lundi 2 février 2015

RAWSUMÉ 2 Février C'est ENFIN bon!




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EN DIRECT de Denver, CO. Vos hôtes sont Michael Cole, JBL et Booker T

Nous surveillons ce soir la fameuse annonce de HHH. Comme il est heel, je crains qu’il ne s’agisse d’une sorte de ruse pour nous rendre furieux. Nous verrons…

La NFL nous botte le cul les lundis soirs, mais nous faisons semblant que nous sommes au-dessus d’elle
L’Autorité discute du Superbowl. Apparemment, leur équipe favorite a gagné. Le complexe d’infériorité vis-à-vis de la NFL me tape sur les nerfs. Ils mentionnent la campagne #CancelWWENetwork. Choisissant leurs mots, ils se concentrent sur la controverse qui entoure… The Rock. HHH voit que Sting a établi un précédent: des «civils» qui s’improvisent «vigilante». Et ses vieux potes des New Age Outlaws qui tabassent l’Ascension, eux? L’éléphant dans la pièce, Daniel Bryan et les huées, n’est pas traité. Reigns interrompt, avec une réaction que je qualifierais d’identique à celle que reçoit Cena : les cris aigus de femmes et enfants, puis les huées creuses des mâles. Stéphanie essaie de le calmer, joue la carte de la famille polynésienne pour le convaincre de délaisser son match de championnat à Wrestlemania. Mais voici Daniel Bryan sous les applaudissements : «Daniel-Bryan-Clap-Clap-ClapClapClap». Bryan mentionne l’injustice qu’il a subie : on lui a enlevé le titre qu’il n’a jamais perdu. HHH concède à Bryan son argument. Seth Rollins interrompt et… nous allons à la publicité après 15 minutes de blabla.

(Commerciaux)

Un «Roman»-savon (la pognez-vous?)
De retour avec Seth Rollins… est-ce qu’il a entré pendant 3 minutes? Il aurait parcouru 3 mètres sur la rampe pendant tout ce délai. Monsieur Argent dans la Banque plaide sa cause et Reigns lui offre de le mettre dans le coma. Pas de «succotash son» ni de «haricots magiques»: tant mieux! HHH offre à Roman de dissiper les huées: à Fast Lane, il défendra son titre d’aspirant #1 à Wrestlemania contre le gagnant du match Seth Rollins vs Daniel Bryan ce soir! Reigns accepte le défi et la foule approuve.

Analyse : Le segment a duré plus de 25 minutes. Pas de Rusev? Il me semble qu’il aurait une excellente raison de protester, vu que l’intervention de Rock lui a clairement coûté le match. Oh la la, ça nous montre à quel point le match du Royal Rumble a été bâclé. Il a fait une pire job que celui qui a booké la tempête dans le nord-est l’an dernier (Dame Nature? — j’haïs tellement cette métaphore-là).

Par contre, je crois que les dirigeants de la WWE se sont ajustés convenablement afin qu’on avale mieux le «pilule» Reigns: il n’a pas fait de mauvaises blagues et il se fait «screwer», le rendant plus sympathique. Je suis sceptique sur le traitement de Bryan dans tout cela: Vince McMahon essaie encore de nous faire des faux espoirs sur son cas pour extirper chaque sou de nos portefeuilles… On raconte que Ziggler vs Bryan est coulé dans le béton pour WM. Est-ce que monsieur «Show off» va ruiner ses rêves ce soir ou seulement à Fast Lane? Tant qu’on aie un bon feud…

(Commerciaux)

Manger. Dormir. Regarder un match plate. Répéter.
Match #1 : Roman Reigns vs Big Show
Si vous avez besoin d’un récit détaillé du match, vous n’avez pas écouté RAW lors des deux derniers mois. Copiez-collez le match de Smackdown, mais ajoutez Seth Rollins qui frappe Reigns dans le dos avec la valise pour faciliter la victoire surprenante du Géant.
Analyse : 1/2*. Ils mettent la table pour un éventuel match Rollins vs Reigns… En fait, si vous m’aviez demandé mon scénario favori pour WM (et je sais que vous mourrez d’envie de me demander mon opinion), j’aurais volontiers voulu Reigns vs Rollins pour le championnat et Bryan vs Brock à part.

