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Publication originale:
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EN DIRECT de Columbus, Ohio. Vos hôtes sont Michael Cole, JBL et Booker T.
Avertissement : Cette
chronique n’est pas une récapitulation traditionnelle des événements du dernier
épisode de Monday Night Raw, mais plutôt une critique humoristique en temps
réel de l’émission. Un résumé en bonne et due forme se trouve à la section
Cartes & Résultats.
Allons-y!
Parce qu’il faut vendre le main event de Fast Lane… une entrevue de 15
minutes
Roman Reigns se présente en
ouverture de gala. Mon baromètre extrêmement biaisé décèle une proportion
accrue de huées, mais bon, j’admets être de mauvaise foi contre l’Empereur
Roma(i)n. Reigns parle plus de 30 secondes. Alerte aux blagues de mauvais goût
(de sa part et de la mienne)! Reigns adopte la «posture John Cena»,
c’est-à-dire celle de «l’homme qui veut nous faire croire que l’Autorité ne le
voit pas comme champion». Or, si on s’amuse à mêler la réalité et la fiction,
cette assertion n’a AUCUN SENS, puisque Reigns, comme Cena d’ailleurs,
correspond pleinement à la vedette prototypique que préconise Vince McMahon. Ils
nous prennent pour des idiots? Est-ce que l’Autorité ne devrait pas courtiser
Reigns? Il aurait l’air plus intéressant s’il rejetait les promesses de
facilité que s’il faisait semblant d’être un talent atypique.
Daniel Bryan arrive, avec plus
d’applaudissements. Il nous relate les événements de la semaine dernière et dit
qu’il peut battre Roman grâce à ses capacités de technicien dans le ring.
L’Autorité ne peut résister à son dessein hebdomadaire d’envahir les 15 minutes
inaugurales de RAW. On n’entend rien de trop nouveau, hormis une petite mention
de Katie Vick par Bryan en lien avec les matchs de cercueil. Finalement, on a
un match ce soir : Kane & Show contre Bryan & Reigns. Pourquoi les
commentateurs doivent-ils faire semblant que c’est un autre MATCH DÉMONIAQUE DE
L’ENFER QUE L’AUTORITÉ FAIT SUBIR AUX FACES?
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Un coït interrompu (désolé pour ceux qui aboutissent ici en cherchant
cette méthode contraceptive sur un engin de recherche)
Match #1 : Daniel
Bryan & Roman Reigns vs Kane & Big Show
Il fallait s’y attendre. Bryan et
Reigns joueront aux «partenaires à contre-cœur». Prédiction pas très
audacieuse : on aura droit à des relais «passifs-agressifs» entre les deux
faces oh! Et une victoire facile des faces contre les deux HEELS MONSTRUEUX qui
perdent tellement qu’ils sont devenus des jokes. Ces deux-là on VRAIMENT besoin
de prendre une pause et… même à ça… on parle de deux phénomènes physiques, oui…
mais ils sont FINIS, Show & Kane, du point de vue de leurs personnages. Ils
sont #1 et #2 du plus grand nombre de heel/face turns DANS L’HISTOIRE DE LA
WWE! Vivement de nouvelles brutes dans l’Autorité : Jack Swagger, Cesaro,
Big E… N’importe qui pour nous donner un peu d’intérêt. Fin de la digression.
Bryan démarre en trombe, puis
Kane ralentit la cadence contre Reigns. Hot Tag à Bryan qui réussit à étaler
Big Show avec les Yes Kicks. Bryan tente un suicide dive sur les deux monstres
mais ils l’attrapent et l’écrasent sur le bord du ring. Daniel Bryan devient à
son tour le face en péril alors que nous nous dirigeons vers une publicité. De
retour avec un chinlock du Big Show dur Bryan et Michael Cole dit que ses bras
sont des TRONCS D’ARBRES… Je jure, il nous faut un recueil des métaphores
utilisées au fil des ans pour désigner l’anatomie du Big Show, le montrer à
Cole et Booker T et les défier de varier en insérant un item de notre choix.
