Smacksumé du 29 janvier "C’est comme un RAWSUMÉ, mais jeudi"

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EN DIRECT de Harford, CT. Vos hôtes sont Jerry Lawler, Byron Saxton et Michael Cole.

Les quatre personnes qui me suivent sur Twitter savent que j’ai pété les plombs à la suite du Rumble. Je n’épiloguerai pas sur la question. Les forums de discussion sont remplis de nos cris. Sachez que je suis de votre bord! Un match Ziggler vs Bryan pourrait panser mes plaies À LA SEULE CONDITION que les scénaristes y consacrent de l’énergie et qu’ils nous offrent une histoire étoffée à la Shawn Michaels/Chris Jericho à WM19 ou Shawn Michaels/Kurt Angle à WM21.

Il paraît que la NFL n’a pas de couilles, mais HHH si et nous sommes supposés rire

HHH nous accueille à Smackdown, qu’il confond avec RAW ironiquement. Il «no-sell» la tempête, vante le million d’abonnés au Network et se moque de la NFL. Le bon vieux complexe d’infériorité de Vince McMahon, mesdames et messieurs! Dès qu’il aborde le Royal Rumble, la foule hue éperdument. HHH name-drop Bill Simmons (reporter vedette de ESPN) et son Tweet où il affirmait que Philly avait renversé et mis en feu le «train» (bandwagon) Roman Reigns. Lundi, il annoncera quelque chose qui ébranlera la WWE en lien avec la «controverse» du Rumble. Reigns arrive pendant que Michael Cole nous ressert le même discours qu’il utilise pour justifier les huées contre Cena : «Je fais mon affaire, qu’ils réagissent comme ils veulent». Reigns ne voit pas de controverse. HHH répond qu’il a un match

Analyse : Au moins c’était court. HHH ne nous a pas donné grand-chose, ici. Des blagues plates sur la NFL avec le jeu de mots évident sur les «balls» parce que les Patriots ont dégonflé des ballons, une annonce qu’il convoquera Sting à Fast-Lane et qu’il traitera de l’issue du Rumble à RAW. Bref, rien qui donne envie de regarder Smackdown ce soir! Un peu trop de moussage d’égo aussi et, croyez-moi, je connais ça, mousser son égo avec les moyens du bord!

(Commerciaux)

Phase 2 de nous enfoncer Roman dans la gorge

Match #1 : Roman Reigns vs Big Show

Je déteste écrire ça, mais j’espérais encore plus de huées contre l’Empire Roma(i)n. On est seulement au niveau «Hué comme du poisson pourri». Oui, par chez nous, on hue les morues avariées. Big Show renverse une souplesse, applique un Body Slam; les commentateurs dissertent sur la «réaction mixéeTM» que reçoit Roman. Cole répète TROIS fois l’expression en deux minutes!  Big Show lance Roman comme une poupée de chiffon, mais Roman prend le contrôle avec un croc-en-jambe et il «élimine» Big Show en lui faisant un coup de la corde à linge qui l’envoie par-dessus la 3^e corde. Pendant ce temps, les commentateurs vantent les «exploits» de Reigns dans le Royal Rumble et on part en pause. Digression : À quoi ça sert une pub de «Smackdown a changé de jour» PENDANT qu’on écoute l’émission? On le sait! Faudrait la mettre le vendredi pour que ce soit efficace. Big Show tient Roman dans une clé de jambe, Roman grimpe dans les cordes et IL RATE COMPLÈTEMENT UN CISEAU DE TÊTE! Big Show vend la prise néanmoins en se lançant par-dessus la 3^e corde et la foule CHIE sur Reigns! Imaginez : 200 kilos et Big Show se projette alors que l’autre ne lui a presque pas touché le cou. Désolé de mon plaisir malsain, les Allemands appellent ça le schafreunde. Show avec le chokeslam sur Reigns pour 2. Show veut monter sur la 3^e corde mais Reigns avec deux Superman punches et il press slam Big Show sous les huées. Son grognement pré-Spear se mérite une chorale de huées mais par le Spear en tant que tel.