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Curtis Axel nous supplie de ne pas changer de poste. Oui, il a vraiment dit ça.
Le nouveau vétéran, reparti relancer sa carrière à NXT avec Sin Cara et Tyson Kidd, demande justice: il aurait gagné le Rumble si Erik Rowan ne l’avait empêché d’y participer. «Je veux Brock Lesnar pour le championnat!», dit Axel, pointant le signe de Wrestlemania avec le sérieux de l’évêque dans une chaire. Dean Ambrose répond avec une corde à linge, il balance Axel par-dessus la 3e corde. «Maintenant, t’es éliminé». Tel un aède, il relate son odyssée pédestre à travers les contrées hostiles du Connecticut. Il a réalisé un pèlerinage aux bureaux de la WWE, vu les photographies des légendes aux murs, a trouvé jolie la mosaïque, mais aurait préféré y distinguer son minois. En conséquence, il désire remporter le titre Intercontinental pour appartenir à ce panthéon. (Buvez un shot à chaque mot de vocabulaire sacré dans ce paragraphe et soyez ivres, mes brebis).
Analyse : J’ai aimé le segment, mais pas son positionnement. Nous venons de voir trois personnes discourir des événements du Royal Rumble. Devions-nous endurer la pantomime d’Axel sur le champ? Quant à Ambrose, il a réussi mieux que quiconque que je me souvienne à mettre en valeur l’importance du titre Intercontinental. S’il l’emporte, j’espère qu’il le défendra plus souvent que le titre US qu’il a détenu presque un an… Des duels au micro entre Ambrose et Barrett promettent… Qu’attendent-ils pour donner à un des deux un talk-show?

Ernie Ladd rejoint Arnold et Macho Man dans le Temple de la renommée.

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JBL qui niaise l’Ascension, ça gosse.
Match #2 : L’Ascension vs les Frères Poussière
L’Ascension démantibule les frères en peu de temps. Stardust blâme Goldust pour la défaite. Analyse : Nous sommes de retour dans le chemin de la rupture qu’on attend depuis que Goldust a fait campagne pour un match à Wrestlemania entre les deux sur Twitter en 2011. Ça aura pris du temps! À part de ça, quelqu’un peut m’expliquer en quoi le commentateur heel qui traite des heels comme des «poseurs» me donne une idée de qui huer? J’espère que l’Ascension va se venger en reformant l’APA sauf en buvant du gatorade et jouant au Nintendo DS.

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Avec le blizzard, Roman Reigns, The Rock, quelqu’un se souvient encore que Ziggler et cie étaient virés?
John Cena veut lui aussi se plaindre de la vision de HHH. Ce bon vieux Triple H, toujours prêt à partager les feux de la rampe avec les jeunes, hein? Cena mentionne ENFIN que HHH refuse de le mettre à la porte parce que les actionnaires seraient mécontents. BON! Un mois en retard, mais quand le bon sens vous frappe, c’est comme la puberté quand tu as 16 ans : tu la prends même si c’est en retard. Parlant de puberté et de testostérone, Ryback, qui en a abusé quelque part, se présente accompagné d’Érik Rowan et Dolph Ziggler. Stéphanie interrompt. Ziggler répète mes propos : ON PEUX-TU AVOIR UNE HISTOIRE DE MAIN-EVENT SANS L’AUTORITÉ, MAUDIT CALVINSSE? Ce soir, c’est Ziggler contre Wyatt; Rowan contre Ruzev et Ryback va bouffer (tout sauf Kane je vous en prie! Je pourrai pas digérer un rematch de leur classique de médiocrité à TLC!)… Luke Harper. Fiou! Que goûterait Luke Harper? Le lait caillé ou le shish-taouk extra-ail pas frais, avec la mayonnaise qui ramollit le pain?

(Commerciaux)

Un Harper laqué, ça serait bon?
Match #3 : Ryback vs Luke Harper
Ryback avec une souplesse en chandelle, un powerslam et un Splash de la 2e corde pour 2. Harper le Big Boot, l’envoie hors du ring et lui fait un springboard sommersault senton! Joli! Ryback revient avec son Thez Press avec cognage de tête au sol, puis un autre Splash pour 2. Harper avec un Black Hole Slam pour 2. Spine Buster. Ryback se réjouit comme s’il fréquentait un Buffet Chinois. Qu’est-ce qu’il attend pour se partir un show sur YouTube où il va au restaurant et se bourre la face? Merde, on a un canal entier consacré à des émissions de cuisine, venez pas me dire que personne paierait pour voir Ryback bouffer des steak hachés et chialer contre les sushis. Ryback s’en tire avec le Shell Shocked pour le 3.
Analyse : *1/2. J’apprécie davantage le travail de Ryback dans le ring que la majorité et ce match n’est pas une exception. Le Gros Gars ne réalisera jamais de prouesses dignes de Daniel Bryan, mais avec un adversaire compétent qui gère la structure du match, il peut tenir son bout. C’est vraiment dommage que son sommet de popularité se soit produit alors qu’il était inférieur dans le ring par rapport à aujourd’hui.