Disons : votez sur l’App sur le comparant de votre choix : a) Un
bazooka b) Un boeing 747 c) L’égo de Kanye West, etc. Big Show rate un Vader
Bomb (Swagger Bomb pour les jeunes lecteurs) mais Kane uppercut Reigns hors du
ring. YES LOCK SUR KANE! Show brise la prise, lance Bryan dans le petit coin du
chronomètreur et… heu… disqualification? Étrange!
Analyse : **. Reigns est à son meilleur quand il reçoit un hot
tag et qu’il vide la baraque et vous l’empêchez de se mettre en valeur? Pour
quoi? Protéger Kane et Big Show qui n’ont rien gagné depuis le début de la
présidence d’Obama?
Après le match, les heels veulent
poursuivre les attaques mais Bryan fonce accidentellement sur Roman! La foule
approuve! Roman est FURIEUX! ILS POUSSE BRYAN SUR SON CUL! OHHHH! Heel Reigns,
j’aimerais tellement ça… HHH nous annonce un AUTRE HANDICAP MATCH : Bryan
& Reigns vs Big Show, Kane, J&J Sécurité et Seth Rollins. Eh bien,
voilà pourquoi Reigns n’a pas eu le hot tag, on le garde pour la fin. N’empêche, ce main event est, euh, comment
dire? Nul à chier? L’Autorité a un besoin urgent de nouveau sang.
Il me semble que ça ferait du
bien un peu de Steve Austin dans cette histoire-là… Kane est devenu Big
Bossman, J&J Sécurité sont Patterson & Brisco… Qui va les démolir un
par un et boire des bières? Paraît que Randy Orton est dû pour revenir dans pas
long, je dis ça comme ça…
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Deux matchs significatifs, sans interruption? J’espère qu’ils garderont
le rythme
Match #2 : Ryback vs Seth Rollins
Moment bizarre de la soirée:
Michael Cole qui fait un «shout out» à Eminem pour sa victoire aux Grammys. Je
sais que le rappeur est un fan de la WWE, mais Cole ne l’a même pas spécifié,
la mention sortait de nulle part… Quoique s’ils préparent une quelconque
implication de la supervedette avec eux, JE TRÉPIGNE! Eminem vs Cena, PRENEZ
MON 9,99$ US TOUT DE SUITE! Le match entre le marchand de puissance et Rollins
se déroule bien, avec Rollins qui rebondit partout pour que les prises de son
adversaire paraissent bien. Nous nous dirigions vers quelque chose de pas piqué
des vers quand J&J Sécurité se sont mêlé de la partie. Curb Stomp (il
existe une traduction? «J’t’étampe métaphoriquement la gueule sur la chaîne de
trottoir» est un peu long à taper) sur le Gros Gars.
Analyse : *. J’espère un match retour à Smackdown. Il y a du
potentiel ici! Imaginez Shawn Michaels vs Sid en 1996, mais avec moins de
cheveux.
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Une vignette nous indique le
retour de SHEAMUS! YEAH! Parlant de «nouveau sang» pour l’Autorité… J’admire le
travail de Sheamus dans le ring et je m’ennuyais de son apport. Tant qu’ils ne
nous offrent pas Bryan contre lui à Wrestlemania…
Interruption de service : une méga-digression sur l’«État des
Divas à RAW»
Match #3 : Brie Bella vs Paige
Je ne sais pas si j’ai eu
l’occasion d’émettre publiquement ma déception sur le traitement des divas à
RAW, mais je vais me répéter jusqu’à ce que j’aie gain de cause, comme votre
pote écolo qui vous harcèle pour que vous utilisiez des couches
réutilisables : je suis convaincu que la division des divas offre non seulement
de la variété «esthétique», mais surtout un style de performance athlétique
différent qui a un potentiel encore inexploité. Le tennis féminin fonctionne
aussi bien que celui des hommes. Oui, c’est en partie dû au fait que la grosse
machine marketing nous vend des femmes canon en uniformes en tant qu’objets de
fantasmes, mais le fait reste que les matchs de tennis féminins sont souvent
plus intéressants que ceux de leurs homologues masculins qui s’enfilent des
services à 200 kilomètres-heure dans le gueule; au moins, dans des matchs
féminins, vous voyez des échanges qui durent, non pas des balles qui filent
comme des rayons laser. Idem dans la WWE : regardez ce qui se passe à NXT.
