RAWSUMÉ 16 février 2015: Paige porte une serviette

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Publication originale: fnlutte.com

EN DIRECT de Orlando. Vos hôtes sont Michael Cole, JBL et Booker T.

Avertissement : Cette chronique n’est pas une récapitulation traditionnelle des événements du dernier épisode de Monday Night Raw, mais plutôt une critique humoristique en temps réel de l’émission. Un résumé en bonne et due forme se trouve à la section Cartes & Résultats sur fnlutte.com

Allons-y!

Ce soir, Big Show vs Bryan ainsi que Reigns vs Kane. Très original… (/Sarcasme)

Quoi? Pas d’Autorité en commençant?

Reste qu’on poursuit la série de 20-quelques RAW de suite qui ouvrent avec une promo. John Cena en a assez de Rusev! Il nous livre son habituel monologuer pour vendre son match au PPV. Si vous avez besoin d’une récapitulation, vous avez 8 ans et êtes un nouveau fan; si tel est le cas, je te conseille de fermer la fenêtre tout de suite : je ne veux pas que mes niaiseries soient responsables de pervertir la jeunesse… je ne suis pas Socrate (joke d’intello).

Parlant d’intello, Rusev évoque sa supériorité russe sur son adversaire. Cena n’a pas envie d’échanger des belles paroles : il veut de la bagarre! Il envoie le Bulgare dans les panneaux LED et célèbre. Hummm… Celui qui paraît bien au RAW avant un PPV se trouve souvent perdant au gros match… Est-ce que Rusev l’emporterait sur Cena? Cena va-t-il le traiter comme un Punk/Bryan, ou un Wade Barrett? En tout cas, on pourrait quand-même assister à un bon match sachant que Cena obtient de bons résultats avec des «hommes forts dominants» (Umaga, Henry, Khali).

Analyse : Au moins ils ne se sont pas éternisés! Je suis content que leur rivalité soit devenue plus physique. Je reste perplexe sur l’issue du match à Fast Lane : je voyais réellement Cena recapturer le titre des États-Unis du vilain Russe à Wrestlemania. Est-ce que ça signifie une implication de Hogan à WM pour un match en équipe?

Ça me fait penser… Vince McMahon aime bien nous «troller», nous, les fefans qui se plaignent sans cesse mais qui reviennent néanmoins, collés à leurs écrans. C’est facile d’adopter cette posture : «Qu’on en parle en bien, en mal, l’important, c’est qu’on en parle…» Oui… Mais… Avez-vous vus les cotes d’écoute de RAW? On parle de nombres très décevants et ce, sans le Football du Lundi Soir pour leur dérober l’attention. Le fait est que plusieurs ne regardent plus, et c’est peut-être en partie pour les mêmes raisons que les «geeks» comme nous évoquent.  (/Fin de mon monologue enragé)

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DeanMZ?

Dean Ambrose, avec les cheveux peignés en look «Étudiant en Arts & Lettres du Campus», portant un veston-cravate tiré droit des malles à linge de Vince McMahon en 1993, nous promet ses propres «mises à jour» en vue de sa signature de contrat pour son match contre Wade Barrett.

La guerre des camisoles

Match #1 : Luke Harper vs Dean Ambrose

La foule, comme moi, a conserve sa foi envers Dean. Les styles de Harper et Ambrose se ressemblent, dans le sens où ils se veulent tous deux «non orthodoxes» et «imprévisibles». Ambrose, étrangement, dicte le rythme en début de match. Il y va de sa collision en forme de Crossbody block, un bulldog et un back elbow smash de la 2^e corde. Par contre, Harper bloque un suicide dive et un big boot au sol lui redonne le contrôle tandis que les publicités nous submergent. Au retour, Harper garde le contrôle avec (devinez…) un chin lock. Ambrose revient avec un Tornado DDT et une décharge de coups. Dropkick et elbow smash de la 3^e corde pour 2. Harper bloque la «rebound clothesline» avec le Black Hole Slam pour 2. Ambrose bloque le spinning lariat de Harper; rebound clothesline, Dirty Deeds et victoire!

Analyse : **1/2. Une fin sans fioritures, sans distraction! Après deux semaines à perdre son temps contre #AxelMania, Ambrose avait besoin d’une vraie bonne performance.

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HHH joue à l’arbitre avec Kane & Big Show

Les deux en sont venus aux coups à Smackdown, mais HHH leur sert la cassette «corporate» selon laquelle ils représentent l’Autorité et doivent se mettre en rang.

