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hôtes sont Michael Cole, JBL et Booker T
Nous surveillons ce soir la
fameuse annonce de HHH. Comme il est heel, je crains qu’il ne s’agisse d’une
sorte de ruse pour nous rendre furieux. Nous verrons…
La NFL nous botte le cul les lundis soirs, mais nous faisons semblant
que nous sommes au-dessus d’elle
L’Autorité discute du Superbowl.
Apparemment, leur équipe favorite a gagné. Le complexe d’infériorité vis-à-vis
de la NFL me tape sur les nerfs. Ils mentionnent la campagne #CancelWWENetwork.
Choisissant leurs mots, ils se concentrent sur la controverse qui entoure… The
Rock. HHH voit que Sting a établi un précédent: des «civils» qui s’improvisent
«vigilante». Et ses vieux potes des New Age Outlaws qui tabassent l’Ascension,
eux? L’éléphant dans la pièce, Daniel Bryan et les huées, n’est pas traité. Reigns
interrompt, avec une réaction que je qualifierais d’identique à celle que
reçoit Cena : les cris aigus de femmes et enfants, puis les huées creuses
des mâles. Stéphanie essaie de le calmer, joue la carte de la famille
polynésienne pour le convaincre de délaisser son match de championnat à
Wrestlemania. Mais voici Daniel Bryan sous les applaudissements :
«Daniel-Bryan-Clap-Clap-ClapClapClap». Bryan mentionne l’injustice qu’il a
subie : on lui a enlevé le titre qu’il n’a jamais perdu. HHH concède à
Bryan son argument. Seth Rollins interrompt et… nous allons à la publicité
après 15 minutes de blabla.
(Commerciaux)
Un «Roman»-savon (la pognez-vous?)
De retour avec Seth Rollins…
est-ce qu’il a entré pendant 3 minutes? Il aurait parcouru 3 mètres sur la
rampe pendant tout ce délai. Monsieur Argent dans la Banque plaide sa cause et
Reigns lui offre de le mettre dans le coma. Pas de «succotash son» ni de «haricots
magiques»: tant mieux! HHH offre à Roman de dissiper les huées: à Fast Lane, il
défendra son titre d’aspirant #1 à Wrestlemania contre le gagnant du match Seth
Rollins vs Daniel Bryan ce soir! Reigns accepte le défi et la foule approuve.
Analyse : Le segment a duré plus de 25 minutes. Pas de Rusev?
Il me semble qu’il aurait une excellente raison de protester, vu que
l’intervention de Rock lui a clairement coûté le match. Oh la la, ça nous
montre à quel point le match du Royal Rumble a été bâclé. Il a fait une pire
job que celui qui a booké la tempête dans le nord-est l’an dernier (Dame
Nature? — j’haïs tellement cette métaphore-là).
Par contre, je crois que les
dirigeants de la WWE se sont ajustés convenablement afin qu’on avale mieux le
«pilule» Reigns: il n’a pas fait de mauvaises blagues et il se fait «screwer»,
le rendant plus sympathique. Je suis sceptique sur le traitement de Bryan dans
tout cela: Vince McMahon essaie encore de nous faire des faux espoirs sur son
cas pour extirper chaque sou de nos portefeuilles… On raconte que Ziggler vs
Bryan est coulé dans le béton pour WM. Est-ce que monsieur «Show off» va ruiner
ses rêves ce soir ou seulement à Fast Lane? Tant qu’on aie un bon feud…
(Commerciaux)
Manger. Dormir. Regarder un match plate. Répéter.
Match #1 : Roman
Reigns vs Big Show
Si vous avez besoin d’un récit
détaillé du match, vous n’avez pas écouté RAW lors des deux derniers mois. Copiez-collez
le match de Smackdown, mais ajoutez Seth Rollins qui frappe Reigns dans le dos
avec la valise pour faciliter la victoire surprenante du Géant.
