lundi 12 janvier 2015

RAWSUMÉ #2 12 janvier 2015



Je suis satisfait de la tournure du premier Rawsumé. J’espère que vous appréciez!
Vos hôtes sont JBL, Michael Cole et Booker T. Jerry Lawler est désormais « rétrogradé » à Smackdown. Nous sommes à la Nouvelle-Orléans pour la première fois depuis Wrestlemania XXX.
Au menu ce soir : rumeurs de Macho Man dans le Temple de la renommée, Ultimate Warrior et sa famille, Brock Lesnar qui casse le party et moi qui essaie de faire des jeux de mots douteux pour en rire.
Suivez-moi sur Twitter @Rawsume et sur Facebook. Le bon vieux courrier électronique à rawsume@gmail.com

John Cena, pas vraiment un « bon gars »/ « chic type » (selon votre continent)
Les feux d’artifice sont de retour pour la Route vers Wrestlemania. Budget! Cena se présente pour effectuer un post-mortem sur le renvoi de ses acolytes par le « sociopathe avide de pouvoir » HHH. Il plaide pour que les amateurs votent par Twitter avec #AuthoritySucks, #AutoritéSuce pour les francophones. Ça y est, Cena vole la stratégie de Daniel Bryan. Je me demande pourquoi monsieur Cena déteste autant l’Autorité. Il reçoit main-event par-dessus main-event, du temps d’antenne, il vend encore ses babioles… Ce n’est pas comme si on le forçait à lutter dans une série de 1001 matchs contre Hornswoggle. L’Autorité se présente et Stéphanie n’est pas convaincue de la stratégie de communications via Twitter de Cena. Stéphanie soulève un bon point en déconstruisant la psyché narcissiste de Cena : tout doit tourner autour de lui et ses équipiers sont « jetables » pour John. C’est pourquoi, ce soir, John Cena devra démontrer sa ténacité et son esprit d’équipe en remportant son match de bûcherons ce soir contre… Seth Rollins. S’il l’emporte, Rowan, Ryback et Ziggler reviennent. Et ça se passe DRETTE LÀ!
Analyse : J’ai lu quelque part qu’en 2014, Cena et Rollins s’étaient affrontés, en solo ou en équipe, 37 fois à la tél.. Ajoutons ce soir et le Royal Rumble, et nous arriverons à 40 bientôt. J’aime la pizza. Mais après 40 repas, même si on me met du saumon fumé avec du chocolat extra cacao dans la croûte, ça suffit, je veux des sandwiches.

(Commerciaux)

Cena contre Rollins et 10 autres lutteurs : d’autres « épreuves insurmontables » pour Cena
Match #1 : Combat de bûcherons : John Cena vs Seth Rollins (si Cena gagne, ses amis reviennent)
L’Autorité fait preuve d’austérité budgétaire, alors que seulement une poignée de heels patrouille les abords du ring. Faudrait peut-être regarnir cette frange de l’alignement, ça ne fait pas peur…  N’empêche, ça reste que « CENA EST AU PIED DU MUR!TM », par conséquent, il gagne.
#CENAWINSLOL