Wyatt avec un clou

Le dernier dans le cercueil. J’aimerais faire un jeu de mots à l’effet que je cogne des clous, mais nous n’en sommes qu’à la première heure…

«Hard Times» pour les Dust

Dusty réussit à émouvoir Cody. Encore un problème de configuration : on VIENT de voir HHH réaliser le MÊME type de réconciliation avec une équipe en voie de se séparer. Il manquerait juste Miz & Mizdow pour compléter le portrait. On appelle ça de la redondance…

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Enfin! Heel turn!

Match #3 : Les Frères Poussière vs New Day (Kofi & Woods)

Malgré un intérêt relativement bas des scénaristes, les Dust reçoivent une bonne ovation à leur entrée. Il faut dire que Cody continue de faire des miracles avec un rien : une gimmick de «Beau Gosse», un masque de plastique, une MOUSTACHE, un costume mauve… C’est quoi, la suite? Un costume en «polka dots»? (joke de geek) Ce n’est pas le cas des pauvres New Day… Je crois qu’on s’attendait soit à ce qu’ils décollent en face, soit à ce que le foule les rejette comme Rocky Maivia. Finalement, le pire s’est produit : l’apathie. On a droit à un match rapide, remporté par Kofi après une erreur de communication entre les frères.

Analyse : *1/2. À voir la vitesse à laquelle ils travaillaient, je ne suis pas étonné que le match ce soit terminé en 3 minutes. Cody Rhodes, avec Dolph Ziggler, sont les grands perdants de l’émergence des gars de l’ex-Shield. J’espère qu’ils ne passeront pas dans les «craques du plancher», pour reprendre l’expression populaire.

Après le match, Cody réalise son «heel turn» anticipé sur Goldust. Va-t-il conserver la personnalité de Stardust?

Alerte! Reigns au micro! Désastre imminent!

Byron Saxton assure la conduite de l’entretien. Renée Young a-t-elle été réaffectée? Je clame depuis des lunes qu’elle devrait prendre la place de Lawler à la table des commentateurs, FAITES-LE! Reigns aborde les événements du Royal Rumble. «La seule raison pour laquelle Bryan a une chance pour aller à Wrestlemania, c’est à cause de moi, et je vais lui enlever…» Heureusement, quelqu’un a convaincu Vince que Reigns ne devait pas être scripté comme «The Rock Diète» (ou The Rock Zéro?).

Je ne crois pas que les pointes ironiques envers Bryan signalent un heel turn pour Reigns. Bryan, à Smackdown, agissait de manière particulièrement brutale contre les cousins de Reigns, les Usos. La rivalité les force à puiser dans leurs instincts sombres… Après le fiasco du Royal Rumble, ces touches subtiles ressemblent à du Shakespeare…

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La «super nova» Rhodes

Pendant la pause, Stardust rejette l’héritage familial avec une MAGNIFIQUE promo remplie de métaphores scientifiques louches, de digressions hallucinées, mais tout en restant près de ses émotions.

Daniel Bryan se venge de se faire dérober le spotlight par la direction : il détourne le match!

Match #3 : Roman Reigns vs Kane

Daniel Bryan aux commentaires et la foule scande «Daniel Bryan» et HAHAHA Bryan encourage les «Yes!» pour narguer Reigns. Bryan affirme qu’il n’avait qu’une défense de son titre de moins que Brock lorsqu’on lui a enlevé le titre. Boom! Les caméraman se préoccupent davantage de Bryan que du match, et je ne les blâme pas. Kane prend le contrôle avec un DDT, puis il frappe Reigns au vol avec son uppercut habituel. Kane dans le coin démantibule Reigns. Reigns revient avec des cordes à linge : en sautant, de la 2^e corde, dans le coin. Samoan Drop. Bryan vole encore le spotlight avec des «Yes», Kane reprend le contrôle. Big Boot. Kane prépare la table des commentateurs, Chokeslam, NON! Reigns bloque, SPEAR hors du ring! Kane subit le count-out. Reigns l’emporte.

Analyse : *. Est-ce que Kane avait réellement besoin d’être protégé? Je le dis et le répète. Kane est comme une pizza pochette : il fait la job, il était populaire quand j’étais enfant, mais de nos jours il me donne la nausée et je regrette de lui avoir consacré mes énergies.

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Revoilà Renée!