Analyse : 1/2*. Ils mettent la table pour un éventuel match
Rollins vs Reigns… En fait, si vous m’aviez demandé mon scénario favori pour WM
(et je sais que vous mourrez d’envie de me demander mon opinion), j’aurais
volontiers voulu Reigns vs Rollins pour le championnat et Bryan vs Brock à
part.
(Commerciaux)
Curtis Axel nous supplie de ne pas changer de poste. Oui, il a vraiment
dit ça.
Le nouveau vétéran, reparti
relancer sa carrière à NXT avec Sin Cara et Tyson Kidd, demande justice: il
aurait gagné le Rumble si Erik Rowan ne l’avait empêché d’y participer. «Je
veux Brock Lesnar pour le championnat!», dit Axel, pointant le signe de
Wrestlemania avec le sérieux de l’évêque dans une chaire. Dean Ambrose répond
avec une corde à linge, il balance Axel par-dessus la 3e corde.
«Maintenant, t’es éliminé». Tel un aède, il relate son odyssée pédestre à
travers les contrées hostiles du Connecticut. Il a réalisé un pèlerinage aux
bureaux de la WWE, vu les photographies des légendes aux murs, a trouvé jolie
la mosaïque, mais aurait préféré y distinguer son minois. En conséquence, il
désire remporter le titre Intercontinental pour appartenir à ce panthéon.
(Buvez un shot à chaque mot de vocabulaire sacré dans ce paragraphe et soyez
ivres, mes brebis).
Analyse : J’ai aimé le segment, mais pas son positionnement.
Nous venons de voir trois personnes discourir des événements du Royal Rumble.
Devions-nous endurer la pantomime d’Axel sur le champ? Quant à Ambrose, il a
réussi mieux que quiconque que je me souvienne à mettre en valeur l’importance
du titre Intercontinental. S’il l’emporte, j’espère qu’il le défendra plus
souvent que le titre US qu’il a détenu presque un an… Des duels au micro entre
Ambrose et Barrett promettent… Qu’attendent-ils pour donner à un des deux un
talk-show?
Ernie Ladd rejoint Arnold et
Macho Man dans le Temple de la renommée.
(Commerciaux)
JBL qui niaise l’Ascension, ça gosse.
Match #2 : L’Ascension vs les Frères Poussière
L’Ascension démantibule les
frères en peu de temps. Stardust blâme Goldust pour la défaite. Analyse : Nous sommes de retour
dans le chemin de la rupture qu’on attend depuis que Goldust a fait campagne
pour un match à Wrestlemania entre les deux sur Twitter en 2011. Ça aura pris
du temps! À part de ça, quelqu’un peut m’expliquer en quoi le commentateur heel
qui traite des heels comme des «poseurs» me donne une idée de qui huer?
J’espère que l’Ascension va se venger en reformant l’APA sauf en buvant du gatorade
et jouant au Nintendo DS.
(Commerciaux)
Avec le blizzard, Roman Reigns, The Rock, quelqu’un se souvient encore
que Ziggler et cie étaient virés?
John Cena veut lui aussi se
plaindre de la vision de HHH. Ce bon vieux Triple H, toujours prêt à partager les
feux de la rampe avec les jeunes, hein? Cena mentionne ENFIN que HHH refuse de
le mettre à la porte parce que les actionnaires seraient mécontents. BON! Un
mois en retard, mais quand le bon sens vous frappe, c’est comme la puberté
quand tu as 16 ans : tu la prends même si c’est en retard. Parlant de
puberté et de testostérone, Ryback, qui en a abusé quelque part, se présente
accompagné d’Érik Rowan et Dolph Ziggler. Stéphanie interrompt. Ziggler répète
mes propos : ON PEUX-TU AVOIR UNE HISTOIRE DE MAIN-EVENT SANS L’AUTORITÉ,
MAUDIT CALVINSSE? Ce soir, c’est Ziggler contre Wyatt; Rowan contre Ruzev et
Ryback va bouffer (tout sauf Kane je vous en prie! Je pourrai pas digérer un
rematch de leur classique de médiocrité à TLC!)… Luke Harper. Fiou! Que goûterait
Luke Harper? Le lait caillé ou le shish-taouk extra-ail pas frais, avec la
mayonnaise qui ramollit le pain?