Photo : memegene.net

La chanson de Seth Rollins ressemble à une sorte de « beat générique hard rock » qu’on trouve par défaut dans les logiciels de type « Garage band ». Cena reçoit sa première correction des mains de Tyson Kidd, Justin Gabriel et Fandango. Rollins est épargné. Booker T spécifie que Cena a « des affaires » contre tous les bûcherons, mais je me demande vraiment si Cena savait que Titus O’Neil existait avant ce match. Cena revient avec ses « Five moves of doom! » mais les bûcherons l’empêchent de disposer de Rollins en 5 minutes; puis, il se lance sur les méchants hors du ring, réalisant un abat. J’aurais pu taper ça pendant la pause commerciale et ne me serais pas trompé. Les rivaux vendent la bataille comme HHH versus Undertaker à Wresatlemania 28, mais en réalité, ils se battent depuis 5 minutes. Dans la hiérarchie de la douleur de la WWE, on s’entend qu’une claque de Justin Gabriel se loge à peine au dessus d’un pet de Natalya… En tout cas, le match se déroule exactement comme vous le pensiez : Cena a Rollins vaincu à quatre ou cinq reprises, mais les méchants interviennent sans cesse en faveur de Rollins jusqu’à ce que Big Show mette Cena Ko pour le triomphe de Rollins.
Analyse : *. Un match prétentieux. Il ne suffit pas de 2-3 taloches entre deux pubs pour justifier un selling aussi ampoulé. On nous raconte la même histoire avec Cena depuis 10 ans. Y en a marre. Au moins, il faudra être plus inventif pour trouver un moyen de ramener Ziggler et cie.

Et comme si on en n’avait pas assez de Cena, il reviendra dans le main event pour signer le contrat avec Rollins et Lesnar. Une chance que Daniel Bryan sera des nôtres!

(Commerciaux)

Le poster vraiment cheap du Royal Rumble où Rollins a l’air de porter une moumoute
En coulisses, Stéphanie punit les Usos et Dean Ambrose pour avoir été critiques de l’Autorité derrière la pire image photoshoppée du Royal Rumble 2015 :

Image : Wikipédia

Quelqu’un a-t-il vraiment acheté le DVD de mise en forme de McMahon? En tout cas, Naomi, la femme de Jimmy, doit combattre les mains liées ce soir. Dean Ambrose, quant à lui, doit subir une évaluation psychiatrique. On se dirige vers les pubs avec Ambrose hypnotisé par l’horlogue du monsieur qui ressemble à votre beau-frère. Ambrose : hypnotisé avant de passer aux capsules publicitaires de crème à raser, céréales et fats-foods; on ne pouvait rêver d’une meilleure métaphore de la société de consommation. WWE : art postmoderne. Pas pour rien qu’Andy Warhol a assisté à un spécial de la WWF en 1985 :
Image : Huffington Post

(Commerciaux)

Match #2 : New Day (Woods & Kingston) vs Kidd & Cesaro accompagnés de Rose et des Rosebuds
Kidd & Cesaro avec une belle manœuvre à deux : Cesaro projette l’adversaire dans les cables et Kidd lui botte la figure. New Day rétorque avec une sorte de Single-Arm DDT combiné avec un Double Foot Stomp de Kingston sur la 3e corde.
Analyse : Match de trios minutes remporté par New Day, malgré une intervention de Rose pour les distraire. Je déteste la gimmick de New Day, j’estime Kidd & Cesaro négligés, mais une chose reste certaine : personne ne peut se faire valoir en si peu de temps (Voir : les Divas). Même pas moi, d’ailleurs : comme trouver un gag illuminant pour vous avec si peu de matière à ridicule?

(Commerciaux)

La semaine prochaine, RAW Reunion avec la NWO Hulk Hogan, Scott Hall, Kevin Nash, (Ric Flair et Shawn Michaels). Si seulement Le Gros Sexy ne s’était pas battu avec son fils ivre à Noël…

Big Show avec une promo heel très de base
Big Show traite les fans de perdants ouvertement. Encore. Et encore. Moi je suis un géant. Vous faites semblant d’être des travailleurs honnêtes mais vous êtes justes jaloux de votre prochain. C’est efficace, mais, en même temps, assez cheap. Il essaie, par une logique vaseuse, d’associer Roman Reigns à nous et de le traiter de perdant. Oui, le beau gars, joueur de football d’élite, cousin de The Rock, qui n’a pas perdu de match depuis 6 mois, est un perdant… Je m’identifie autant à lui qu’à la Reine d’Angleterre dans le rayons des « pauvres gens dépourvus ». Roman rétorque avec un CONTE (je ne déconne pas). Il a des haricots magiques et il y a un perdant dans le royaume et… OUI! LA FOULE CHIE SUR SON HISTOIRE MERDIQUE et moi non plus j’en ai rien à foutre. Merci, Louisianais, vous faites ma soirée.
Analyse : Vince McMahon veut se magasiner un Batista redux? Il va l’obtenir avec des promos aussi a-troces.