Bryan se vante de ses actions. J’aime l’attitude de heel qu’adoptent les deux personnages. Un match de championnat contre Lesnar est en jeu, ce n’est pas le temps de jouer aux bons gars!

Paige porte une serviette et ce n’est pas Towelie

Est-ce qu’elles viennent de voler les vêtements de Paige? Paige, portant une serviette (PARLEZ PLUS FORT! – joke de geek), demande un costume à Cameron qui répond avec une gestuelle d’adolescente stéréotypée. Les Rosebuds arrivent en renforts. Il paraît selon Twitter qu’il s’agit d’une rejoute d’un angle de Survivor Series 2006 impliquant Lita et Cryme Tyme. Or, comme l’explique Jim Cornette, on a droit de voler un angle impunément après un délai de 7 ans, alors la copie s’autorise. La VRAIE question, c’est si un assistant est chargé de scruter les archives de 2008 pour voir les choses à piquer… Moi, je le ferais.

Est-ce que tout ça est une sorte de manière de commenter métaphoriquement la sage de la saucisse de Seth Rollins?

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J’imagine que Paige en rose répond à un fantasme quelconque, mais fouillez-moi lequel

Match #4 : Summer Rae vs Paige

Paige arrive avec… euh… une sorte de costume rose de ballerine, type conte de fée. Summer Rae réagit exactement comme une adolescente de 14 ans et se met à obséder sur son apparence tellement bizz’. Non, je me rétracte : j’insulte les adolescentes en associant les attitudes de Rae et de Cameron à elles. En fait, Rae et Cameron réagissent comme un scripteur de 40 ans frustré PENSE que des femmes réagissent. Paige introduit un trio de short-arm clotheslines. Joli! Le PTO finit le match en moins de 3 minutes.

Analyse : *. Bon, Paige a porté un uniforme somme toute bénin qui ne lui a même pas empêché de gagner son match. La tactique des Bellas n’a pas porté ses fruits. «Je n’ai pas besoin d’un uniforme pour bien paraître, contrairement à toi, Nikki!», lui dit-elle alors qu’elle essayait de l’humilier. J’ai eu l’impression que la foule a apprécié le changement de costume néanmoins : j’espère que ça ne vas pas leur donner l’idée de faire d’elle une Damien Sandow #2 qui se déguise à chaque semaine.

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Il me semble que l’émission est moins lourde avec moins d’Autorité, non?

Combat de coqs

Match #5 : Dolph Ziggler vs Seth Rollins

Avant le match, Rollins dit la vérité, à savoir qu’il est le futur, un des atouts les plus valables de la WWE. Il s’enrage contre les amis de Cena et Ziggler en a assez entendu. Ziggler avec des jokes de poussin et d’abeille, hein? «La seule bonne joke que tu as, Dolph, c’est ta carrière!» Ziggler en profite pour le traiter de «douchebag pleurnichard». Dolph prend le contrôle, Rollins se regroupe aux abords du ring et nous passons à la pause publicitaire. De retour, les «Hobbits» (Cole) J&J sont éjectés. Après un échange époustouflant de renversements couronné par le Superkick et Zig Zag, les Hobbits reviennent et Rollins est disqualifié avant que Ziggler ne réussisse le tombé.

Analyse : ***. Un peu déçu que le match n’ait pas duré plus longtemps, nous nous dirigions droit vers un «match à voir absolument»… Pas étonnant compte tenu que ces deux-là sont parmi les meilleurs dans l’arène. La confrontation au micro a donné un petit quelque chose au match aussi. Une revanche à Fast Lane?

Après le match, Rowan & Ryback (les RnR?) aident Ziggler, HHH scrute le tout à l’écran, insatisfait. «C’est tellement mieux NXT, maudit…», doit-il penser.

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HHH veut nous vendre non pas son match, mais une ENTREVUE

J’aime le volet WWE vs WCW qu’ils veulent mettre autour de leur rivalité, mais je trouve que HHH pousse le bouchon avec son «face à face, œil à œil» : garde tes hyperboles pour le match inévitable à Wrestlemania… Ric Flair interrompt pour défendre l’esprit de la WCW… 14 ans trop tard. HHH affirme détester Sting parce qu’il a bâti sa réputation sur le dos de Ric Flair. Flair rétorque que HHH n’est plus le meilleur parce qu’il est devenu un col blanc. Flair lui demande de ne pas se retrouver encore sur son cul. HHH est humilié et pousse Flair sur son cul à son tour. OOOOHHHH.