(Commerciaux)
Un Harper laqué, ça serait bon?
Match #3 : Ryback vs Luke Harper
Ryback avec une souplesse en
chandelle, un powerslam et un Splash de la 2e corde pour 2. Harper
le Big Boot, l’envoie hors du ring et lui fait un springboard sommersault
senton! Joli! Ryback revient avec son Thez Press avec cognage de tête au sol,
puis un autre Splash pour 2. Harper avec un Black Hole Slam pour 2. Spine
Buster. Ryback se réjouit comme s’il fréquentait un Buffet Chinois. Qu’est-ce
qu’il attend pour se partir un show sur YouTube où il va au restaurant et se
bourre la face? Merde, on a un canal entier consacré à des émissions de
cuisine, venez pas me dire que personne paierait pour voir Ryback bouffer des
steak hachés et chialer contre les sushis. Ryback s’en tire avec le Shell
Shocked pour le 3.
Analyse : *1/2. J’apprécie
davantage le travail de Ryback dans le ring que la majorité et ce match n’est
pas une exception. Le Gros Gars ne réalisera jamais de prouesses dignes de
Daniel Bryan, mais avec un adversaire compétent qui gère la structure du match,
il peut tenir son bout. C’est vraiment dommage que son sommet de popularité se
soit produit alors qu’il était inférieur dans le ring par rapport à
aujourd’hui.
(Commerciaux)
C’est rendu que Total Divas dégouline sur cette histoire-là aussi
Match #4 : Un Uso vs Cesaro
Bon, là, Michael Cole nous
explique que Natalya et Naomi ne sont plus amies, ou que Natalya a essayé de
faire quelque chose avec Cesaro qui n’a pas plu à Tyson Kidd… OK! Si ça prend
un paragrphe en entier résumer l’enjeu de la rivalité, c’est trop compliqué.
Uso avec un enziguiri qui manque par trois centimètres, Cesaro se sauve, Uso
répond avec une plancha. Cesaro avec le chinlock pendant que je me demande
pourquoi ces équipes-là s’en veulent. Ah, oui, Total Divas. Le Swing complète
seulement 4 rotations. Cesaro le transforme en Half Boston Crab. Cesaro avec
son double foot stomp tout à fait impressionant. Il devra le léguer à Finn
Bálor, par contre. Tyson Kidd distrait les Usos, Natalya est impliquée, je ne
comprends rien. Cesaro mange un Superkick alors qu’il sautait de la 2e
corde, Uso lui enfonce son cul au visage, l’autre Uso empêche Kidd d’intervenir
mais CESARO BLOQUE LE SPLASH AVEC UN UPPERCUT! IL LUI A EXPLOSÉ LA CERVELLE!
(Pas littéralement, inquiétez-vous pas).
Analyse : **. Cesaro continue de briller. Malgré les jérémiades
autour de Total Divas, je décèle un potentiel certain de cette rivalité. Les
Usos, même si leur personnage se résume à «YOU SAY O nananana yayaya ON
S’HABILLE ORANGE ACHETEZ NOS T-SHIRTS», ont souvent d’excellents matchs.
Pensons à ce classique contre la Wyatt Family à… euh… Payback?
(Commerciaux)
Commentaire de la mi-temps : Mine de rien, le show a trouvé un
bon rythme en absence de blabla. En donnant plus que 3 minutes aux matchs, on
laisse le temps aux rivalités se respirer un peu. Bref, J’AI DU PLAISIR! Et moi
qui a du plaisir, c’est moi qui dis autant de niaiseries, mais qui utilise pas
ses inepties pour suppléer à son malaise face à la perte de temps que peut
constituer un RAW plate. Parlant de mi-temps, je suis étonné que les
commentateurs n’aient pas fait de blagues sur le lip-synch du show de la
Mi-temps du Superbowl. Genre : «Nous, on fait pas semblant de se battre!»