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C’est rendu que Total Divas dégouline sur cette histoire-là aussi
Match #4 : Un Uso vs Cesaro
Bon, là, Michael Cole nous explique que Natalya et Naomi ne sont plus amies, ou que Natalya a essayé de faire quelque chose avec Cesaro qui n’a pas plu à Tyson Kidd… OK! Si ça prend un paragrphe en entier résumer l’enjeu de la rivalité, c’est trop compliqué. Uso avec un enziguiri qui manque par trois centimètres, Cesaro se sauve, Uso répond avec une plancha. Cesaro avec le chinlock pendant que je me demande pourquoi ces équipes-là s’en veulent. Ah, oui, Total Divas. Le Swing complète seulement 4 rotations. Cesaro le transforme en Half Boston Crab. Cesaro avec son double foot stomp tout à fait impressionant. Il devra le léguer à Finn Bálor, par contre. Tyson Kidd distrait les Usos, Natalya est impliquée, je ne comprends rien. Cesaro mange un Superkick alors qu’il sautait de la 2e corde, Uso lui enfonce son cul au visage, l’autre Uso empêche Kidd d’intervenir mais CESARO BLOQUE LE SPLASH AVEC UN UPPERCUT! IL LUI A EXPLOSÉ LA CERVELLE! (Pas littéralement, inquiétez-vous pas).
Analyse : **. Cesaro continue de briller. Malgré les jérémiades autour de Total Divas, je décèle un potentiel certain de cette rivalité. Les Usos, même si leur personnage se résume à «YOU SAY O nananana yayaya ON S’HABILLE ORANGE ACHETEZ NOS T-SHIRTS», ont souvent d’excellents matchs. Pensons à ce classique contre la Wyatt Family à… euh… Payback?

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Commentaire de la mi-temps : Mine de rien, le show a trouvé un bon rythme en absence de blabla. En donnant plus que 3 minutes aux matchs, on laisse le temps aux rivalités se respirer un peu. Bref, J’AI DU PLAISIR! Et moi qui a du plaisir, c’est moi qui dis autant de niaiseries, mais qui utilise pas ses inepties pour suppléer à son malaise face à la perte de temps que peut constituer un RAW plate. Parlant de mi-temps, je suis étonné que les commentateurs n’aient pas fait de blagues sur le lip-synch du show de la Mi-temps du Superbowl. Genre : «Nous, on fait pas semblant de se battre!»

Mais l’affiche de Milhouse, elle?
En coulisses, Milhouse demande l’autographe de Mizdow. Miz, jaloux, déchire l’image. «Tu te souviens, avant que je te rende ma doublure? Tu t’habillais en clown! Je t’ai fait, je t’ai rendu champion par équipe. Maintenant, avec ton égo, tu t’enfles la tête! C’est fini! T’es viré! Je te donne une nouvelle tâche : mon assistant personnel.» Mizdow continue de l’imiter, Miz rage.
Analyse : ENFIN! Un développement! Leur petit numéro commençait à devenir aussi redondante que les téléromans de Fabienne Larouche (lecteurs français et belges : réjouissez-vous de ne pas connaître Fabienne Larouche) et il leur fallait établir un rapport de domination pour que l’éventuel «face turn» de Mizdow ait de la valeur.

Lisez pas si vous voulez pas me voir déblatérer sur l’autisme dans le divertissement
En coulisses encore, Cena et Rowan ont un moment de «bro-mance». Le personnage d’autiste de Rowan est une occasion ratée de mettre en scène les maladies mentales de manière intéressante. Bon, je sais, je sais, on est dans l’univers du «divertissement sportif» peuplé de géants, de superman, de «méchants étrangers», d’homosexuels maniérés, bref de stéréotypes plus évidents que dans un film pour adolescents, demander des personnages nuancés dans un univers où il faut que le mec assis dans la 65e rangée réagisse à vous  est peut-être un peu trop… Mais quand-même, j’ai lu l’article d’un psychiatre sur reddit qui disait que Dean Ambrose simulait à merveille un comportement de «schizofrène bipolaire». EN tout cas, fin de la digression sur les maladies mentales. Vous remarquerez que j’ai le «Blues du psychologue» (lire : j’aurais bien aimé étudier là-dedans dans mon jeune temps, même si je ne regrette pas ma voie actuelle).