Sara Amato, qui est je crois la première coach féminine à s’occuper de talents
féminins, a compris qu’essayer de lutte en hommes ne marchait pas et qu’il
fallait tirer profit des différences physiologiques du corps féminin, en
donnant non pas dans l’impact mais dans la souplesse, la flexibilité, bref la
gymnastique plus que le MMA, et ce, sans sacrifier le principe de bas d’un
match de sports entertainment : raconter une histoire. Mais à RAW, quand
on a un match comme celui de Brie vs Paige, je suis surpris si elles reçoivent
plus que 3 minutes, ce qui a été à peine le cas ce soir… ON LE VOIT À
NXT : si vous traitez les histoires de divas avec le même sérieux et
surtout le même TEMPS que celle des superstars, les gens aiment PAREIL et, en
plus, ça varie le produit, ça plait plus aux jeunes filles et tout le monde
gagne. Mais j’ai peur, parce que la WWE est désormais prisonnière du modeste
succès de TOTAL DIVAS et, même si je n’ai jamais écouté l’émission, je suis
assez familier avec les tropes de télé-réalité pour savoir que les divas sont
certainement traitées en abruties, ce qui n’aide pas à rendre les personnages
intéressants à RAW par la suite… Mais bon, s’il y a des inconditionnels de
Total Divas parmi les lecteurs qui veulent défendre ça, lâchez-vous lousse,
comme on dit au Québec…
Analyse : *. Paige l’a emporté grâce au Rampaige après que
Brie ait percuté accidentellement Nikki sur le bord du ring, en passant.
J’étais trop occupé à discourir sur l’état des divas pour récapituler le match.
Mais bon, en même temps, qui lit les récapitulations des matchs des divas à
RAW? Si les scripteurs s’en fichent, nous aussi…
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Maintenant, une divas qui, elle, est bien utilisée : Lana!
Confrontation Rusev/Cena
Lana nous livre non pas une photo
de Vladimir Poutine, mais un montage de tous les coups que Cena a subis au fil
de sa carrière. J’adore ce duo… C’est si… old school… Rusev : «JE SUIS UN
HÉROS! HUEZ-MOI PAS!» Foule : «BOO!» C’est à la fois impossible de prendre
au sérieux un personnage si caricatural ET impossible de ne PAS le prendre au
sérieux compte tenu qu’il DÉMOLIT tout sur son passage. Cena s’est-il fait
vaporiser au poivre de cayenne? Il a l’œil droit rouge. Cena rappelle sa
devise : «Je me relève après chaque blessure, je n’abandonne pas et tu
auras une leçon d’humilité. Je vais attacher tes bras dans ton dos jusqu’à ce
qu’ils soient mous et que tu babilles à Lana.» Rusev répond avec un argument de
poids : «Je vais t’écraser.» Cena a apparemment le dernier mot avec un jeu
de mot à la The Rock : «Lana a les couilles entre vous deux.» J’imagine
que ça fait rire le public cible de Cena… Pour ma part, entendre le mot «balls»
à la télévision, ça ne me fait plus rire. Mon humour raffiné transcende les vulgaires
blagues de couilles! (À votre avis, pourquoi je porte UN MONOCLE sur mon avatar
et que je vous fais des petits discours pseudo-féministes? JE SUIS UN
EMMERDEUR). Fin de la digression. Rusev attaque sauvagement Cena sur la rampe
et a le dessus, mais les arbitres interviennent avant que l’Accolade n’écrase
Cena.