Mais l’affiche de Milhouse, elle?
En coulisses, Milhouse demande
l’autographe de Mizdow. Miz, jaloux, déchire l’image. «Tu te souviens, avant
que je te rende ma doublure? Tu t’habillais en clown! Je t’ai fait, je t’ai
rendu champion par équipe. Maintenant, avec ton égo, tu t’enfles la tête! C’est
fini! T’es viré! Je te donne une nouvelle tâche : mon assistant
personnel.» Mizdow continue de l’imiter, Miz rage.
Analyse : ENFIN! Un développement! Leur petit numéro
commençait à devenir aussi redondante que les téléromans de Fabienne Larouche (lecteurs
français et belges : réjouissez-vous de ne pas connaître Fabienne
Larouche) et il leur fallait établir un rapport de domination pour que
l’éventuel «face turn» de Mizdow ait de la valeur.
Lisez pas si vous voulez pas me voir déblatérer sur l’autisme dans le
divertissement
En coulisses encore, Cena et
Rowan ont un moment de «bro-mance». Le personnage d’autiste de Rowan est une
occasion ratée de mettre en scène les maladies mentales de manière
intéressante. Bon, je sais, je sais, on est dans l’univers du «divertissement
sportif» peuplé de géants, de superman, de «méchants étrangers», d’homosexuels
maniérés, bref de stéréotypes plus évidents que dans un film pour adolescents,
demander des personnages nuancés dans un univers où il faut que le mec assis
dans la 65e rangée réagisse à vous
est peut-être un peu trop… Mais quand-même, j’ai lu l’article d’un
psychiatre sur reddit qui disait que Dean Ambrose simulait à merveille un
comportement de «schizofrène bipolaire». EN tout cas, fin de la digression sur
les maladies mentales. Vous remarquerez que j’ai le «Blues du psychologue»
(lire : j’aurais bien aimé étudier là-dedans dans mon jeune temps, même si
je ne regrette pas ma voie actuelle).
(Commerciaux)
Un très bon match, mais ils se sont retenus un peu…
Match #5 : Dolph
Ziggler vs Bray Wyatt
Parlant de maladies mentales… Un
«leader» de culte comme Wyatt exhibe probablement des caractéristiques de
trouble de personnalité narcissique et de sociopathie, mais bon, je suis juste
un nerd avec Wikipédia et du temps à perdre. Bon, est-ce qu’on va l’avoir notre
match entre Wyatt et Undertaker? Un début très lent au match, rempli de «rest
holds», laisse présager un match long. Ziggler se sort du trouble avec des
dropkicks. Wyatt avec une jolie souplesse verticale à partir du bord du ring
vers l’extérieur! OUILLE! Ce Ziggler, toujours prêt à nous étonner. On prend
une pause là-dessus. De retour avec encore des chinlocks, un back elbow
magnifique de Wyatt et encore un chinlock. Ziggler revient avec sa corde à
linge et un neckbreaker. Descent du coude pour 2. WYATT LUI ARRACHE LA TÊTE
AVEC UNE CORDE À LINGE! TABOUÈRE! Ziggler bloque le Sister Abigail, renverse un
surpassement en DDT. Wyatt domine néanmoins avec des écrasements dans le coin.
Ziggler avec un MÉGA-DROPKICK pour 2. Famasser, renversé en Sister
Abigail : 1,2,3!