Analyse: *1/2 Un match correct, mais extrêmement prévisible. Comme dans le cas de Cena en 2005, la réaction de la foule devient plus intéressante que ses matchs en tant que tels.

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Arnold Schwarzenegger sera la vedette intronisée au Temple de la renommée. On nous ajoute les mauvaises imitations assumées de ses répliques célèbres par les superstars.

Appel à tous : Seth veut se battre!

Seth Rollins parade dans le ring : il a brisé les côtes de Brock, il conserve sa valise. Il se sent frais comme une rose, joyeux comme un chiot dans les prés, il en profite pour lancer un appel à tous pour l’affronter. Ryback répond et c’est parti! J&J attaque Ryback avant la cloche, mais Erik Rowan sauve les meubles, puis Ziggler, puis plus rien. À suivre?

Analyse : J’espère que ça va mener à quelque chose, sinon c’était une perte de temps. Aussi, le ressentiment à l’endroit de Rollins est tel au sein des faces qu’il me semble irréaliste que seul Ryback réponde au défi!

Kane avec de la petite musique de salon funéraire, genre MIDI bon marché

Une question à tous : est-ce que Kane terrorise encore quelqu’un? Vos enfants réagissent-ils? Moi, il m’ennuie autant que les conversations de mes voisins dans les files d’attente du McDonald’s. Ou, je sais pas, il me fait penser au gars qui a déjà sauvé un chat dans une maison en feu, il y a 30 ans, et qui continue de surfer sur son quinze minutes de gloire en participant à des levées de fonds pour la salle paroissiale de son quartier.

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Dire que Tyson Kidd et Adrian Neville ont eu 15 minutes et un match ***1/2 hier à NXT…

Match #2 : Tyson Kidd vs Un des Usos

C’EST QUOI LE MAUDIT TRUC pour différencier les Usos? Suivez l’exemple des Bellas et posez des faux seins à l’un des deux, bâtinsse! Tyson vend le Samoan Drop comme s’il s’agissait d’un lance-roquettes. Cesaro se mêle des hostilités, un des Usos saute dans le tas, Kidd profite de la bisbille pour voler le match.

Analyse : *. Trop court pour valoir de quoi. Je suis content qu’ils remplacent la trope «Les champions perdent un match sans titre en jeu pour préparer leur prochain feud» par «un de deux champions perds un match individuel pour préparer le prochain feud», ça affecte moins la crédibilité de la ceinture… de peu. Mais j’arrive toujours pas à croire que TOUTE L’ÉQUIPE de producteurs sache pas trouver de meilleure finale aux matchs que: «Ouep, m’semble qu’on s’rait dus pour une p’tite distraction; c’est un peu comme les pommes : une par jour éloigne le spectateur pour toujours, euh…»

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Est-ce qu’apprécier le personnage de Rusev fait de moi un hipster?

J’ai de la difficulté à prendre le pouls de la communauté sur le cas de Rusev. Personnellement, voir Lana «troller» les américains patriotiques avec des affiches de Vladimir Poutine sur son cheval blanc me ravit. Le personnage est 30 ans en retard sur son temps et c’est glorieux. En même temps, Rusev ne refuse jamais un combat, il ne perd pas, il aime son pays, je prendrais une Vodka avec lui! Cena répond aux insultes de Rusev («C’EST UN LOSER!» — mais qui gagne tout le temps Note de Shane) avec une assertion tout aussi sage : «TA GUEULE!» Les bonnes vieilles querelles de cour d’école! Parlant d’humour de niveau pré-scolaire, Cena scande qu’il était champion alors que Rusev n’avait pas encore de poils pubiens. Que connaît-il de la pilosité du Bulgare? S’il prenait des stéroïdes depuis sa jeunesse, il avait peut-être un poil bien avant ses pronostics…

Analyse : Je suis d’accord avec un feud Cena contre Rusev, mais je ne comprends pas vraiment pourquoi ils se battent. J’aurais préféré un primaire «J’AIME L’AMERICUH!» En espérant que Rusev, d’ici Wrestlemania, démolisse un des copains de Cena, genre Zack Ryder, en le poussant d’une chaise roulante du haut du stage, idéalement.