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Un très bon match, mais ils se sont retenus un peu…
Match #5 : Dolph Ziggler vs Bray Wyatt
Parlant de maladies mentales… Un «leader» de culte comme Wyatt exhibe probablement des caractéristiques de trouble de personnalité narcissique et de sociopathie, mais bon, je suis juste un nerd avec Wikipédia et du temps à perdre. Bon, est-ce qu’on va l’avoir notre match entre Wyatt et Undertaker? Un début très lent au match, rempli de «rest holds», laisse présager un match long. Ziggler se sort du trouble avec des dropkicks. Wyatt avec une jolie souplesse verticale à partir du bord du ring vers l’extérieur! OUILLE! Ce Ziggler, toujours prêt à nous étonner. On prend une pause là-dessus. De retour avec encore des chinlocks, un back elbow magnifique de Wyatt et encore un chinlock. Ziggler revient avec sa corde à linge et un neckbreaker. Descent du coude pour 2. WYATT LUI ARRACHE LA TÊTE AVEC UNE CORDE À LINGE! TABOUÈRE! Ziggler bloque le Sister Abigail, renverse un surpassement en DDT. Wyatt domine néanmoins avec des écrasements dans le coin. Ziggler avec un MÉGA-DROPKICK pour 2. Famasser, renversé en Sister Abigail : 1,2,3!
Analyse : **1/2. Trop de chinlocks au début, mais la finale valait la peine. J’ai aucun problème avec l’issue du match. On endure depuis trop longtemps des mauvaises finales remplies de distractions maladroites (voir : le match #1 entre Big Show et Roman Reigns). Une fin claire et nette, comme lors du match entre Ryback et Harper, me satisfait plus. Ziggler va s’en relever. J’ajoute aussi que j’adore Wyatt de plus en plus. Il est dans mon top 3 des actifs (avec Ambrose et Bryan). Il s’améliore dans le ring. Des détails, mais quand-même : sa manière d’exécuter ses prises laisse transparaître sa personnalité vicieuse. Comment disent les anglais, «the devil is in the details». Ben lui, il l’a, le diable. J’espère qu’ils vont lui donner quelque chose d’autre à faire que «Faire des vignettes terrorisantes et lutter contre les faces pour les punir».

Seth Rollins : lèche-cul exemplaire
En coulisses, Seth Rollins fait ma soirée en pointant le DVD de Stéphanie : «OH WOW! C’EST UN DVD EXTRAORDINAIRE!» Avec la pire voix de lèche-cul. Magnifique! MOUHAHA! L’Autorité assure l’Homme à la tignasse bicolore que le plan se concentre autour de lui qui va à Wrestlemania. Ils mentionnent la fois où Rollins a Curb-Stompé Randy Orton pour l’envoyer tourner un film, ce qui nous garantit que Orton interviendra ce soir ou à Fast Lane en sa défaveur. Eh, bien. J’espère que vous pourrez revoir ce petit commentaire lèche-cul sur la DVd de Steph, c’était rigolo.

Je m’en allais me moquer des DVD de mise en forme de Steph et HHH, en disant que personne ne les utilisait, que c’était du moussage d’égo de gens en position de pouvoir qui faisaient ça parce que personne en bas de la chaîne alimentaire n’osait leur dire que c’était un projet narcissique… Mais je me suis rappelé de ce gars-là :

Ellis Mbeh, «Shocked Undertaker Guy» a dit à WWE.com, larmes aux yeux, que les DVD de mise en forme de HHH on changé sa vie. Il me ferme la gueule.