Analyse : **1/2. Trop de chinlocks au début, mais la finale
valait la peine. J’ai aucun problème avec l’issue du match. On endure depuis
trop longtemps des mauvaises finales remplies de distractions maladroites
(voir : le match #1 entre Big Show et Roman Reigns). Une fin claire et
nette, comme lors du match entre Ryback et Harper, me satisfait plus. Ziggler
va s’en relever. J’ajoute aussi que j’adore Wyatt de plus en plus. Il est dans
mon top 3 des actifs (avec Ambrose et Bryan). Il s’améliore dans le ring. Des
détails, mais quand-même : sa manière d’exécuter ses prises laisse
transparaître sa personnalité vicieuse. Comment disent les anglais, «the devil is in the details». Ben
lui, il l’a, le diable. J’espère qu’ils vont lui donner quelque chose d’autre à
faire que «Faire des vignettes terrorisantes et lutter contre les faces pour
les punir».
Seth Rollins : lèche-cul exemplaire
En coulisses, Seth Rollins fait
ma soirée en pointant le DVD de Stéphanie : «OH WOW! C’EST UN DVD
EXTRAORDINAIRE!» Avec la pire voix de lèche-cul. Magnifique! MOUHAHA!
L’Autorité assure l’Homme à la tignasse bicolore que le plan se concentre
autour de lui qui va à Wrestlemania. Ils mentionnent la fois où Rollins a Curb-Stompé
Randy Orton pour l’envoyer tourner un film, ce qui nous garantit que Orton
interviendra ce soir ou à Fast Lane en sa défaveur. Eh, bien. J’espère que vous
pourrez revoir ce petit commentaire lèche-cul sur la DVd de Steph, c’était
rigolo.
Je m’en allais me moquer des DVD
de mise en forme de Steph et HHH, en disant que personne ne les utilisait, que
c’était du moussage d’égo de gens en position de pouvoir qui faisaient ça parce
que personne en bas de la chaîne alimentaire n’osait leur dire que c’était un
projet narcissique… Mais je me suis rappelé de ce gars-là :
Ellis Mbeh, «Shocked Undertaker
Guy» a dit à WWE.com, larmes aux yeux, que les DVD de mise en forme de HHH on
changé sa vie. Il me ferme la gueule.
(Commerciaux)
J’ai officiellement une attitude perplexe devant les Bellas :
insupportables ou excellentes heels?
Match #6 : Paige vs Alicia Fox
Les Bellas commentent. Bon, deux
choses que je ne veux pas voir : un roll-up of death et un match de moins
de 3 minutes. ALICIA AVEC UN ROLL-UP OF DEATH POUR 2! WOW! Paige venait de
hurler après Brie, ET ELLE S’EST DÉGAGÉE! Incroyable! C’est comme vous rendre
compte que la caissière ne vous a pas facturé votre ravioli en canne dans votre
commande d’épicerie. La foule scande «Let’s go Paige!» Bonne nouvelle! Alicia
avec un chinlock et une northern lights suplex. Les Bellas meublent le vide
avec une logorrhée insipide. En même temps, elles sont heel et je les trouve
insupportable dans leur rôle à la table des commentaires, alors elles font bien
leur job… ARRÊTEZ DE PARLER! Alicia Fox avec un brise reins et j’ai manqué la
finale, je crois que c’était le RamPaige pour 3. Après le match, Alicia attaque
Paige et les Bellas lui vaporisent de la teinture noire sur l’abdomen.
Analyse : *. Pas de roll-up distraction, un peu plus que 3
minutes, c’est déjà ça. Je crois qu’on pourrait avoir une rivalité moins
superficielle que «Tu as la peau pâle, beurk!», mais c’est mieux que rien.
Paige a un fort bassin de fans irréductibles (genre le gars qui édite Total
Divas juste pour garder les bouts avec elle) : elle est promue à un bel
avenir en tant que super-face. L’absence d’AJ devient une bénédiction pour
elle, vu qu’elles remplissent le même créneau
«Atypique-rock-n-roll-genre-goth/punkette».