Paige obtiendra une chance au titre féminin à Fast Lane

Nikki vole l’humour de lacet de bottines à son amant en traitant Paige de vampire. Oh la la je suis sûr qu’elle l’avait jamais entendue celle-là! Les Bellas l’assoment et partent. Si seulement Vince McMahon donnait plus de respect à la division féminine. On voit à NXT que les fans peuvent aimer autant la lutte féminine que masculine si les bookers y mettent la même énergie. Paige se débrouille dans le ring, elle a une légion de fans : qu’attendez-vous pour faire de l’argent avec elle? Au lieu d’un calendrier de bikini, réimprimez l’édition 3,5 du manuel D&D avec sa face sur tous les personnages et engrangez les profits. Oui, je sous-entends que les geeks trippent sur Paige.

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L’Ascension est-elle «endommagée» irrémédiablement?

Match #3 : Poussière d’or et d’étoile vs Ascension

Je vous jure, Ascension, pour des raisons qui m’échappent, est le nom le plus chiant à taper de ce Smacksumé après Schwarzenegger. Depuis le massacre de la NWO, je suis officiellement débarqué du «bandwagon» de l’Ascension. Viktor commence contre Stardust, prend rapidement le contrôle. À noter que l’Ascension se trouve dans le coin «face caméra» normalement destiné aux faces. Soit la WWE veut les virer, soit il s’agit simplement de les «montrer» mieux, entendu que ce combat sert à les mettre en valeur. L’Ascension malmène Stardust avec des relais rapides. Goldust reçoit le hot tag et répète sa séquence habituelle avec l’Atomic Drop, Powerslam, son magnifique Sunset flip en pirouette. Stardust vole le tag, Konnor bloque le Disaster Kick et le Fall of Man termine les Dust.

Analyse : *1/2. Hélas, je ne suis pas vendu à L’Ascension. Ils n’ont pas le style assez brutal pour correspondre à leurs personnages. Ils ont les grognements, mais je trouve qu’ils ont quand-même trop l’air de des «bon gars». J’imagine pas Konnor et Viktor dans un spectacle de Black Metal à s’enfoncer des pics dans les orifices avec Shagrath, mettons. C’est bien ça qu’ils font, dans ces concerts-là, n’est-ce pas?

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N’importe quoi pourvu que Miz et Mizdow en ont fini avec les Usos!

En coulisses, une vedette de série F réalise des tours de magie avec les jobbers habituels (R-Truth, Zack Ryder, Summer Rae) et Miz se présente. Le magicien préfère sa doublure au Miz, au détriment de ce dernier. Miz se trouve à avoir un œuf à la coque étampé dans le visage (je ne délire pas) et j’imagine qu’on doit rire. Décidément, c’est la soirée de l’humour pour 6 ans et moins : farces sur les couilles, les comparaisons de la goth avec un vampire, des œufs dans le visage, des «t’es un perdant» et des «ferme ta gueule»… manque juste les flatulences et les déclarations d’amour hipster à Rusev et on atteint le niveau de puérilité d’un RAWSUMÉ! Ça ne devrait pas être une cible à atteindre…

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Match #4 : Match de cercueil — Kane vs Daniel Bryan