(Commerciaux)

Roman Reigns devrait ajouter le Charlie Horse à son arsenal
Match #3 : Roman Reigns vs Luke Harper
Les chants de «Let’s Go Harper» sont désormais de la musique à mes oreilles. J’ai essayé avec Reigns, mais si je suis pour l’entendre déblatérer des pastiches de superhéros, des contes ou des alitérations tirées droit d’un rap de John Cena comme à Smackdown, je préfère encore revoir Cena « AU PIED DU MUR!TM » plutôt que de me taper des CONTES. Qui connaissez-vous a déjà remporté une joute d’intimidation avec une allégorie de haricot magique? Bon, vous avez peut-être des habitudes rhétoriques atypiques, mais, par chez nous, on se contente de citer les jokes dans les gommes Bazooka Joe. À chaque fois de Roman « arme » son avant-bras avant le Superman punch, je pense toujours à la fameuse prise du « feu indien » où on est censé causer des douleurs impossibles à quelqu’un en lui tordant la peau de cette zone. Ça appartient au panthéon des trucs de petits gars pour se battre, avec le « frottage de cuir chevelu avec un poing », le « charlie horse » qui marche une fois sur dix, les « jambettes en se tenant les épaules au lieu de se donner des coups de poings dans la figure » et le célèbre « wedgie », aussi connu sous le nom de « bobettes pries dans la craque ». Ah, pour ceux qui lisent ça encore pour la lutte : Roman revient avec l’espèce de souplesse semblable à Cena, Harper lui assène des coups de pied, mais Reigns s’en tire avec le Spear pour le tombé. Big Show, cette semaine, a décidé qu’il n’y avait pas d’intérêt à ce que le match finisse en disqualification. Pourquoi? Fouillez-moi (ou pas).
Analyse : J’étais trop occupé à lire sur la technique propice à infliger une paralysie temporaire du nerf sciatique (un Charlie hors lu par la science!) pour m’intéresser au déroulement prévisible du match. Quelque chose autour de *.

(Commerciaux)

À Retenir : un match de Diva qui ne finit pas en Distraction roll-upTM!
Match #4 : Naomi (main attachée derrière le dos) vs Alicia Fox
Je crois que ces deux femmes ont un potentiel indéniable et je serais heureux qu’elles puissent se faire valoir plus de 3 minutes et sans un handicap idiot qui n’a jamais produit de bon match dans l’histoire de l’humanité, sauf peut-être dans la Rome antique avec les gladiateurs et les lions. Naomi se défend bien, mais Alicia la tire hors du ring et elle l’emporte avec une Savate du Ciseau (Scissors Kick). Un match féminin qui ne se termine PAS en Diva Roll-UpTM? C’est la pleine lune?
Analyse : Très court, pas grand-chose à dire. Pourquoi j’ai regardé ça? Qui en bénéficie? Est-ce qu’Alicia Fox se positionne mieux avec cette victoire contre une adversaire vulnérable? Que veulent les divas dans la WWE? Est-ce qu’il y a quelqu’un qui écoute Total Divas qui peut m’expliquer, à moins que rien ne s’explique? C’est la WWE qui se prend pour David Lynch ou quoi? #WWEPostModerne