«I’m not in any crappy shows on the USA network» (Devinez la citation
vient de qui…)
The Miz traite d’un tournage pour
une émission à USA Network. Je sais que normalement, j’omettrais carrément
cette infopub mal déguisée : après tout, on parle d’une émission qui a
tellement de succès qu’elle passe à 10 :30 le mardi soir… Mais c’est juste
PARFAIT pour le personnage de Hollywood Miz. Pensez-y : le mec joue dans
une couple de films «Directement-en-DVD» de WWE Studios et se prétend une
«vedette» et là, cette grande superstar hollywoodienne joue dans une émission
dont tout le monde se fiche!
(Commerciaux)
Miz est officiellement réhabilité
Match #7 : The Miz vs Sin Cara
La pire chose qui soit jamais
arrive à The Miz a été d’être viré «face» parce qu’il jouait dans un film (The
Marine?) et que Vince McMahon le voulait en «bon gars» pour faire de la
promotion. Tout le monde déteste le Miz. Il a joué dans une téléréalité, il est
CHIANT, il a une gueule de fendant… Quel échec de nous le rendre sympathique.
Il a fréquenté le purgatoire du titre Intercontinental, il a végété avec une
sorte de «zone grise» entre face et heel mais, maintenant, il a vraiment trouvé
sa niche avec son nouveau personnage et il est revenu à un niveau de «heat»
décent. Bon, le match!
La foule scande «Mizdow». Ceux
qui suivent NXT savent que Sin Cara s’est amélioré à vue d’œil et il transporte
sa nouvelle confiance ici ce soir. Le «nouveau» Cara s’est approprié les
techniques et il a élaboré un bon répertoire de manœuvres aériennes tout en
incorporant certains «power moves» vu son gabarit. Le match se concentre
surtout sur la relation de Mizdow avec la foule. Chinlock du Miz. DDT, spinal
tap inversé, Chinlock. Cara ne s’en sort pas, Miz avec son brise-reins en DDT
renversé. Mizdow fait réagir la foule en lançant ses lunettes fumées, Miz lui
pète un plomb et Cara l’emporte avec un distraction roll-up.
Analyse : *. À moins qu’ils visent à monter Cara, je ne vois
pas l’utilité de cette finale. Miz est un mid-carder établi qui a besoin de
garder son momentum. Cara peut perdre, perdre, perdre et revenir aux 2-3
semaines. De toute façon, on n’attend que l’arrivée de Kalisto pour qu’ils
forment les Lucha Dragons.
Vignette de Wyatt. J’aime leur
effet, mais elles ne mènent à rien. C’est comme jouer à un petit jeu flash sur
votre cellulaire, boire de l’alcool tout seul ou jouer à des jeux flash sur
votre cellulaire en étant ivre.
(Commerciaux)
Rusev est un hipster
Match #8 : Rusev vs Erik Rowan
Russev assaile Rowan avant la
cloche. Rusev avec un coup de pied en sautant sur Rowan couché sur la bord du
ring. L’Accolade. Le match n’a jamais commencé.
Analyse : Michael Cole a répété 3 fois que c’était un message
envers Cena.
Après le match, Lana prend la
parole. Je m’ennuyais de sa propagande. Je confesse que Rusev est une sorte de
plaisir coupable pour moi. Je trouve le personnage si stéréotypé que ça me crée
une sorte de «plaisir nostalgique ironique» à la hipster. Hélas, elle ne
disserte pas sur les croisades géopolitiques de Poutine, mais nous montre un
montage vidéo des exploits de Rusev. Le drapeau russe reste pris au plafond (c’est
pour ça que RAW est si agréable en direct!) et la foule adore.
Analyse : Je suis déçu que John Cena ne fasse pas du
championnat des États-Unis un enjeu. Après tout, Rusev l’a «capturé». Le
championnat ne pourrait-il pas devenir un symbole de l’Amérique que Cena essaie
de sauver des étrangers? En plus, ce titre a pour John un historique, vu qu’il
l’a propulsé vers le vedettariat à Wrestlemania XX alors qu’il avait défait Big
Show.