Analyse : Bonne fin. L’Accolade qui fait en sorte que Cena
s’évanouisse devrait être la dernière image qui nous mène vers Fast Lane où
Cena triomphera (quoi? vous croyez à une autre issue? BWAHAHA!). Cette rivalité
ne marchera pas s’ils ne font qu’échanger des jokes de couilles et de «Lana est
une femme de petites vertus», il nous faut de la testostérone, des combats
chargés et de la COLÈRE!
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J’espère que vous allez voir cette corde à linge-là sur YouTube mardi
matin…
Match #4 : Bray
Wyatt vs Dolph Ziggler
Je ne tape pas beaucoup, je
savoure le match. Les faits saillants incluent une série de dropkicks qui
blessent Wyatt au nez et plusieurs nearfalls de Ziggler avec ses prises habituelles :
DDT et FameAsser. Ziggler détient un tel sens du timing que même s’il ne gagne
JAMAIS avec ces prises, il finit toujours par nous faire croire qu’il revient
en force. Wyatt finalement l’emporte avec une CORDE À LINGE RAIDE SUR LE GUEULE
de Ziggler hors du ring. IL LUI A ARRACHÉ LA TÊTE! Sister Abigail et Au Revoir.
Analyse : ***. Wyatt de toute évidence se dirige vers un
affrontement contre Undertaker à Wrestlemania. Il ne perdra plus beaucoup, si
vous voulez mon avis! Ziggler peut le faire bien paraître tout en nous donnant
l’impression fugitive qu’il pourrait nous surprendre. Je dis pas que je veux
les voir s’affronter tout le temps pendant un mois (on a déjà Bryan vs Kane
dans la catégorie de «matchs que j’ai plus envie de jamais revoir»), mais… euh…
ouais, y a pas grand monde qui peut aussi bien s’en tirer dans une situation
perdante à l’avance.
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BROCK LESNAR! Qui est là pour rester debout et grogner… BORING!
Est-ce que quelqu’un a baptisé la
petite danse de Brock Lesnar? Le
«Lesnar Shake»? «Heyman Style»? Ce que j’en sais, c’est que dès que je
veux m’échauffer avant de faire une activité physique, c’est QUE J’IMITE CETTE
MAUDITE DANSE. Ça n’a l’air de rien pour le public général, mais si un autre
amateur de la WWE me voit faire, OUCH, j’ai l’air du pire type de
wanabee/poseur qui soit… m’enfin… «Ceux qui croient que Reigns est dans la
ligue de Brock, vous vous mentez à vous-mêmes.» «Pensez-vous que Bryan a une chance
contre Brock?» «YES! YES! YES!» Heyman dit que Bryan, malgré sa connaissance de
la lutte technique, des soumissions et sa capacité à créer des miracles, il ne
peut PAS battre Brock.
Analyse : Le monologue excellent habituel de Heyman, mais je
suis sur ma faim : pas de confrontations? C’est comme assister à un
concert de Céline Dion a capella… Oh, allez, ne jouez pas aux durs, tout le
monde ici a été la voir à Las Vegas… SI vous affirmez le contraire, vous étiez
simplement trop ivres pour vous en souvenir. Brock n’est là que pour des dates
limitées, j’espère qu’ils ne l’ont pas fait se déplacer juste pour ça! Non
mais, pourquoi ne pas démolir quelqu’un en coulisses pour le plaisir? Me semble
qu’Adam Rose serait dû pour un petit vol plané dans la table des crudités…
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La separation des frères Dust ne m’inspire pas…
Match #5 : New
Day (Kofi & Big E) vs Les frères Dust
Il paraît que New Day reçoit du
développement de personnage sur l’App, selon mononcle Cole. Avec 3 heures de
RAW, 2 heures de Smackdown, 1 heure de NXT, toute la bibliothèque de PPVs, WWE
24, WWE Countdown, etc. , est-ce que quelqu’un prend encore le temps de
visionner les entrevues sur l’App? J’ai à peine le temps de taper «Goldust hip
toss Kofi» que Stardust déserte le match, permettant à New Day de triompher.
