardé ça? Qui en bénéficie? Est-ce qu’Alicia Fox se positionne mieux avec cette victoire contre une adversaire vulnérable? Que veulent les divas dans la WWE? Est-ce qu’il y a quelqu’un qui écoute Total Divas qui peut m’expliquer, à moins que rien ne s’explique? C’est la WWE qui se prend pour David Lynch ou quoi? #WWEPostModerne

Dean Ambrose compose avec du mauvais matériel venant des scripteurs rejetés par les Simpsons

Ambrose, avec le psy, doit associer des images à un mot. Il se moque des pubs de Smackdown en scandant « THURSDAY! » avant même d’en voir une. Le point fort : Kane = « Dentifrice ». Le psy, comme par hasard, montre Hacksaw Jim Duggan juste avant Stéphanie, ce qui permet à Ambrose de crier à deux reprises, « HOOOOO! ». Oui, Stéphanie qui se fait traiter de pute en 2015, 15 ans après que ça ait arrêté d’être drôle avec Chris Jericho. Comme je le disais la semaine dernière : c’est ça que ça fait embaucher des scénaristes de sit-com désoeuvrés, Vince. Ils rêvaient d’écrire pour les Simpsons, de créer le nouveau Seinfeild, de scripter la routine de l’animateur des Oscars… et les voilà, à écrire des calembours fessiers pour Dean Ambrose qui pourrait improviser quelque chose deux fois plus drôle sans même faire un effort. Plus bas que ça, tu écris des critiques cabotines de lutte sur internet avec une bonne blague disséminée en 3 000 mots. (Si vous vous rendez ici, la bonne blague était sur le « feu indien » : vous n’êtes plus obligés de lire si vous tenez à rire).

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Brock Lesnar pourra-t-il sauver ce gala?

Brock Lesnar avec Paul Heyman de retour sur la scène de crime. Heyman mousse encore la conquête de l’Undertaker. Heyman, au lieu de l’insulte pipi-caca-perdant du Big Show et du conte bidon de Reigns, se met à déconstruire la machine marketing de la WWE au profit de Lesnar, qui incarnerait la vérité aux dépens du fantasme que la WWE manufacture. J’ai comme l’intuition que Heyman a dit au scripteur de sitcom de se mettre ses farces de cours d’école là où le soleil ne brille pas et qu’il improviserait quelque chose.

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Le match moins long que le haricot magique de Roman Reigns

Match #5 Jey Uso vs The Miz

Au fil de la soirée, nous avons droit à des imitations de Macho Man par les diverses superstars. Un des Usos et Big Show figurent bien, les autres se contentant de pauvres imitations assumées qui collent néanmoins à leurs personnages. Ça ne paraît pas au compte-rendu, mais j’ai souri. Cette réaction supplante celle que j’ai eu vis-à-vis des horribles pastiches des Golden Globes par Miz et Mizdow. Je suis tellement peu au courant de la cérémonie qu’au d.but j’ai tapé les Grammys et je pensais que c’était la même chose. Je n’ai pas honte de la confusion. Le match se termine en moins de deux minutes avec une victoire du Miz par surprise.

Analyse : Que peuvent-ils accomplir en si peu de temps? Je déteste ces matchs insignifiants…

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Si Brock Lesnar ne pouvait pas sauver ce gala, il ne nous reste qu’un seul espoir…

Le « Bûcheron B+ » favori de la foule se présente pour épiloguer sur son grand accomplissement de Wrestlemania XXX. À peine peut-il affirmer son désir de remporter le Rumble que Stéphanie, armée de son DVD de mise en forme, l’interrompt pour lui offrir l’item prisé. McMahon le tourmente avec son état de santé. Voyez, pas besoin de conte de haricot magique : juste une histoire simple. Le héros, auquel nous nous identifions parce qu’il est un « average joe », doit montrer qu’il a encore les ressources pour gagner, que sa victoire n’était pas un coup de chance. Une histoire, avec des personnages, qui vivent des émotions. Si simple, mais en même temps, si difficile à rendre… Bryan rappelle ses racines de négligé et conclut qu’il ne cessera pas de se battre, que nous ne cesserons pas de nous battre. Stéphanie veut le tester et ce sera à Smackdown, désormais le jeudi, contre Kane. Kane survient, tente le Tombstone sur les marches, mais Bryan le rosse et les arbitres brisent la bagarre… jusqu’à ce que Bryan place son Busaiku Knee… puis son Suicide Dive!