Analyse : Quel étrange segment… le match n’est pas encore annoncé et voilà qu’on parle de se battre contre Sting. Je n’aime pas les effusions de babyface autour de HHH et j’étais ravi de le voir mettre Flair au plancher. Vince McMahon n’a jamais voulu faire bien paraître la WCW et je me demande s’il réussira à garder HHH en heel sans que son cerveau court-circuite.

Cena vedette

On nous montre Cena sur le plateau d’un talk-show quelconque avec des vedettes que je ne connais pas. Je m’amuse à m’imaginer Russev dans la même situation. Porterait-il des souliers? Sa médaille Russe? Son portrait de Poutine? Ça ressemblerait au gars qui se pointe à un party de bureau de la banque avec un entonnoir et un bong.

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MILLIONS OF DOLLARS!

Match #6 : L’Ascension vs Darren Young et ???

La musique de l’Ascension coupe l’annonce du nom du second jobber. L’Ascension bastonne les jobbers, mais Titus O’Neil sauve son ancien ami. Réunion des Prime Time Players! YES! Avec un triangle amoureux avec Heath Slater! Bon, considérant l’orientation sexuelle de Young, la métaphore laisse à désire, mais bon, vous comprenez…

Analyse : Je me préparais à écrire tout un paragraphe pour défendre la croisade de Young contre les Émirats Arabes Unis et l’hypocrisie de la WWE de le punir pour avoir donné son opinion publiquement sur un pays qui criminalise l’homosexualité. Finalement, on a eu quelque chose que je demandais depuis longtemps : les Prime Time Players. Avec les séparations des Dust et de Miz/Mizdow, il manquerait bientôt d’équipes, c’est donc un bon choix. Je suis déçu que les dirigeants n’aient jamais réellement donné sa chance à O’Neil, un bon parleur avec une personnalité attachante. En même temps, il est limité dans le ring et une équipe lui convient peut-être mieux… Quoiqu’il en soit, je vais pouvoir recommencer à imiter leur petite danse : MILLIONS OF DOLLARS! Je vous défie de le faire dans un lieu public!

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Miz a besoin d’un béret et d’un porte-cigarette

Match #7 : Damien Mizdow vs Bad News Barrett

Des nouvelles de ce contrat avec Ambrose, ou l’histoire s’est perdue dans les méandres de l’esprit tordu de McMahon? Miz arrête le match avec une clochette pour que Mizdow le serve. Je remarque que Miz ne porte pas de chaussettes. Miz interrompt pour que Mizdow lui essuie ses verres fumés avant que Mizdow ne réalise la Skull Crushing Finale et Barrett capitalise avec le Bull Hammer pour 3.

Analyse : ½*. Moins de trois minutes… C’était une histoire plus qu’un match. J’espère qu’ils n’étireront pas la sauce un mois de plus, il va falloir que ça évolue plus que : «cette fois-ci Miz a une clochette». Mais s’il arrive avec un béret et un porte-cigarette, je ravale mes paroles!

Bray Wyatt enfonce les clous

Son scénario me rappelle vaguement Ted Dibiase en 1994 qui cherchait Undertaker dans les cimetières après que Yokozuna et les trois-quarts du roster l’aient brûlé vif dans un cercueil (c’était il y a 20 ans, comme quoi le progrès est souvent une illusion). Je me souviens aussi qu’Undertaker avait affronté faux-Undertaker à Summerslam 1994. Quoi retenir de ces souvenirs épars? Que IRS appartenait à la Million Dollar Corporation. IRS, le père de Bray Wyatt (dans la vraie vie, on s’entend). Avec ça et les cheveux blancs, Undertaker doit commencer à se sentir vieux… C’est quand-même dommage que les personnages de lutte se «passent» aussi mal entre les performeurs, contrairement à James Bond. J’aimerais un jour m’imaginer un Undertaker 2.0. S’ils réussissent à passer le Joker à quelqu’un d’autre que Heath Ledger, pourquoi pas Undertaker? Nah, ça n’a aucun sens…

Après le match, Ambrose assaille Barrett, lui attache les bras autour du poteau avec des tie-wraps et l’oblige à signer. Barrett a raison de contester la légalité de la pratique… Si je me fie au Twitter de Dean Ambrose, il s’agirait d’une allusion à 50 Nuances de Grey. La WWE n’a jamais été très bonne dans le commentaire sur la culture pop, la NFL, l’actualité politique, les minorités, bref tout ce qui dépasse du monde schizo de la lutte. Parlant de commentaire schizo sur la WWE… Est-ce qu’Ambrose pourrait ramener, pour un soir, le «broutage du tissus protecteur du coin» de George The Animal Steele? (Mais pas sa pilosité, faut pas charrier…)