Analyse : Pas de cote, trop court. C’est le début de la fin
pour les Dust et la carrière de Goldust. Hélas, avec une carte de Wrestlemania
qui s’annonce remplie, je crains que leur match soit éjecté de la carte; idem
pour Miz/Mizdow d’ailleurs. Par ailleurs, je trouve que leur séparation suit
une trajectoire plutôt prévisible : j’aimerais qu’on me surprenne dans au
moins un des deux cas : une trahison inattendue, un brin d’excentricité,
l’ajout d’une tierce partie, d’une diva, de Dutsy Rhodes, de Hornswoggle (ok,
peut-être pas SI inattendu…), quelque chose pour projeter l’histoire dans une
direction plus enflammée.
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…Attendez une minute! On tient peut-être quelque chose…
En coulisses, Goldust essaie de
sortir Cody de Stardust, mais Stardust le pousse : «NE M’APPELLE PAS
CODY!» Okay, vous venez de lire le paragraphe précédent sur le manque de
piquant dans les éventuelles séparations d’équipes? Eh bien, on en a eu un peu
(genre un demi-jalapenos) et je suis très enthousiaste. Allez revoir le segment
de 15 secondes sur WWE.com ou YouTube, ça vaut l’investissement de temps (entre
deux flatulences de Grumpy Cat).
Triple H aborde le dossier Sting : sera-t-il là à Fastlane? LE
CORBEAU! DES SPOTS! UN VIDÉO AVEC DU MONTAGE! WAH! Je retombe en adolescence!
UNE DOUBLURE DANS LE RING LE TERRORISE! Le Titan Tron écrit : «J’accepte».
Analyse : J’appartiens à ceux qui ADORENT toute l’histoire qui
entoure HHH et Sting et il s’agit, pour l’instant du moins, du match que je
désire le plus voir à WM31. Je ne suis pas un fan fini de Sting. Au contraire,
j’ai découvert la WCW en 1998, après ses belles années. C’est justement ce qui
m’excite le plus dans cette storyline : je vis pour la première fois ce
«remake» de «1997 Sting dans le toit de l’aréna pour hanter la NWO» auquel je
n’ai pas assisté quand j’étais jeune adolescent. C’est une sorte de «nostalgie pas nostalgie»,
comme revoir le Roi Lion avec votre enfant, même si vous ne l’aviez pas écouté
en 1994 mais que tous vos amis, si.
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Wow, on réinvente la roue : Les champions perdent un non-title
match pour préparer un match de championnat (dire que j’ai tapé ça avant que le
match commence…)
Match #6 : Les
Usos contre Kidd & Cesaro
Récapitulation d’un étrange repas
au restaurant qui a été filmé pendant non pas Total Divas, mais Smackdown, où
Tyson Kidd s’est comporté en jackass et où on s’est battu. Il manquait juste un
chef qui s’exprimait avec un accent français gros comme le bras et nous aurions
été au paradis des mauvaises sitcoms. Mais bon, c’est enfin QUELQUE CHOSE pour
développer la personnalité de Kidd, un technicien phénoménal dans le ring. Les
Usos commencent en lion. Kidd avec un head scissors par-dessus la 3e
corde et nous allons en publicité avec les deux femmes qui se disputent. Si on
peut avoir du développement des personnages féminins EN PLUS, je vais être un
Panda Joyeux! Pendant la pause, Cesaro a catapulté un Uso dans les câbles et
Kidd lui a donné un coup de pied en pleine tronche en même temps! OUCH! Cesaro
BALANCE Uso au bout de ses bras! WOW! Il se rue sur son dos et LUI ARRACHE LES
OREILLES avec des coups d’avant bras! EURO UPPERCUT! DÉCHAÎNE LA FUREUR! BING!