Analyse : C’est officiel, l’« Express Roman Reigns » va dérailler. L’histoire de Daniel Bryan continue de nous captiver. Le Pull-apart brawl lui a mérité un chant « Daniel Bryan » que seul lui réussit à obtenir désormais. Le #YesMovement va revenir! Avec le cou, la rivalité dont je rêve contre Brock Lesnar s’écrit tout seul! C’est Shawn Michaels vs HHH à Summerslam 2002.

En coulisses…

Seth Rollins ne se montre pas intimidé par Brock Lesnar et Paul Heyman doit siphonner la testostérone qui émane des rivaux. Le plan : Brock démantibule Cena, puis que le meilleur gagne entre Rollins et Lesnar. 2 vs 1, Cena est… AU PIED DU MUR^TM!

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Vous ne pensiez quand-même pas échapper aux distractions fatales…

Match #6 : Brie Bella vs Paige

Paige est redevenue face? Elle est amie avec Natalya, qui est avec son mari troud de cul Tyson Kidd (heel), donc Natalya est heel par proxy, surtout qu’elle arbore un look plus « heel » avec une robe noire (pensez au cowboy avec le chapeau noir dans les westerns, mais là, c’est avec des robes). Brie, de fait, est habillée en noir. Bon, Paige aussi, ce qui amoindrit le point, mais bon, Paige est un peu une anti-diva, vu son marketing de « pseudo-goth ». Le match dure moins d’une minute et Brie l’emporte à la suite d’une DISTRACTION de Tyson Kidd qui mène à un horrible DIVA DISTRACTION ROLL-UP^TM!

Analyse : Nombre de Divas Distraction Roll-Up depuis le début de 2015 : 2 en 2 RAWs (100%)

En coulisses…

Bray Wyatt se prend pour Schang-Tsung et veut siphonner les âmes de 29 autres hommes. Oui, j’affectionne le verbe polysémique « siphonner ».

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JBL fait mal sa job

Match #7 : L’Ascension vs Jambon Lelent & André Moli

Vous vous souvenez lorsque Daniel Bryan a débuté dans la WWE et que Michael Cole passait son temps à le traiter de nerd? EH bien JBL a décidé de faire la même chose en décriant l’Ascension. Au lieu de dire que leur gorilla press slam en tandem est impressionant, JBL les traite comme des vantards en soulignant que André Molli était un nabot. POCHE! Venez-nous votre personnage!

Analyse : Squash.

Dean Ambrose devient thérapeute

Apparemment, le psychologue est un trouillard impuissant et ce, parce qu’il s’assoit pour pisser. Dean Ambrose, le meilleur acteur que la WWE a eu depuis The Rock, et un tarla le force à faire des blagues pipi-caca lui aussi. J’aime la WWE, j’aime RAW, mais je DÉTESTE leur humour. C’est peut-être culturel… Après tout, les comédies américaines me laissent souvent de marbre. En même temps, Louis CK, South Park, les Simpsons et tous leurs spectacles irrévérencieux me font bidonner. Ce qui me pousse à croire que : 1) Vince McMahon a un humour de merde et 2) Il croit que seuls des enfants ont le droit de rire pendant RAW, d’où le scatologique. Déprimant…

Rusev est déçu de ne pas se battre ce soir contre le Gros Gars

Rusev est mon plaisir coupable. Je trouve le booking tellement caricatural, les photos de Vladimir Poutine tellement primaires et hyperboliques, l’accent de Lana tellement tiré d’un dessin animé… et pourtant, peut-être parce qu’ils sont à l’aise avec l’idée qu’ils incarnent un stéréotype gros comme l’URSS, j’embarque. Voir la tronche de Poutine ne me donne pas envie de huer, mais de rire. Est-ce que cette posture ironique fait de moi un hipster? Je consomme du divertissement en utilisant des métaphores alimentaires et en dissertant sur la polysémie de verbes relatifs à la plomberie : je suis un misérable hipster. Merci, Rusev! Rusev participera au Rumble et Dean Ambrose en a assez du patriotisme du Bolchévique Bulgare naturalisé russe.