En coulisses, Reigns chatte avec
Bryan. Reigns agit un peu en heel alors qu’il chasse Bryan de son vestiaire.
(Commerciaux)
Match #9 : Seth Rollins vs Daniel Bryan (Le gagnant affronte Roman
Reigns à Fast Lane pour le titre d’aspirant #1)
Michael Cole parle du match de
cercueil de Smackdown entre Bryan et Kane que j’ai adoré, manifestement plus
que la moyenne des fans de la WWE sur internet si je me fie aux échos des
médias sociaux. On n’a pas vu Kane ce
soir, j’espère qu’il ne ruinera pas le match! Échange de clés de bras. Bryan
avec une BUTTERFLY SUPLEX EN UN JUJIGATAME (cross-arm breaker)! WOW! C’est une
nouveauté ça! Rollins bloque une clé de bras et projette Bryan hors du ring.
J&J en profite pour l’envoyer dans la barricade. Suicide Dive de Rollins
mène à l’habituelle pub. Pendant la pub, le Big Show s’est pointé le bout du
nez. Rollins avec un neck vice après un coup de coude en courant. Rollins rosse Bryan dans le coin. Rollins
avec un Stinger Splash. Ouf. Je pense que le contexte exigerait qu’il cesse
d’exécuter cette prise-là. La foule se loge derrière Bryan! Bryan avec une
remontée, mais Rollins le coupe. Noble avec un cheap shot. Cole s’indigne qu’il
s’agit d’un 4 vs 1. Bon, Bryan dans le rôle de Cena… Je suis pas tellement fan,
mais le match est quand-même enlevant. Bryan s’en sort avec sa pirouette dans
le coin et la corde à linge. Yes Kicks pour 2. Encore des Yes Kicks, dans le
coin, avec ses célèbres charges à toute vitesse et le Frankeinsteiner. Mais
Rollins le renverse en sunset flip! 2! Rollins avec ses propres coups de pied
mais Bryan s’en sort, envoie J&J hors du ring avec Rollins et un SUICIDE
DIVE DANS LE TAS! J&J revolent au-delà de la table des commentateurs. Dans
le ring, Bryan avec une BACK SUPLEX DE LA 3e CORDE pour 2! Bryan se
crinque pour le Knee+, mais Rollins l’attrape! TURNBUCKLE POWERBOMB! COUP DE
PIED EN PIVOTANT SUR LA TRONCHE! 2! La foule avec un «This is awesome» modeste.
Bryan avec le Yes Lock! Rollins atteint
les câbles. Big Show bichonne Rollins mais REIGNS ARRIVE! SPEAR SUR LE BIG
SHOW! SPEAR SUR MERCURY! Noble intervient, Reigns SUPERMAN PUNCH
ROLLINS! KNEE+! 1! 2! 3! YES! YES! YES!
Analyse: ***1/2. Je suis presque étonné qu’on n’ait eu «seulement»
un match avec cette cote entre les deux. Il s’agissait d’un spectacle enlevant
mettant en vedette deux des meilleurs performeurs de la WWE. Seth Rollins est,
depuis le Rumble, définitivement établi comme un «main eventer» et il maintient
son niveau «élite». Roman Reigns a choisi d’affronter Bryan et j’ai très hâte
de voir la suite, vu qu’on parle quand-même d’un match avec beaucoup de
ramifications dans la «réalité», puisque deux «philosophies» s’affrontent!
Analyse globale :
Je donne à ce RAW un 8 sur 10.
Je le surestime sans doute par
rapport à nombre de mes compatriotes, mais il s’agit d’un de ces rares RAW au
cours desquels je n’ai pas eu envie de me lever, d’aller me promener, d’aller
vérifier les résultats de hockey, etc. Nous avons eu des matchs nombreux, mais
en laissant un certain temps.
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