BING! BING! ENZIGUIRI DE JIMMYJEY! Hot tag! Tree of Woe avec un headbutt! Le
Rikishi-cul, non Kidd se sauve! Flying
Uso sur Cesaro! Kidd avec un Springboard… INTO A SUPERKICK! 1! 2! NON! On
se gâte ce soir messieurs! Kidd évite un coup dans le coin, Roll up avec les
cordes, l’arbitre le voit! Superkick sur Kidd, mais Cesaro le distrait et Kidd
parvient à réaliser la tombé avec un roll-up.
Analyse : **1/2. On ne peut pas accuser Cesaro & Kidd de
s’asseoir sur leur steak (lire : se contenter de peu). Ils maximisent leur
temps d’antenne à chaque fois qu’ils montent dans le ring. Depuis quand Natalya
est heel, au fait? Il me semblait qu’elle n’appréciait pas que son mari soit
devenu un douchebag?
Lors d’une soirée marquée par la
défaite des Usos, la WWE nous apprend que Rikishi
est le nouvel intronisé au temple de la renommée de la WWE. Gagner des milliers
de dollars à se mettre un string et enfoncer son derrière dans le visage
d’hommes, ça peut vous mener loin!
Match #7 : Sin Cara vs Damien Mizdow
Miz de retour sur la chaise de
réalisateur avec un petit foulard. Banque juste une barbichette de hipster.
Mizdow reçoit l’appuie populaire alors qu’il échange des arm-drags avec Sin
Cara. (C’est une faute de frappe ou un lapsus d’écrire «Sin Caca»? Voilà votre
blague scatologique du jour!) Miz interrompt le match pour demander à son
assistant de lui apporter une bouteille d’eau et… lui ouvrir. «S’cusez, quand
ma main ouvre, votre bouche se ferme», dit Miz à la foule. OH OUI! MIZ EST
DEVENU UN TROU DE CUL DE PREMIÈRE! Magnifique! La foule répond : «TU VIENS
DE CLEVELAND!» en dérision et que dit The Miz : «Vous êtes de Columbus!»
MOUHAHA! Mizdow avec le Figure 4 Leg-lock : «Woah! C’est moi qui ai rendu
le Figure 4 célèbre! Ait tes prises prises!» Cara en profite pour l’emporter
avec un distraction roll-up.
Analyse : Impossible d’évaluer ce match comme un match, il ne
s’agissait que d’une manière d’avancer l’histoire entre Miz et Mizdow et de
rendre Miz insupportable. Incroyable comme une seule storyline peut redonner
tout son intérêt à la carrière de Miz, que j’aurais jugé aussi irrécupérable
que la sobriété de Jeff Hardy il n’y a pas 6 mois.
Wyatt en fume du bon?
Bray Wyatt, dans son entrevue
habituelle dans le noir baigné de fumée, récite ses psaumes avec un sourire
narquois. Ses psalmodies traitent de la peur de la mort et si on ne voit pas où
il veut en venir, eh bien c’est qu’on est trop occupé à compter le nombre de
poils par centimètre carré de ses narines.
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#AxelMania rencontrera-t-il encore un Ambrose levé du pied gauche?
Match #8 : Curtis
Axel vs Dean Ambrose
La blague a assez duré. Axel et
ses illusions de grandeur me font bien rire, surtout quand il essaie de recréer
le #YesMovement, mais c’est un gâchis de Dean Ambrose de l’utiliser comme le
babyface là-dedans. Ne peuvent-ils pas utiliser n’importe quel face plus
unidimensionnel? Titus O’Neil? Les Matadores? Ambrose remporte en moins de 2
minutes un match qui avait au moins le mérite d’avoir une bonne implication des
fans. Pas d’analyse, tout a été dit.