Pour ceux qui se le demandent, Bryan ne reçoit pas une «réaction mixée», mais plutôt un tonnerre d’approbation et d’appréciation. La foule scande «Daniel Bryan!» mais Vince McMahon croit encore que c’est seulement le «YES!» qui est «over». Les sceptiques appellent un tel entêtement un «biais de confirmation». Bryan attaque les jambes de Kane en ouverture. Bryan avec les 10 coups de poing dans le coin, mais Kane le repousse. Kane tente un press slam, Bryan glisse, le dropkick sur le bord du ring où se trouve le cercueil, mais Kane évite la charge de Bryan qui voulait le propulser dans le cercueil et nous prenons une pause. Au retour, Kane brutalise Bryan et il le pousse vers le cercueil sous les cris de la foule. Bons «teases». Kane subjugue Bryan d’un second Big Boot. L’éternel Side Slam suit. Bryan «dépèce le chat» (skin the cat) pour se sortir d’une mauvaise situation et il réussit son ciseau de tête pour transporter Kane avec lui dans le cercueil. Kane se sauve, mais Bryan lui saute dessus de la 3^e corde et le mitraille de droites. Bryan se réessaie mais Kane l’attrape, l’enfonce dans le poteau et le BOOT dans le cercueil. Bryan se sauve. Kane le couche de nouveau et Bryan maintient le couvercle avec ses jambes. Il ne manquait que quelques centimètres! Bryan le cogne, saute du haut du cercueil mais Kane l’atrappe avec un uppercut en descendant. Hélas, l’angle de caméra montre l’écart entre sa main et la gorge de Bryan. Une rare erreur de Kevin Dunn et son équipe. Le match s’en va encore en pub. De retour avec un échange de coups, mais Kane le plante avec un DDT. Aucun mot des commentateurs sur la réaction populaire à l’endroit de l’élimination prématurée de Bryan du Rumble. Bryan avec son «hulk-up»! Kane évite le Yes Kick final mais Bryan rétorque avec son suicide dive. Hors du ring, Bryan fauche Kane et lui écrase le visage avec ses bottes le long de la rampe de sécurité. Bryan vend le cou. Kane le projette par-dessus la barricade dans le cagibi du chronométreur. Maintenant, ils visitent la table des commentateurs. Kane avec des coups de chaise au dos de Bryan. Les arbitres ouvrent le cercueil et Kane en profite pour envoyer Bryan face première dedans! TOMBSTONE! NON! Bryan avec une guillotine et un dropkick! DEUX DROPKICKS! KANE TIENT BON! TROIS! NON! CHOKESLAM! Douche d’eau froide sur la foule! Il roule Kane dans le cercueil, MAIS BRYAN LUI BOTTE LA TRONCHE! TASSE-TOÉ MONONCLE! YES LOCK DANS LE CERCUEIL! Envoye, crie, le démon! CRIE! Kane se fatigue, Bryan ferme le couvercle… NON! Kane lève le bras! YES KICKS! NON! Kane bloque! Corde à linge et Bryan la vend en faisant un backflip! J’aime ce spot! CHKOESLAM! NON! Bryanb bloque, le fait tomber sur le bord, YAKUZA KICK! KANE EST KO! KNEE PLUS! Il enferme Kane dans le cercueil!

Analyse : ***1/4. Non seulement un des meilleurs matchs de cercueil que j’ai vus, mais un des meilleurs matchs de Kane dans la dernière décennie!

Analyse globale :

Je donne à ce Smackdown un 6 sur 10. Je suis généreux, mais j’ai aimé le rythme de l’émission. Kane et Bryan ont livré la marchandise dans un match de cercueil rempli de bons «teases». J’avais l’impression que tout avait une importance et une direction, ce qui n’est pas le cas à RAW! Pas de remplissage éhonté non plus (récapitulations, ploguage de leurs succès dans les cotes d’écoute). Seuls bémols : l’humour douteux et une absence de matchs solides dans le mid-card. J’aurais préféré qu’on ajoute un peu de temps à Kidd contre Uso ou au segment en coulisses avec Paige et les Bellas, dont je suis un fan fini.