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J’ai officiellement une attitude perplexe devant les Bellas : insupportables ou excellentes heels?
Match #6 : Paige vs Alicia Fox
Les Bellas commentent. Bon, deux choses que je ne veux pas voir : un roll-up of death et un match de moins de 3 minutes. ALICIA AVEC UN ROLL-UP OF DEATH POUR 2! WOW! Paige venait de hurler après Brie, ET ELLE S’EST DÉGAGÉE! Incroyable! C’est comme vous rendre compte que la caissière ne vous a pas facturé votre ravioli en canne dans votre commande d’épicerie. La foule scande «Let’s go Paige!» Bonne nouvelle! Alicia avec un chinlock et une northern lights suplex. Les Bellas meublent le vide avec une logorrhée insipide. En même temps, elles sont heel et je les trouve insupportable dans leur rôle à la table des commentaires, alors elles font bien leur job… ARRÊTEZ DE PARLER! Alicia Fox avec un brise reins et j’ai manqué la finale, je crois que c’était le RamPaige pour 3. Après le match, Alicia attaque Paige et les Bellas lui vaporisent de la teinture noire sur l’abdomen.
Analyse : *. Pas de roll-up distraction, un peu plus que 3 minutes, c’est déjà ça. Je crois qu’on pourrait avoir une rivalité moins superficielle que «Tu as la peau pâle, beurk!», mais c’est mieux que rien. Paige a un fort bassin de fans irréductibles (genre le gars qui édite Total Divas juste pour garder les bouts avec elle) : elle est promue à un bel avenir en tant que super-face. L’absence d’AJ devient une bénédiction pour elle, vu qu’elles remplissent le même créneau «Atypique-rock-n-roll-genre-goth/punkette».

«I’m not in any crappy shows on the USA network» (Devinez la citation vient de qui…)
The Miz traite d’un tournage pour une émission à USA Network. Je sais que normalement, j’omettrais carrément cette infopub mal déguisée : après tout, on parle d’une émission qui a tellement de succès qu’elle passe à 10 :30 le mardi soir… Mais c’est juste PARFAIT pour le personnage de Hollywood Miz. Pensez-y : le mec joue dans une couple de films «Directement-en-DVD» de WWE Studios et se prétend une «vedette» et là, cette grande superstar hollywoodienne joue dans une émission dont tout le monde se fiche!

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Miz est officiellement réhabilité
Match #7 : The Miz vs Sin Cara
La pire chose qui soit jamais arrive à The Miz a été d’être viré «face» parce qu’il jouait dans un film (The Marine?) et que Vince McMahon le voulait en «bon gars» pour faire de la promotion. Tout le monde déteste le Miz. Il a joué dans une téléréalité, il est CHIANT, il a une gueule de fendant… Quel échec de nous le rendre sympathique. Il a fréquenté le purgatoire du titre Intercontinental, il a végété avec une sorte de «zone grise» entre face et heel mais, maintenant, il a vraiment trouvé sa niche avec son nouveau personnage et il est revenu à un niveau de «heat» décent. Bon, le match!
La foule scande «Mizdow». Ceux qui suivent NXT savent que Sin Cara s’est amélioré à vue d’œil et il transporte sa nouvelle confiance ici ce soir. Le «nouveau» Cara s’est approprié les techniques et il a élaboré un bon répertoire de manœuvres aériennes tout en incorporant certains «power moves» vu son gabarit. Le match se concentre surtout sur la relation de Mizdow avec la foule. Chinlock du Miz. DDT, spinal tap inversé, Chinlock. Cara ne s’en sort pas, Miz avec son brise-reins en DDT renversé. Mizdow fait réagir la foule en lançant ses lunettes fumées, Miz lui pète un plomb et Cara l’emporte avec un distraction roll-up.
Analyse : *. À moins qu’ils visent à monter Cara, je ne vois pas l’utilité de cette finale. Miz est un mid-carder établi qui a besoin de garder son momentum. Cara peut perdre, perdre, perdre et revenir aux 2-3 semaines. De toute façon, on n’attend que l’arrivée de Kalisto pour qu’ils forment les Lucha Dragons.

Vignette de Wyatt. J’aime leur effet, mais elles ne mènent à rien. C’est comme jouer à un petit jeu flash sur votre cellulaire, boire de l’alcool tout seul ou jouer à des jeux flash sur votre cellulaire en étant ivre.

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Rusev est un hipster
Match #8 : Rusev vs Erik Rowan
Russev assaile Rowan avant la cloche. Rusev avec un coup de pied en sautant sur Rowan couché sur la bord du ring. L’Accolade. Le match n’a jamais commencé.
Analyse : Michael Cole a répété 3 fois que c’était un message envers Cena.