Après le match, Ambrose répète un
défi semblable à celui de la semaine dernière. Cette fois-ci, Barret, lui,
répond avec son «BNZ», sorte de parodie de «TMZ», et… oh, je perds un peu de ma
crédibilité de chroniqueur internet, mais, je trouve le concept marrant. Est-ce
parce que je suis nostalgique des capsules «RNN» de Randy Orton en 2002? (2e
allusion à Orton de ce RAWSUMÉ… s’il revient ce soir, ce sera parce qu’on l’a
conjuré!)
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J’espère que j’ai pas créé une attente envers Randy Orton pour vrai
avec mes conneries…
Match #9 : Daniel
Bryan & Roman Reigns vs l’Autorité
Va-t-on avoir un match? Les heels
tendent une embuscade à Bryan et Reigns dès le départ. Rollins dirige les
opérations. Le match débute enfin! Souplesse de Rollins sur Bryan. German
Suplex encore! Il se prend pour Brock? Big Show avec sa claque sur la bédaine
dans le coin. Jamie Noble et Joey Mercury humilient Bryan. Reigns en a assez
mais les heels reprennent le contrôle et WHAM! Ko Punch sur Reigns! 5 vs 1
contre Bryan. Turnbuckle Powerbomb. 1, 2, Non! Est-ce que Bryan survivra en
attendant le grand retour de Reigns? Rollins ne veut pas que Bryan se rende à
Fast Lane. Les deux géants défont la table des commentateurs. Mais voilà
Ryback, Rowan et Ziggler! Bagarre générale! Ziggler saute du haut du stage dans
le tas! Il ne reste que J&J et Bryan dans le ring. Bryan reprend le dessus, Yes! Missile dropkick,
kip up, Yes Kicks! Bryan se prepare au KNEE PLUS… MAIS REINGS SE TAG IN!
Spear! 1,2 3! HAHAHA!
Analyse : **. Que la WWE s’amuse à flirter avec Reigns heel me
réjouit. Leur rivalité, du point de vue de la fiction, s’explique à merveille.
Mais avec le côté «réalité» en parallèle, c’est magnifique : c’est comme
si la WWE avait accepté les huées, comme dans le cas de Batista l’an dernier.
Mais en même temps, il ne fait qu’agir en «bad-ass», pas nécessairement en heel
complet qui déteste les fans, il ne fait que détester Bryan, celui que nous
aimons inconditionnellement. J’étais parmi ceux qui détestaient la fin du Royal
Rumble. Je dirais que Vince et compagnie sont parvenus à se racheter avec cette
aventure de Reigns du côté combre de la force! En plus, en cessant d’essayer de
nous le vendre comme LE NEXT BIG BABYFACE, ça rend Reigns encore plus
sympathique et ça nous donne plus envie de se loger derrière lui!
Analyse globale
Je donne à ce RAW la note de 6
sur 10. Je crois qu’après avoir lu vos réactions, je regretterai peut-être de l’avoir
surévalué, mais j’ai eu du plaisir pendant presque tout le gala. Je mesure mon
degré d’ennui pendant RAW aux «activités abrutissantes» auxquelles je m’adonne
pendant RAW : aller me laver les dents, manger une pizza, aller perdre mon
temps sur Twitter, appeler mes parents, etc. Or, cette semaine, j’ai gardé mon
attention fixée sur RAW et, selon moi, ça signifie que l’attention des
scénaristes devait aussi être dirigée à la bonne place!
Le mid card n’est pas trop en
déperdition, Daniel Bryan est enfin le point central de RAW et j’ai réagi en
«mark» lors du segment de Sting. J’ai passé du bon temps, quoi!
Je suis un peu déçu de la
non-présence de Randy Orton, mais il faut dire que je m’étais créé des attentes
dans ma tête!
La semaine prochaine : un
RAWSUMÉ moins long, promis!