Dean Ambrose compose avec du mauvais matériel venant des scripteurs rejetés par les Simpsons
Ambrose, avec le psy, doit associer des images à un mot. Il se moque des pubs de Smackdown en scandant « THURSDAY! » avant même d’en voir une. Le point fort : Kane = « Dentifrice ». Le psy, comme par hasard, montre Hacksaw Jim Duggan juste avant Stéphanie, ce qui permet à Ambrose de crier à deux reprises, « HOOOOO! ». Oui, Stéphanie qui se fait traiter de pute en 2015, 15 ans après que ça ait arrêté d’être drôle avec Chris Jericho. Comme je le disais la semaine dernière : c’est ça que ça fait embaucher des scénaristes de sit-com désoeuvrés, Vince. Ils rêvaient d’écrire pour les Simpsons, de créer le nouveau Seinfeild, de scripter la routine de l’animateur des Oscars… et les voilà, à écrire des calembours fessiers pour Dean Ambrose qui pourrait improviser quelque chose deux fois plus drôle sans même faire un effort. Plus bas que ça, tu écris des critiques cabotines de lutte sur internet avec une bonne blague disséminée en 3 000 mots. (Si vous vous rendez ici, la bonne blague était sur le « feu indien » : vous n’êtes plus obligés de lire si vous tenez à rire).

(Commerciaux)

Brock Lesnar pourra-t-il sauver ce gala?
Brock Lesnar avec Paul Heyman de retour sur la scène de crime. Heyman mousse encore la conquête de l’Undertaker. Heyman, au lieu de l’insulte pipi-caca-perdant du Big Show et du conte bidon de Reigns, se met à déconstruire la machine marketing de la WWE au profit de Lesnar, qui incarnerait la vérité aux dépens du fantasme que la WWE manufacture. J’ai comme l’intuition que Heyman a dit au scripteur de sitcom de se mettre ses farces de cours d’école là où le soleil ne brille pas et qu’il improviserait quelque chose.

(Commerciaux)

Le match moins long que le haricot magique de Roman Reigns
Match #5 Jey Uso vs The Miz
Au fil de la soirée, nous avons droit à des imitations de Macho Man par les diverses superstars. Un des Usos et Big Show figurent bien, les autres se contentant de pauvres imitations assumées qui collent néanmoins à leurs personnages. Ça ne paraît pas au compte-rendu, mais j’ai souri. Cette réaction supplante celle que j’ai eu vis-à-vis des horribles pastiches des Golden Globes par Miz et Mizdow. Je suis tellement peu au courant de la cérémonie qu’au d.but j’ai tapé les Grammys et je pensais que c’était la même chose. Je n’ai pas honte de la confusion. Le match se termine en moins de deux minutes avec une victoire du Miz par surprise.
Analyse : Que peuvent-ils accomplir en si peu de temps? Je déteste ces matchs insignifiants…

(Commerciaux)

Si Brock Lesnar ne pouvait pas sauver ce gala, il ne nous reste qu’un seul espoir…
Le « Bûcheron B+ » favori de la foule se présente pour épiloguer sur son grand accomplissement de Wrestlemania XXX. À peine peut-il affirmer son désir de remporter le Rumble que Stéphanie, armée de son DVD de mise en forme, l’interrompt pour lui offrir l’item prisé. McMahon le tourmente avec son état de santé. Voyez, pas besoin de conte de haricot magique : juste une histoire simple. Le héros, auquel nous nous identifions parce qu’il est un « average joe », doit montrer qu’il a encore les ressources pour gagner, que sa victoire n’était pas un coup de chance. Une histoire, avec des personnages, qui vivent des émotions. Si simple, mais en même temps, si difficile à rendre… Bryan rappelle ses racines de négligé et conclut qu’il ne cessera pas de se battre, que nous ne cesserons pas de nous battre. Stéphanie veut le tester et ce sera à Smackdown, désormais le jeudi, contre Kane. Kane survient, tente le Tombstone sur les marches, mais Bryan le rosse et les arbitres brisent la bagarre… jusqu’à ce que Bryan place son Busaiku Knee… puis son Suicide Dive!
Analyse : C’est officiel, l’« Express Roman Reigns » va dérailler. L’histoire de Daniel Bryan continue de nous captiver. Le Pull-apart brawl lui a mérité un chant « Daniel Bryan » que seul lui réussit à obtenir désormais. Le #YesMovement va revenir! Avec le cou, la rivalité dont je rêve contre Brock Lesnar s’écrit tout seul! C’est Shawn Michaels vs HHH à Summerslam 2002.