Après le match, Lana prend la parole. Je m’ennuyais de sa propagande. Je confesse que Rusev est une sorte de plaisir coupable pour moi. Je trouve le personnage si stéréotypé que ça me crée une sorte de «plaisir nostalgique ironique» à la hipster. Hélas, elle ne disserte pas sur les croisades géopolitiques de Poutine, mais nous montre un montage vidéo des exploits de Rusev. Le drapeau russe reste pris au plafond (c’est pour ça que RAW est si agréable en direct!) et la foule adore.
Analyse : Je suis déçu que John Cena ne fasse pas du championnat des États-Unis un enjeu. Après tout, Rusev l’a «capturé». Le championnat ne pourrait-il pas devenir un symbole de l’Amérique que Cena essaie de sauver des étrangers? En plus, ce titre a pour John un historique, vu qu’il l’a propulsé vers le vedettariat à Wrestlemania XX alors qu’il avait défait Big Show.

En coulisses, Reigns chatte avec Bryan. Reigns agit un peu en heel alors qu’il chasse Bryan de son vestiaire.

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Match #9 : Seth Rollins vs Daniel Bryan (Le gagnant affronte Roman Reigns à Fast Lane pour le titre d’aspirant #1)
Michael Cole parle du match de cercueil de Smackdown entre Bryan et Kane que j’ai adoré, manifestement plus que la moyenne des fans de la WWE sur internet si je me fie aux échos des médias sociaux.  On n’a pas vu Kane ce soir, j’espère qu’il ne ruinera pas le match! Échange de clés de bras. Bryan avec une BUTTERFLY SUPLEX EN UN JUJIGATAME (cross-arm breaker)! WOW! C’est une nouveauté ça! Rollins bloque une clé de bras et projette Bryan hors du ring. J&J en profite pour l’envoyer dans la barricade. Suicide Dive de Rollins mène à l’habituelle pub. Pendant la pub, le Big Show s’est pointé le bout du nez. Rollins avec un neck vice après un coup de coude en courant.  Rollins rosse Bryan dans le coin. Rollins avec un Stinger Splash. Ouf. Je pense que le contexte exigerait qu’il cesse d’exécuter cette prise-là. La foule se loge derrière Bryan! Bryan avec une remontée, mais Rollins le coupe. Noble avec un cheap shot. Cole s’indigne qu’il s’agit d’un 4 vs 1. Bon, Bryan dans le rôle de Cena… Je suis pas tellement fan, mais le match est quand-même enlevant. Bryan s’en sort avec sa pirouette dans le coin et la corde à linge. Yes Kicks pour 2. Encore des Yes Kicks, dans le coin, avec ses célèbres charges à toute vitesse et le Frankeinsteiner. Mais Rollins le renverse en sunset flip! 2! Rollins avec ses propres coups de pied mais Bryan s’en sort, envoie J&J hors du ring avec Rollins et un SUICIDE DIVE DANS LE TAS! J&J revolent au-delà de la table des commentateurs. Dans le ring, Bryan avec une BACK SUPLEX DE LA 3e CORDE pour 2! Bryan se crinque pour le Knee+, mais Rollins l’attrape! TURNBUCKLE POWERBOMB! COUP DE PIED EN PIVOTANT SUR LA TRONCHE! 2! La foule avec un «This is awesome» modeste.  Bryan avec le Yes Lock! Rollins atteint les câbles. Big Show bichonne Rollins mais REIGNS ARRIVE! SPEAR SUR LE BIG SHOW! SPEAR SUR MERCURY!  Noble intervient, Reigns SUPERMAN PUNCH ROLLINS! KNEE+! 1! 2! 3! YES! YES! YES!
Analyse: ***1/2. Je suis presque étonné qu’on n’ait eu «seulement» un match avec cette cote entre les deux. Il s’agissait d’un spectacle enlevant mettant en vedette deux des meilleurs performeurs de la WWE. Seth Rollins est, depuis le Rumble, définitivement établi comme un «main eventer» et il maintient son niveau «élite». Roman Reigns a choisi d’affronter Bryan et j’ai très hâte de voir la suite, vu qu’on parle quand-même d’un match avec beaucoup de ramifications dans la «réalité», puisque deux «philosophies» s’affrontent!

Analyse globale :
Je donne à ce RAW un 8 sur 10.
Je le surestime sans doute par rapport à nombre de mes compatriotes, mais il s’agit d’un de ces rares RAW au cours desquels je n’ai pas eu envie de me lever, d’aller me promener, d’aller vérifier les résultats de hockey, etc. Nous avons eu des matchs nombreux, mais en laissant un certain temps.

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