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La dernière chance d’avoir un second match qui dure plus de 2 minutes ce soir…

Match #8 : Dean Ambrose vs Rusev

Ambrose vend la blessure au genou de la semaine dernière parce qu’il sait comment raconter une histoire intéressante. Un babyface DOIT être vulnérable. Les Superman, ça nous emmerde. Même Hulk Hogan se faisait émasculer par Earthquake… Malgré de bonnes manœuvres, dont sa corde à linge en rebondissant dans les cables et une descente du coude du 3^e cable, la blessure a le dessus et l’arbitre arrête le combat. Après le match, pendant qu’Ambrose s’obstine avec l’arbitre, Rusev l’attaque de dos pour célébrer avec le drapeau russe.

Analyse : **. Pas mauvais pour les cinq minutes que nous avons eus. Il y a une belle chimie entre ces deux-là. Rusev se débrouille bien dans le ring : il est mobile, ses coups ont l’air de faire mal et il a un bon timing. Si on le tient loin de gars comme Big Show et Mark Henry qui le font paraître moins menaçant en raison de sa taille « petite », il a l’air d’une bête. Rusev vs Cena serait un bon choix pour Wrestlemania, selon moi. Mettez Hogan là-dedans comme ami de Cena et vous avez votre Rocky IV.

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Singature de contrat : parle parle jase jase

Paul Heyman soulève LE point important de ce match : Brock Lesnar n’a pas à se soumettre ou à subir un tombé pour perdre son championnat. C’est d’ailleurs pourquoi je vois Rollins quitter le Rumble avec le championnat! Rollins rétorque avec une attaque à l’égo de Lesnar et Rollins coupe la parole du morse volubile. Rollins affirme par ailleurs qu’il utilisera la valise Money in the Bank s’il ne gagne pas lors du premier affrontement. Cena a le feu au cul et signe en grommelant sa virilité. Rollins étale les échecs de Cena au nez de Brock qui n’est pas impressionné. L’obligatoire escarmouche s’ensuit et Cena envoie Lesnar au travers de la table avec le AA. Rollins cependant écrapoutit la gueule de Cena avec le Curb Stomp… et aussi Lesnar!

Analyse : Si la WWE doutait de la pertinence d’ajouter Rollins au match, Rollins est parvenu à les dissiper. La dynamique a changé du tout au tout et, ma parole, même Cena semblait plus sympathique, alors qu’ils était en mode « Je botte des culs! »  Je suis très impressionné par le travail de Rollins. Il devait prouver qu’il méritait sa place et son travail au micro est convaincant. Je déteste les signatures de contrat, mais au moins l’enjeu du match est clair.

Analyse finale :

Je donne à RAW la note de 4 sur 10.

Trop de matchs insignifiants, voilà tout. Les avancées intéressantes touchaient toutes au micro, avec une promo de Cena au début, une promo de Daniel Bryan, une promo de Lesnar, une promo de Seth Rollins, une promo de Paul Heyman, une promo de Big Show, une horrible promo de Reigns. Parmi ce blabla asourdissant, nous avons eu des matchs de moins de 3 minutes. À part Rollins/Cena, qui suivait une formule éculée, rien n’a duré plus de 5 minutes. Je n’obsède pas tant sur la longueur des matchs, je n’ai pas besoin de 20 minutes pour me satisfaire, mais j’ai besoin que les matchs signifient quelquechose, qu’il y ait un enjeu clair. Tsé, le genre de choses dont Vince McMahon parlait dans le podcast de Steve Austin. Il le sait, pourquoi il le fait pas?

Ah! Et partez-moi pas sur les blagues pipi-caca!

N’oubliez pas : @Rawsume sur Twitter et rawsume@gmail.com pour le courrier électronique.