En coulisses…
Seth Rollins ne se montre pas intimidé par Brock Lesnar et Paul Heyman doit siphonner la testostérone qui émane des rivaux. Le plan : Brock démantibule Cena, puis que le meilleur gagne entre Rollins et Lesnar. 2 vs 1, Cena est… AU PIED DU MURTM!

(Commerciaux)

Vous ne pensiez quand-même pas échapper aux distractions fatales…
Match #6 : Brie Bella vs Paige
Paige est redevenue face? Elle est amie avec Natalya, qui est avec son mari troud de cul Tyson Kidd (heel), donc Natalya est heel par proxy, surtout qu’elle arbore un look plus « heel » avec une robe noire (pensez au cowboy avec le chapeau noir dans les westerns, mais là, c’est avec des robes). Brie, de fait, est habillée en noir. Bon, Paige aussi, ce qui amoindrit le point, mais bon, Paige est un peu une anti-diva, vu son marketing de « pseudo-goth ». Le match dure moins d’une minute et Brie l’emporte à la suite d’une DISTRACTION de Tyson Kidd qui mène à un horrible DIVA DISTRACTION ROLL-UPTM!
Analyse : Nombre de Divas Distraction Roll-Up depuis le début de 2015 : 2 en 2 RAWs (100%)

En coulisses…
Bray Wyatt se prend pour Schang-Tsung et veut siphonner les âmes de 29 autres hommes. Oui, j’affectionne le verbe polysémique « siphonner ».

(Commerciaux)

JBL fait mal sa job
Match #7 : L’Ascension vs Jambon Lelent & André Moli
Vous vous souvenez lorsque Daniel Bryan a débuté dans la WWE et que Michael Cole passait son temps à le traiter de nerd? EH bien JBL a décidé de faire la même chose en décriant l’Ascension. Au lieu de dire que leur gorilla press slam en tandem est impressionant, JBL les traite comme des vantards en soulignant que André Molli était un nabot. POCHE! Venez-nous votre personnage!
Analyse : Squash.

Dean Ambrose devient thérapeute
Apparemment, le psychologue est un trouillard impuissant et ce, parce qu’il s’assoit pour pisser. Dean Ambrose, le meilleur acteur que la WWE a eu depuis The Rock, et un tarla le force à faire des blagues pipi-caca lui aussi. J’aime la WWE, j’aime RAW, mais je DÉTESTE leur humour. C’est peut-être culturel… Après tout, les comédies américaines me laissent souvent de marbre. En même temps, Louis CK, South Park, les Simpsons et tous leurs spectacles irrévérencieux me font bidonner. Ce qui me pousse à croire que : 1) Vince McMahon a un humour de merde et 2) Il croit que seuls des enfants ont le droit de rire pendant RAW, d’où le scatologique. Déprimant…

Rusev est déçu de ne pas se battre ce soir contre le Gros Gars
Rusev est mon plaisir coupable. Je trouve le booking tellement caricatural, les photos de Vladimir Poutine tellement primaires et hyperboliques, l’accent de Lana tellement tiré d’un dessin animé… et pourtant, peut-être parce qu’ils sont à l’aise avec l’idée qu’ils incarnent un stéréotype gros comme l’URSS, j’embarque. Voir la tronche de Poutine ne me donne pas envie de huer, mais de rire. Est-ce que cette posture ironique fait de moi un hipster? Je consomme du divertissement en utilisant des métaphores alimentaires et en dissertant sur la polysémie de verbes relatifs à la plomberie : je suis un misérable hipster. Merci, Rusev! Rusev participera au Rumble et Dean Ambrose en a assez du patriotisme du Bolchévique Bulgare naturalisé russe.