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Trou de Kidd

Match #8 : Match Mari-Épouse en équipe : Natalya & Tyson Kidd vs Uso & Naomi

Contre toute attente, les femmes volent le show avec de jolies séquences bien chorégraphiées. Natalya prend le contrôle et Kidd refuse un relais sous prétexte que son épouse se débrouille bien. Après un échange de tombés, Naomi réussit à surprendre Nattie.

Analyse : Encore une fois, très court. Je suis un peu déçu que l’histoire repose sur ce segment étrange de Smackdown où les six ont soupé ensemble dans un endroit qui ressemblait affreusement à un derrière d’aréna déguisé avec des rideaux.

Après le match, Cesaro se met à engueuler Natalya sur sa défaite, mais Kidd intervient… POUR LUI CRIER APRÈS! Dans les actions de trou de cul qu’on pouvait imaginer, c’est dans le haut de la liste. HAHA!

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Reigns prend des Selfie, 'nuff said

Match #9 : Daniel Bryan vs Big Show

Roman Reigns ne fait pas de commentaires, il se contente de se réjouir des souffrances du jeune Bryan. Bryan se rue sans merci sur la jambe gauche de Show. Ça manque de Reigns qui se moque du Yes. Il préfère signer des autographes. Gorilla Press slam renversé en prise du sommeil. Évidemment, je vous laisse deviner qui réalisait quelle prise. Big Show renverse la prise pendant que Reigns PREND UN SELFIE et nous amène à la publicité. Quelque part près d’Orlando, Tyler Breeze réclâme des droits d’auteur pour violation de gimmick. De retour avec Big Show qui malmène Bryan. La foule scande «You sold out» à Show. Est-ce qu’on considère alors que son face turn de Smackdown ne compte pas? Je propose de compter ce soir comme un heel turn pour répondre au face turn de Smackdown. Hey! Big Show a un record à préserver et Kane lui souffle au cou… Bryan revient avec un BEAST CHOKE et il sort Big Show du ring comme Chris Benoit au Royal Rumble 2004. Je ne me suis pas remis de la tragédie de Chris Benoit, alors je ne peux pas «mark-out». Reigns, lui, lance des t-shirts aux fans. Un petit body syrfing avec ça? Bryan et Reigns s’engueulent et Bryan évite le spear de Show qui sort Reigns de ses bottes! Bryan revient avec ses dropkicks et il renverse un chokeslam en Yes Lock! Show atteint les cordes. Bryan tente le missile dropkick, mais Reigns intervient avec le Superman Punch sur Show en rétribution du Spear. Analyse : **1/2. Le rythme était quand-même bon et Bryan a réussi à rendre cette confrontation déséquilibrée réaliste.

Après le match, Bryan est furieux! Il dropkick Reigns de la 3^e corde! Reigns DÉFONCE Bryan dans le coin avec des coups d’épaule dans l’abdomen. La bagarre est commencée! On a un bon vieux «pull-apart brawl» avec les arbitres que je vous conseille d’aller voir sur WWE.com mardi matin.

Analyse globale : Je donne à ce RAW un 5 sur 10. On parle vraiment d’un show moyen. Il n’y a rien qui m’a vraiment marqué. J’ai aimé Rollins contre Ziggler, la promo de Stardust et la réunion des Prime Time Players, mais l’histoire des vêtements de Paige m’a laisse un goût amer. Les confrontations entre HHH et Flair ainsi que Cena et Rusev fonctionnaient d’un point de vue de «storytelling», mais je n’ai pas embarqué à fond.

J’ai cette drôle d’impression que l’émission de ce soir était sur le pilote automatique en attendant que Fast Lane survienne et qu’on se concentre sur Wrestlemania… Avec le WWE network en place, le PPV se février mériterait peut-être de disparaître… Je reste optimiste envers Fast Lane, mais je ne me sens pas encore dans une VRAI pré-Wrestlemania. Il manque de piment : de Paul Heyman qui grogne, de Brock Lesnar qui cogne, de vedettes à temps partiel qui volent tout le temps d’antenne à Dean Ambrose… Quelque chose de plus que pointer le signe, quoi!

Pas d’#AxelMania ce soir?