(Commerciaux)

La dernière chance d’avoir un second match qui dure plus de 2 minutes ce soir…
Match #8 : Dean Ambrose vs Rusev
Ambrose vend la blessure au genou de la semaine dernière parce qu’il sait comment raconter une histoire intéressante. Un babyface DOIT être vulnérable. Les Superman, ça nous emmerde. Même Hulk Hogan se faisait émasculer par Earthquake… Malgré de bonnes manœuvres, dont sa corde à linge en rebondissant dans les cables et une descente du coude du 3e cable, la blessure a le dessus et l’arbitre arrête le combat. Après le match, pendant qu’Ambrose s’obstine avec l’arbitre, Rusev l’attaque de dos pour célébrer avec le drapeau russe.
Analyse : **. Pas mauvais pour les cinq minutes que nous avons eus. Il y a une belle chimie entre ces deux-là. Rusev se débrouille bien dans le ring : il est mobile, ses coups ont l’air de faire mal et il a un bon timing. Si on le tient loin de gars comme Big Show et Mark Henry qui le font paraître moins menaçant en raison de sa taille « petite », il a l’air d’une bête. Rusev vs Cena serait un bon choix pour Wrestlemania, selon moi. Mettez Hogan là-dedans comme ami de Cena et vous avez votre Rocky IV.

(Commerciaux)

Singature de contrat : parle parle jase jase
Paul Heyman soulève LE point important de ce match : Brock Lesnar n’a pas à se soumettre ou à subir un tombé pour perdre son championnat. C’est d’ailleurs pourquoi je vois Rollins quitter le Rumble avec le championnat! Rollins rétorque avec une attaque à l’égo de Lesnar et Rollins coupe la parole du morse volubile. Rollins affirme par ailleurs qu’il utilisera la valise Money in the Bank s’il ne gagne pas lors du premier affrontement. Cena a le feu au cul et signe en grommelant sa virilité. Rollins étale les échecs de Cena au nez de Brock qui n’est pas impressionné. L’obligatoire escarmouche s’ensuit et Cena envoie Lesnar au travers de la table avec le AA. Rollins cependant écrapoutit la gueule de Cena avec le Curb Stomp… et aussi Lesnar!
Analyse : Si la WWE doutait de la pertinence d’ajouter Rollins au match, Rollins est parvenu à les dissiper. La dynamique a changé du tout au tout et, ma parole, même Cena semblait plus sympathique, alors qu’ils était en mode « Je botte des culs! »  Je suis très impressionné par le travail de Rollins. Il devait prouver qu’il méritait sa place et son travail au micro est convaincant. Je déteste les signatures de contrat, mais au moins l’enjeu du match est clair.

Analyse finale :
Je donne à RAW la note de 4 sur 10.
Trop de matchs insignifiants, voilà tout. Les avancées intéressantes touchaient toutes au micro, avec une promo de Cena au début, une promo de Daniel Bryan, une promo de Lesnar, une promo de Seth Rollins, une promo de Paul Heyman, une promo de Big Show, une horrible promo de Reigns. Parmi ce blabla asourdissant, nous avons eu des matchs de moins de 3 minutes. À part Rollins/Cena, qui suivait une formule éculée, rien n’a duré plus de 5 minutes. Je n’obsède pas tant sur la longueur des matchs, je n’ai pas besoin de 20 minutes pour me satisfaire, mais j’ai besoin que les matchs signifient quelquechose, qu’il y ait un enjeu clair. Tsé, le genre de choses dont Vince McMahon parlait dans le podcast de Steve Austin. Il le sait, pourquoi il le fait pas?

Ah! Et partez-moi pas sur les blagues pipi-caca!

N’oubliez pas : @Rawsume sur Twitter et rawsume@gmail.com pour le courrier électronique.

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